Sommaire
lisdexamfétamine mésilate
enveloppe de la gélule : gélatine
encre d'impression : gomme laque, propylèneglycol, fer noir oxyde
colorant (gélule) : titane dioxyde
Cip : 3400930310793
Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 24 mois
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Gélule (mesurant environ 16 mm de long et 6 mm de large, composée d'une coiffe blanche et d'un corps blanc, portant la mention « ALV » imprimée axialement sur la coiffe blanche et la mention « 563 » imprimée axialement sur le corps blanc, toutes les impressions étant réalisées à l'encre grise, et contenant une poudre blanche à jaune pâle).
Flacon blanc de forme ronde, à large ouverture, avec bouchon de sécurité enfant et dessiccant*.
Flacon de 30. Boîte de 1.
* Le dessiccant ne doit pas être avalé.
COMPOSITION |
Pour une gélule :
Dimésylate de lisdexamphétamine : 20,0 mg
Equivalent à dexamphétamine : 5,9 mg
Contenu de la gélule : cellulose microcristalline (E460), croscarmellose sodique (E468), stéarate de magnésium (E470b)
Enveloppe de la gélule : gélatine (E441), encre d'impression (gommes laques, propylène glycol et oxyde de fer noir E172)
Colorants de l'enveloppe de la gélule : dioxyde de titane (E171)
INDICATIONS |
XURTA est indiqué dans le cadre d'une prise en charge globale du trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) chez les enfants âgés de 6 ans et plus lorsque la réponse à un traitement antérieur par le méthylphénidate est jugée cliniquement insuffisante.
XURTA est également indiqué dans le cadre d'une prise en charge globale du trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) chez les adultes présentant des symptômes de TDAH préexistants dans l'enfance.
Le traitement doit se faire sous la supervision d'un spécialiste des troubles du comportement chez l'enfant et/ou de l'adolescent (pour les patients pédiatriques) ou d'un spécialiste des troubles du comportement (pour les patients adultes). Le diagnostic doit s'appuyer sur une anamnèse approfondie et sur une évaluation complète du patient selon les critères du DSM ou les recommandations de la classification internationale des maladies (CIM) en vigueur. Le diagnostic ne peut reposer uniquement sur la présence d'un ou plusieurs symptômes.
Chez l'adulte, la présence de symptômes préexistants du TDAH dans l'enfance est requise et doit être confirmée a posteriori (sur la base du dossier médical du patient ou, à défaut, par des outils d'évaluation ou des entretiens appropriés et structurés). Sur la base du jugement clinique, les patients devraient avoir un TDAH d'une sévérité au moins modérée, impliquant une déficience fonctionnelle au moins modérée dans deux critères ou plus (par exemple, le fonctionnement social, scolaire et/ou professionnel), affectant plusieurs aspects de la vie d'un individu.
L'étiologie spécifique de ce trouble est inconnue et il n'existe pas de test diagnostique unique. Un diagnostic adéquat nécessite l'utilisation de ressources médicales et spécialisées en matière psychologique, éducative et sociale.
XURTA n'est pas indiqué chez tous les patients atteints de TDAH et la décision d'utiliser ce médicament doit prendre en considération le profil du patient, y compris une évaluation approfondie de la sévérité et de la chronicité des symptômes du patient, le potentiel d'abus, de mésusage ou de détournement et la réponse clinique à tout traitement médicamenteux antérieur pour le traitement du TDAH.
Une prise en charge globale comprend généralement des mesures psychologiques, éducatives, comportementales, professionnelles et sociales ainsi qu'un traitement médicamenteux, le cas échéant. Elle vise à stabiliser le patient présentant des troubles du comportement caractérisés par des symptômes pouvant inclure : des antécédents chroniques de capacité d'attention limitée, une incapacité à se concentrer, une labilité émotionnelle, une impulsivité, une hyperactivité modérée à sévère, des signes neurologiques mineurs et un EEG anormal. Les capacités d'apprentissage peuvent être altérées ou non (chez les patients pédiatriques).
Une prise en charge éducative appropriée est essentielle (chez les patients pédiatriques), et une intervention psychosociale est généralement nécessaire. XURTA doit toujours être utilisé de cette manière, conformément à l'indication autorisée.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
Connectez-vous pour accéder à ce contenu
CONTRE-INDICATIONS |
Connectez-vous pour accéder à ce contenu
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Abus et dépendance
Les psychostimulants, y compris le dimésylate de lisdexamphétamine, présentent un potentiel d'abus, de mésusage, de dépendance ou de détournement à des fins non thérapeutiques que les médecins doivent prendre en compte lors de la prescription de ce médicament. Le risque de mésusage peut être plus important chez les adultes (en particulier les jeunes adultes) que dans la population pédiatrique. Les psychostimulants doivent être prescrits avec prudence chez les patients ayant des antécédents d'abus médicamenteux ou de dépendance.
L'abus d'amphétamines peut entraîner une accoutumance et une dépendance psychique avec divers degrés de comportements anormaux. Les symptômes d'abus d'amphétamines peuvent être des dermatoses, des insomnies, une irritabilité, une hyperactivité, une labilité émotionnelle et une psychose. Des symptômes de sevrage tels que la fatigue et la dépression ont été rapportés.
Les aidants et/ou les patients doivent être informés des modalités appropriées de conservation et d'élimination des médicaments non utilisés, afin d'éviter tout détournement (par exemple par des amis ou des membres de la famille).
Événements indésirables cardiovasculaires
Mort subite chez des patients présentant des anomalies cardiaques structurelles préexistantes ou d'autres troubles cardiaques graves
Enfants et adolescents : Des cas de mort subite ont été rapportés chez des enfants et adolescents prenant des psychostimulants, y compris chez des sujets présentant des anomalies cardiaques structurelles ou d'autres troubles cardiaques graves. Bien que certains troubles cardiaques graves entraînent eux-mêmes un risque accru de mort subite, les psychostimulants ne doivent généralement pas être utilisés chez les enfants ou adolescents présentant des anomalies cardiaques structurelles graves, une cardiomyopathie, des arythmies graves ou d'autres troubles cardiaques graves susceptibles de les rendre plus vulnérables aux effets sympathomimétiques d'un médicament psychostimulant.
Adultes : Des cas de mort subite, d'accident vasculaire cérébral et d'infarctus du myocarde ont été rapportés chez des adultes prenant des psychostimulants aux doses habituelles utilisées dans le traitement du TDAH. Bien que le rôle des psychostimulants dans ces cas soit également inconnu, les adultes sont plus susceptibles que les enfants de présenter des anomalies cardiaques structurelles graves, une cardiomyopathie, des arythmies graves, une maladie coronarienne ou d'autres troubles cardiaques graves. En général, les adultes présentant ces troubles ne doivent pas non plus être traités par des psychostimulants.
Hypertension et autres affections cardiovasculaires
Les médicaments psychostimulants peuvent provoquer une légère augmentation de la pression artérielle moyenne (environ 2 à 4 mmHg) et de la fréquence cardiaque moyenne (environ 3 à 6 bpm), et les augmentations peuvent être plus importantes chez certains patients. Même si ces modifications moyennes en soi ne devraient pas avoir de conséquences à court terme, tous les patients doivent être surveillés afin que des modifications plus importantes de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle puissent être détectées. La prudence est recommandée lors du traitement de patients dont les affections sous-jacentes pourraient être aggravées par des augmentations de la pression artérielle ou de la fréquence cardiaque, par exemple les patients présentant une hypertension préexistante ou une insuffisance cardiaque, ayant des antécédents récents d'infarctus du myocarde ou présentant des arythmies ventriculaires.
Il a été démontré que la lisdexamphétamine allonge l'intervalle QTc chez certains patients. Elle doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant un allongement de l'intervalle QTc, chez les patients traités par des médicaments affectant l'intervalle QTc, ou chez les patients présentant une maladie cardiaque préexistante pertinente ou des troubles hydro-électrolytiques.
L'utilisation du dimésylate de lisdexamphétamine est contre-indiquée chez les patients présentant une maladie cardiovasculaire symptomatique et chez les patients atteints d'hypertension artérielle modérée à sévère (voir rubrique Contre-indications). Comme la prévalence de l'hypertension augmente avec l'âge, une surveillance continue de la pression artérielle et de l'état cardiovasculaire est nécessaire pendant le traitement (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Cardiomyopathie
Des cas de cardiomyopathie ont été rapportés lors de l'utilisation régulière d'amphétamines. Des cas ont également été rapportés avec le dimésylate de lisdexamphétamine.
Évaluation de l'état cardiovasculaire chez les patients traités par des psychostimulants
Chez tous les patients pour lesquels un traitement par des psychostimulants est envisagé, une anamnèse détaillée (incluant les antécédents familiaux de mort subite ou d'arythmies ventriculaires) et un examen clinique approfondi doivent être réalisés pour rechercher la présence d'une cardiopathie ; si les résultats font suspecter une telle maladie, d'autres examens cardiaques (par exemple électrocardiogramme ou échographie cardiaque) doivent être effectués. Un bilan cardiaque doit être réalisé rapidement en cas d'apparition de symptômes tels que douleur thoracique à l'effort, syncope inexpliquée ou d'autres symptômes évocateurs d'une cardiopathie pendant le traitement par un psychostimulant.
Événements indésirables psychiatriques
Psychose préexistante
L'administration de psychostimulants peut exacerber les symptômes des troubles du comportement et de la pensée chez les patients présentant des troubles psychotiques préexistants.
Trouble bipolaire
Des précautions particulières doivent être prises en cas d'utilisation de psychostimulants pour le traitement du TDAH chez les patients présentant un trouble bipolaire coexistant en raison du risque possible de déclenchement d'un épisode mixte ou maniaque chez ces patients. Avant l'instauration du traitement par un psychostimulant chez des patients présentant des symptômes dépressifs, un dépistage approprié doit être réalisé afin de déterminer le risque de trouble bipolaire ; ce dépistage doit comprendre une anamnèse psychiatrique détaillée incluant les antécédents familiaux de suicide, de trouble bipolaire et de dépression.
Apparition de nouveaux symptômes psychotiques ou maniaques
L'apparition pendant le traitement de symptômes psychotiques ou maniaques, par exemple hallucinations, idées délirantes ou manie chez les enfants et adolescents n'ayant pas d'antécédents de trouble psychotique ou maniaque peut être causée par les psychostimulants utilisés aux doses habituelles. En cas de survenue de tels symptômes, un rôle causal possible du psychostimulant doit être envisagé et l'arrêt du traitement peut être approprié.
Agressivité
Un comportement agressif ou hostile est souvent observé chez les enfants et adolescents atteints de TDAH et des cas ont été rapportés dans les essais cliniques et depuis la commercialisation de certains médicaments indiqués dans le traitement du TDAH, y compris le dimésylate de lisdexamphétamine. Les psychostimulants peuvent provoquer un comportement agressif ou hostile. L'apparition ou l'aggravation d'un comportement agressif ou hostile doit être surveillée chez les patients qui commencent un traitement du TDAH.
Tics
Les psychostimulants peuvent exacerber les tics moteurs et verbaux et aggraver le syndrome de Gilles de la Tourette. Par conséquent, l'utilisation de médicaments psychostimulants doit être précédée d'une évaluation clinique afin de rechercher la présence de tics et de syndrome de Gilles de la Tourette chez l'enfant et sa famille.
Effets sur la croissance (taille et poids) à long terme
Enfants et adolescents de 6 à 17 ans
Les psychostimulants ont été associés à un ralentissement de la prise de poids et à une diminution de la taille définitive. La croissance doit être surveillée pendant le traitement par des psychostimulants et il peut être nécessaire d'interrompre le traitement chez les patients qui ne présentent pas la croissance ou la prise de poids attendue. La taille, le poids et l'appétit doivent être enregistrés au moins tous les 6 mois.
Dans une étude contrôlée menée chez des patients âgés de 6 à 17 ans, les variations moyennes (écart-type) de poids corporel après 7 semaines de traitement étaient de -2,35 (2,084) kg avec le dimésylate de lisdexamphétamine, de +0,87 (1,102) kg avec le placebo et de -1,36 (1,552) kg avec le chlorhydrate de méthylphénidate.
Adultes
Les psychostimulants ont été associés à une perte de poids. Le poids doit être surveillé pendant le traitement par des psychostimulants et il peut être nécessaire d'interrompre le traitement chez les patients qui présentent une perte de poids.
Crises convulsives
Des données cliniques indiquent que les psychostimulants peuvent abaisser le seuil épileptogène chez les patients ayant des antécédents de crises convulsives, chez les patients ayant des antécédents d'anomalies de l'EEG en l'absence de crises convulsives et, dans de très rares cas, chez les patients n'ayant pas d'antécédents de crises convulsives ni de signes d'épilepsie sur l'EEG. En cas d'apparition ou d'aggravation des crises convulsives, le traitement doit être arrêté.
Troubles visuels
Des difficultés d'accommodation et une vision trouble ont été rapportées lors du traitement par des psychostimulants.
Prescription et délivrance
Il convient de prescrire ou de délivrer la plus faible quantité possible de dimésylate de lisdexamphétamine afin de réduire au maximum le risque de surdosage.
Utilisation avec d'autres sympathomimétiques
Le dimésylate de lisdexamphétamine doit être utilisé avec précaution chez les patients traités par d'autres médicaments sympathomimétiques (voir rubrique Interactions).
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
INTERACTIONS |
Connectez-vous pour accéder à ce contenu
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse
La dexamphétamine, le métabolite actif de la lisdexamphétamine, traverse la barrière placentaire. Les données issues d'une étude de cohorte portant sur un total d'environ 5 570 grossesses exposées à l'amphétamine au cours du premier trimestre ne suggèrent pas une augmentation du risque de malformations congénitales. Les données issues d'une autre étude de cohorte portant sur environ 3 100 grossesses exposées à l'amphétamine au cours des 20 premières semaines de grossesse suggèrent une augmentation du risque de prééclampsie et de naissance prématurée. Les nouveau-nés exposés à l'amphétamine pendant la grossesse peuvent présenter des symptômes de sevrage.
Dans les études de reproduction animale, le dimésylate de lisdexamphétamine administré par voie orale à des rates et lapines gestantes n'a pas eu d'effet sur le développement embryonnaire ou fœtal ni sur la survie in utero (voir rubrique Sécurité préclinique). L'administration de dimésylate de lisdexamphétamine à de jeunes rats a entraîné des diminutions des paramètres de croissance aux expositions cliniquement pertinentes.
Le médecin doit parler du traitement par le dimésylate de lisdexamphétamine avec les patientes en âge de procréer. Le dimésylate de lisdexamphétamine ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice potentiel justifie le risque potentiel pour le fœtus.
Allaitement
Les amphétamines sont excrétées dans le lait maternel. Le dimésylate de lisdexamphétamine ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
Les effets du dimésylate de lisdexamphétamine sur la fertilité et le développement embryonnaire précoce n'ont pas été évalués dans les études de reproduction animale. Dans une étude chez le rat, l'amphétamine n'a pas eu d'effets délétères sur la fertilité (voir rubrique Sécurité préclinique). Les effets du dimésylate de lisdexamphétamine sur la fertilité humaine n'ont pas été étudiés.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Le dimésylate de lisdexamphétamine peut provoquer des sensations vertigineuses, une somnolence et des troubles visuels comprenant des difficultés d'accommodation et une vision floue. Ces effets pourraient avoir une influence modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent être informés de ces effets possibles et avertis que s'ils surviennent, ils doivent éviter les activités potentiellement dangereuses telles que la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines.
EFFETS INDÉSIRABLES |
Connectez-vous pour accéder à ce contenu
SURDOSAGE |
La libération prolongée de dexamphétamine après l'administration de dimésylate de lisdexamphétamine doit être prise en compte lors du traitement d'un surdosage.
Les manifestations d'un surdosage aigu d'amphétamines sont notamment : agitation, tremblements, hyperréflexie, respiration rapide, confusion, agressivité, hallucinations, états de panique, hyperthermie et rhabdomyolyse. La stimulation du système nerveux central est généralement suivie de fatigue et de dépression. Les effets cardiovasculaires comprennent arythmies, hypertension ou hypotension et collapsus circulatoire. Les symptômes gastro-intestinaux comprennent nausées, vomissements, diarrhée et crampes abdominales. L'issue fatale d'une intoxication est généralement précédée de convulsions et de coma.
Il n'existe pas d'antidote spécifique en cas de surdosage d'amphétamines. La prise en charge d'une intoxication aiguë par les amphétamines est essentiellement symptomatique et peut consister en l'administration de charbon actif, de purgatifs et de sédatifs.
La lisdexamphétamine et la dexamphétamine ne sont pas éliminées par la dialyse.
En cas de surdosage d'amphétamines, veuillez consulter un centre antipoison pour des conseils ou traiter selon les indications cliniques. La durée d'action prolongée de l'amphétamine devra être prise en compte lors du traitement d'un surdosage.
PHARMACODYNAMIE |
Connectez-vous pour accéder à ce contenu
PHARMACOCINÉTIQUE |
Connectez-vous pour accéder à ce contenu
SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Des études non cliniques sur le risque d'abus indiquent que le dimésylate de lisdexamphétamine peut produire des effets subjectifs chez le rat et le singe qui sont semblables à ceux du stimulant du SNC dexamphétamine, mais qui sont transitoires avec un délai d'apparition plus long, tandis que les effets de récompense, déterminés dans des études d'auto-administration, sont inférieurs à ceux du méthylphénidate ou de la cocaïne.
Dans les études de toxicologie en administration répétée, les principales observations étaient des modifications du comportement telles qu'une augmentation de l'activité typique de l'administration d'un psychostimulant, avec des réductions associées de la prise de poids, des paramètres de croissance et de la consommation alimentaire, considérées comme la conséquence d'une réponse pharmacologique excessive.
Le dimésylate de lisdexamphétamine n'a pas été génotoxique dans le test d'Ames et dans l'essai sur cellules de lymphome de souris in vitro ni dans l'essai des micronoyaux sur moelle osseuse de souris in vivo. Il n'a pas été mené d'études de cancérogenèse avec le dimésylate de lisdexamphétamine. Il n'a pas été observé de signes de carcinogénicité dans les études chez la souris et le rat au cours desquelles la d-,l-amphétamine (rapport d'énantiomères de 1/1) a été administrée dans l'alimentation pendant 2 ans à des doses allant jusqu'à 30 mg/kg/jour chez la souris mâle, 19 mg/kg/jour chez la souris femelle et 5 mg/kg/jour chez le rat mâle ou femelle.
Le dimésylate de lisdexamphétamine administré par voie orale à des rates gestantes à des doses allant jusqu'à 40 mg/kg/jour et à des lapines gestantes à des doses allant jusqu'à 120 mg/kg/jour n'a pas eu d'effet sur le développement embryonnaire ou fœtal ni sur la survie in utero.
Il a été démontré que l'administration aiguë de fortes doses d'amphétamine (d- ou d,l-) produisait des effets neurotoxiques durables chez les rongeurs, notamment des lésions irréversibles des fibres nerveuses. Toutefois, lors d'études définitives de toxicité juvénile menées avec le dimésylate de lisdexamphétamine chez le rat et le chien, aucune modification indésirable du système nerveux central n'est apparue. La signification de ces résultats pour l'Homme est inconnue.
L'amphétamine (rapport des énantiomères d-/l- de 3/1) administrée chez le rat à des doses allant jusqu'à 20 mg/kg/jour n'a pas eu d'effets délétères sur la fertilité ou sur le développement embryonnaire précoce.
Différentes études menées chez les rongeurs indiquent que l'exposition à l'amphétamine (d- ou d,l-) in utero ou dans les premiers temps de la période postnatale à des doses similaires à celles utilisées en clinique peut provoquer des modifications neurochimiques et des troubles du comportement à long terme. Les effets comportementaux rapportés sont des déficits d'apprentissage et de mémoire, une altération de l'activité locomotrice et des modifications de la fonction sexuelle. Il n'a pas été mené d'études similaires avec le dimésylate de lisdexamphétamine. Toutefois, une évaluation de la fertilité après l'arrêt du traitement par le dimésylate de lisdexamphétamine a été incluse dans une étude de toxicité sur des rats juvéniles, sans qu'aucun effet indésirable sur la fertilité ne soit observé.
DURÉE DE CONSERVATION |
2 ans
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
|
Non remboursable et non agréé Collect à la date du 04.07.2025 (demandes à l'étude).