Mise à jour : 21 juin 2017
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Parce que certains médicaments de chimiothérapie agissent en inhibant la multiplication cellulaire (pour lutter contre la croissance des tumeurs), ils ont également tendance à inhiber la multiplication d’autres cellules indispensables de notre corps : globules rouges et blancs, plaquettes sanguines, cellules de la peau et des muqueuses, cellules des bulbes pileux, par exemple.

Avant chaque cure de chimiothérapie, des prises de sang permettent de vérifier les concentrations sanguines de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes. En dessous d'un certain seuil, la séance de chimiothérapie peut être remise à plus tard. On parle d’ « aplasie » lorsque se produit, une à trois semaines après une chimiothérapie, une baisse importante et simultanée du nombre de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes.

Lutter contre l'anémie liée aux chimiothérapies

Lorsqu’un traitement de chimiothérapie bloque ou ralentit la production de nouveaux globules rouges, le patient souffre d’anémie. Parce que les globules rouges sont chargés de transporter l’oxygène depuis les poumons jusqu’aux organes, l’anémie se traduit par de la fatigue (qui n’est pas soulagée par le repos), un essoufflement à l’effort et une pâleur des muqueuses.

Si vous ressentez ce type de symptômes, il est important de consulter rapidement votre médecin traitant. Il pourra décider de vous prescrire des injections d’érythropoïétine, un facteur de croissance qui stimule la production de globules rouges par la moelle osseuse. Dans certains cas particulièrement graves, une transfusion sanguine peut être nécessaire.

Lutter contre l'effet de la chimiothérapie sur les globules blancs (leucopénie)

Lorsque la multiplication des globules blancs est inhibée par les médicaments de chimiothérapie, on parle de « leucopénie » ou de « neutropénie ». La leucopénie augmente le risque d’infection, les globules blancs étant impliqués dans la réponse immunitaire. Elle survient le plus souvent entre le huitième et le douzième jour qui suit la chimiothérapie.

En cas de fièvre (plus de 38,5°C ou plus de 38°C pendant plus de six heures) ou si vous ne vous sentez pas bien (frissons, diarrhées ou vomissements importants), mieux vaut consulter immédiatement votre médecin traitant. Si vous souffrez de leucopénie, il sera peut-être nécessaire de vous prescrire des injections de facteurs de croissance destinés à stimuler la production des globules blancs par le moelle osseuse.

Lutter contre l'effet de la chimiothérapie sur les plaquettes sanguines (thrombopénie)

Comme les globules rouges et blancs, le nombre de plaquettes sanguines dans le sang peut diminuer lors de chimiothérapie anticancéreuse. On parle alors de « thrombopénie ». Parce que les plaquettes sanguines sont un élément essentiel de la coagulation sanguine, leur diminution en deçà d’une certaine concentration sanguine augmente le risque de saignements, d’ecchymoses (« bleus »), d’hématomes (poche de sang sous la peau ou dans un organe), voire d’hémorragie.

Si vous avez l’impression de saigner plus longtemps ou d’avoir fréquemment des bleus, parlez-en rapidement avec votre médecin traitant. Parfois, il est nécessaire de pratiquer une transfusion de sang ou de plaquettes.

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