Mise à jour : 29 mars 2024

LIBTAYO 350 mg sol diluer p perf

Commercialisé

Sommaire

Documents de référence
  • Guide Affection de Longue Durée (3)
  • Synthèse d'avis HAS (6)
  • Avis de la transparence (SMR/ASMR) (17)

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SYNTHÈSE

▼Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique Effets indésirables pour les modalités de déclaration des effets indésirables.

Classification pharmacothérapeutique VIDAL
Cancérologie - Hématologie > Antinéoplasiques > Anticorps monoclonaux > AcM anti-PD-1 (Cémiplimab)
Classification ATC
ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS > ANTINEOPLASIQUES > ANTICORPS MONOCLONAUX ET ANTICORPS-MEDICAMENTS CONJUGUES > INHIBITEURS DE PD-1/PDL-1 (PROGRAMMED CELL DEATH PROTEIN 1/DEATH LIGAND 1) (CEMIPLIMAB)
Substance

cémiplimab

Excipients
histidine, histidine chlorhydrate monohydrate, saccharose, proline, polysorbate 80, eau ppi
Présentation
LIBTAYO 350 mg S diluer perf Fl/7 ml (50 mg/ml)

Cip : 3400955067283

Modalités de conservation : Avant ouverture : 2° < t < 8° durant 36 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver au réfrigérateur, Conserver dans son emballage, Ne pas congeler)

Commercialisé

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution à diluer pour perfusion (limpide à légèrement opalescente, incolore à jaune pâle, peut contenir des traces de particules translucides à blanches ; stérile, avec un pH de 6,0 et une osmolalité comprise entre 300 et 360 mmol/kg).

Flacon de 350 mg dans une solution de 7 ml, à usage unique. Boîte unitaire.

COMPOSITION

Un ml de solution à diluer contient 50 mg de cémiplimab.

Chaque flacon contient 350 mg de cémiplimab dans 7 ml.

Le cémiplimab est produit par la technologie de l'ADN recombinant dans des cellules ovariennes de hamster chinois (cellules CHO [Chinese hamster ovary]) en culture en suspension.


Excipients :

L-histidine, chlorhydrate de L-histidine monohydraté, saccharose, L-proline, polysorbate 80, eau pour préparations injectables.


INDICATIONS

Carcinome épidermoïde cutané

LIBTAYO est indiqué en monothérapie pour le traitement de patients adultes atteints d'un carcinome épidermoïde cutané métastatique ou localement avancé (CECm ou CECla) qui ne sont pas candidats à une chirurgie curative ni à une radiothérapie curative.

Carcinome basocellulaire

LIBTAYO est indiqué en monothérapie pour le traitement de patients adultes atteints d'un carcinome basocellulaire localement avancé ou métastatique (CBCla ou CBCm) ayant progressé ou présentant une intolérance à un inhibiteur de la voie Hedgehog (IHH).

Cancer bronchopulmonaire non à petites cellules

LIBTAYO est indiqué en monothérapie pour le traitement de première ligne de patients adultes atteints d'un cancer bronchopulmonaire non à petites cellules (CBNPC) exprimant PD-L1 (dans ≥ 50 % des cellules tumorales) sans altérations du gène EGFR, ALK ou ROS1, et qui ont :

  • un CBNPC localement avancé et ne sont pas candidats à une radiochimiothérapie, ou
  • un CBNPC métastatique.

LIBTAYO est indiqué en association à une chimiothérapie à base de sels de platine pour le traitement de première ligne de patients adultes atteints d'un cancer bronchopulmonaire non à petites cellules (CBNPC) exprimant PD-L1 (dans ≥ 1 % des cellules tumorales) sans altérations du gène EGFR, ALK ou ROS1, et qui ont :

  • un CBNPC localement avancé et ne sont pas candidats à une radiochimiothérapie, ou
  • un CBNPC métastatique.

Cancer du col de l'utérus

LIBTAYO est indiqué en monothérapie pour le traitement de patientes adultes atteintes d'un cancer du col de l'utérus récidivant ou métastatique et présentant une progression de la maladie pendant ou après une chimiothérapie à base de sels de platine.


POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

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CONTRE-INDICATIONS

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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

Traçabilité

Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom du produit administré et le numéro du lot doivent être clairement consignés.

Effets indésirables à médiation immunitaire

Des effets indésirables à médiation immunitaire graves et fatals ont été observés avec le cémiplimab (voir rubrique Posologie et mode d'administration et Effets indésirables). Ces réactions à médiation immunitaire peuvent impliquer n'importe quel système d'organes. Des réactions à médiation immunitaire peuvent se manifester à tout moment pendant le traitement par le cémiplimab. Cependant, des effets indésirables à médiation immunitaire peuvent aussi apparaître après l'arrêt du cémiplimab.

Les recommandations concernant les effets indésirables à médiation immunitaire s'appliquent au cémiplimab indépendamment du fait qu'il soit administré en monothérapie ou en association à une chimiothérapie.

Chez les patients traités par le cémiplimab ou par d'autres inhibiteurs du PD-1/PD-L1, des effets indésirables à médiation immunitaire affectant plus d'un système d'organes peuvent survenir simultanément, tels que la myosite et la myocardite ou la myasthénie grave.

Surveiller les patients pour détecter tout signe et symptôme d'effets indésirables à médiation immunitaire. Les effets indésirables à médiation immunitaire doivent être pris en charge en adaptant le traitement par le cémiplimab, en instaurant un traitement hormonal substitutif (si cela est cliniquement indiqué) et en administrant une corticothérapie. En cas de suspicion d'effets indésirables à médiation immunitaire, une évaluation appropriée doit être conduite afin de confirmer un effet indésirable à médiation immunitaire et exclure d'autres causes, dont l'infection. En fonction de la gravité de l'effet indésirable, le traitement par le cémiplimab doit être suspendu ou définitivement arrêté (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Pneumopathie inflammatoire à médiation immunitaire

Des pneumopathies inflammatoires à médiation immunitaire, définies comme nécessitant l'utilisation de corticoïdes en l'absence d'une étiologie alternative identifiée, parfois d'issue fatale, ont été observées chez des patients recevant du cémiplimab (voir rubrique Effets indésirables). Les patients doivent être surveillés pour détecter tout signe et symptôme de pneumopathie inflammatoire et les causes autres que la pneumopathie inflammatoire à médiation immunitaire doivent être exclues. Les patients ayant une suspicion de pneumopathie inflammatoire doivent réaliser une évaluation radiologique en fonction de la clinique, leur traitement par le cémiplimab doit être adapté, et une corticothérapie doit leur être administrée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Colite à médiation immunitaire

Une diarrhée ou une colite à médiation immunitaire, définie comme nécessitant l'utilisation de corticoïdes en l'absence d'une étiologie alternative identifiée, a été observée chez des patients recevant du cémiplimab (voir rubrique Effets indésirables). Les patients doivent être surveillés pour détecter tout signe et symptôme de diarrhée ou de colite, leur traitement par le cémiplimab doit être adapté, et des anti-diarrhéiques ainsi qu'une corticothérapie doivent leur être administrés (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Hépatite à médiation immunitaire

Une hépatite à médiation immunitaire, définie comme nécessitant l'utilisation de corticoïdes en l'absence d'une étiologie alternative identifiée, parfois fatale, a été observée chez des patients recevant du cémiplimab (voir rubrique Effets indésirables). Les patients doivent être surveillés pour détecter toute modification de la fonction hépatique, avant le traitement puis régulièrement par la suite en fonction de la clinique. Le traitement par le cémiplimab doit être adapté et une corticothérapie doit être administrée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Troubles endocriniens à médiation immunitaire

Des troubles endocriniens à médiation immunitaire, définis comme des endocrinopathies apparues sous traitement, en l'absence d'une étiologie alternative identifiée, ont été observés chez des patients recevant du cémiplimab (voir rubrique Effets indésirables).

Troubles thyroïdiens (hypothyroïdie/hyperthyroïdie/thyroïdite)

Des troubles thyroïdiens à médiation immunitaire ont été observés chez des patients recevant du cémiplimab. Une thyroïdite peut être présente avec ou sans altération des tests explorant la fonction thyroïdienne. Une hypothyroïdie peut faire suite à une hyperthyroïdie. Les troubles thyroïdiens peuvent survenir à tout moment au cours du traitement. Les altérations de la fonction thyroïdienne doivent être surveillées chez les patients, au début du traitement puis régulièrement par la suite, en fonction de la clinique (voir rubrique Effets indésirables). Les patients doivent recevoir un traitement hormonal substitutif (si cela est indiqué) et leur traitement par cémiplimab doit être adapté. L'hyperthyroïdie doit être prise en charge selon les pratiques médicales standardisées (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Hypophysite

Une hypophysite à médiation immunitaire a été observée chez des patients recevant du cémiplimab (voir rubrique Effets indésirables). Les patients doivent être surveillés pour déceler tout signe et symptôme d'hypophysite, leur traitement par le cémiplimab doit être adapté, une corticothérapie et un traitement hormonal substitutif doivent leur être administrés si cliniquement indiqué (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Insuffisance surrénalienne

Une insuffisance surrénalienne a été observée chez des patients recevant du cémiplimab (voir rubrique Effets indésirables). Les patients doivent être surveillés pour détecter tout signe et symptôme d'insuffisance surrénalienne pendant et après le traitement, leur traitement par le cémiplimab doit être adapté, une corticothérapie et un traitement hormonal substitutif doivent leur être administrés si cliniquement indiqué (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Diabète de type 1

Un diabète de type 1 à médiation immunitaire, pouvant inclure des cas d'acidocétose diabétique, a été observé chez des patients recevant du cémiplimab (voir rubrique Effets indésirables). Les patients doivent être surveillés pour détecter les hyperglycémies et tout signe et symptôme de diabète. Un traitement par hypoglycémiants oraux ou insuline doit être instauré et leur traitement par le cémiplimab doit être adapté (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Effets indésirables cutanés à médiation immunitaire

Des effets indésirables cutanés à médiation immunitaire, définis comme nécessitant l'utilisation de corticoïdes systémiques en l'absence d'une étiologie alternative identifiée, incluant des effets indésirables cutanés graves (EICG), comme le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et la nécrolyse épidermique toxique (NET) (dans certains cas avec une issue fatale), et d'autres réactions cutanées comme des éruptions cutanées, un érythème polymorphe, une pemphigoïde, ont été rapportés en association avec un traitement par le cémiplimab (voir rubrique Effets indésirables).

Les patients doivent être surveillés pour détecter toute manifestation de réactions cutanées sévères et exclure d'autres causes. Le traitement par le cémiplimab doit être adapté et une corticothérapie doit être administrée (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Pour les signes et symptômes de SSJ et NET, prendre en charge le patient avec une adaptation posologique (voir rubrique Posologie et mode d'administration), et diriger le patient vers une unité spécialisée pour évaluation et traitement.

Des cas de SSJ, de NET fatale et de stomatite sont survenus après l'administration d'une dose unique de cémiplimab chez des patients précédemment exposés à l'idélalisib, qui participaient à un essai clinique évaluant le cémiplimab dans le lymphome non hodgkinien (LNH) et qui avaient récemment été exposés à des antibiotiques sulfamidés (voir rubrique Effets indésirables). Les patients doivent être pris en charge par une adaptation du traitement par le cémiplimab et une corticothérapie tel que décrit ci-dessus (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Néphrite à médiation immunitaire

Une néphrite à médiation immunitaire, définie comme nécessitant l'utilisation de corticoïdes en l'absence d'une étiologie alternative, a été observée (dans un cas avec une issue fatale) chez des patients recevant du cémiplimab (voir rubrique Effets indésirables). Surveiller les patients pour rechercher toute modification de la fonction rénale. Le traitement par le cémiplimab doit être adapté et une corticothérapie doit être administrée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Autres effets indésirables à médiation immunitaire

D'autres effets indésirables à médiation immunitaire, fatals ou mettant en jeu le pronostic vital, ont été observés chez des patients recevant du cémiplimab, notamment des cas d'encéphalomyélite paranéoplasique, de méningite, de myosite, et de myocardite (voir rubrique Effets indésirables pour les autres effets indésirables à médiation immunitaire).

Une cystite non infectieuse a été rapportée avec d'autres inhibiteurs du PD-1/PD-L1.

Evaluer les effets indésirables à médiation immunitaire suspectés afin d'exclure les autres causes. Les patients doivent être surveillés afin de détecter tout signe et symptôme d'effets indésirables à médiation immunitaire. Le traitement par le cémiplimab doit être adapté et une corticothérapie doit être administrée si cliniquement indiqué (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).

Un rejet de greffe d'organe solide a été signalé après la mise sur le marché chez des patients traités par inhibiteurs du PD-1. Le traitement par cémiplimab est susceptible d'augmenter le risque de rejet chez les bénéficiaires d'une greffe d'organe solide. Il convient de prendre en considération le rapport entre les bénéfices du traitement par cémiplimab et le risque de rejet d'organe chez ces patients. Des cas de maladie du greffon contre l'hôte (GVHD), ont été signalés après la mise sur le marché chez des patients traités par inhibiteurs du PD-1/PD-L1 en association à une greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques.

La lymphohistiocytose hémophagocytaire (LHH) a été rapportée chez des patients recevant du cémiplimab (voir section Effets indésirables). Les patients doivent être surveillés afin de détecter tout signe clinque et symptôme de LHH. Si la LHH est confirmée, l'administration du cémiplimab doit être interrompue et le traitement pour la LHH instauré (voir section Posologie et mode d'administration).

Réactions liées à la perfusion

Le cémiplimab peut entraîner des réactions liées à la perfusion sévères ou menaçant le pronostic vital (voir rubrique Effets indésirables). Les patients doivent être surveillés pour détecter tout signe et symptôme de réaction liée à la perfusion. Le traitement par le cémiplimab doit être adapté et une corticothérapie doit être administrée. Le traitement par le cémiplimab doit être interrompu ou le débit de la perfusion ralenti en cas de réactions liées à la perfusion d'intensité légère à modérée. La perfusion doit être arrêtée et le traitement par le cémiplimab définitivement arrêté en cas de réactions liées à la perfusion sévères (de grade 3) ou menaçant le pronostic vital (de grade 4) (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Patients exclus des études cliniques

Les patients présentant des infections actives, immunodéprimés, ayant des antécédents de maladies auto-immunes, présentant un indice fonctionnel ECOG ≥ 2 ou ayant des antécédents de pneumopathie interstitielle diffuse n'ont pas été inclus. Pour la liste complète des patients exclus des études cliniques, voir rubrique Pharmacodynamie.

En l'absence de données, le cémiplimab doit être utilisé avec précaution chez ces populations après évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque pour le patient.


INTERACTIONS

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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

Femmes en âge de procréer

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par le cémiplimab et au moins 4 mois après la dernière dose de cémiplimab.

Grossesse

Aucune étude sur la reproduction animale n'a été menée avec le cémiplimab. On ne dispose d'aucune donnée sur l'utilisation du cémiplimab chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont démontré que l'inhibition de la voie PD-1/PD-L1 peut augmenter le risque de rejet immunologique du fœtus en développement et ainsi la mort du fœtus (voir rubrique Sécurité préclinique).

L'IgG4 humaine est connue pour traverser la barrière placentaire. Le cémiplimab étant une IgG4, il existe un risque potentiel de transmission de la mère au fœtus en développement. L'utilisation du cémiplimab n'est pas recommandé pendant la grossesse ni chez les femmes en âge de procréer qui n'utilisent pas une méthode de contraception efficace, sauf si le bénéfice clinique est évalué comme étant supérieur au risque potentiel.

Allaitement

On ne sait pas si le cémiplimab est excrété dans le lait maternel. Dans la mesure où il est connu que les anticorps (notamment l'IgG4) sont sécrétés dans le lait maternel, un risque pour les nouveau-nés/nourrissons allaités ne peut être exclu.

Si une femme décide d'être traitée par le cémiplimab, elle devra être informée de ne pas allaiter pendant son traitement par le cémiplimab et au moins 4 mois après la dernière dose de cémiplimab.

Fertilité

Il n'existe pas de donnée clinique sur les effets possibles de l'utilisation du cémiplimab sur la fertilité. Aucun effet n'a été observé sur les paramètres d'évaluation de la fertilité ou sur les organes de reproduction masculins ou féminins au cours d'une étude d'évaluation de la fertilité avec administration répétée de 3 mois menée chez des singes cynomolgus sexuellement matures.


CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

Le cémiplimab a un effet négligeable ou nul sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Des cas de fatigue ont été rapportés suite au traitement par le cémiplimab (voir rubrique Effets indésirables).


EFFETS INDÉSIRABLES

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SURDOSAGE

En cas de surdosage, les patients doivent être rigoureusement surveillés pour détecter tout signe ou symptôme d'effet indésirable, et un traitement symptomatique adapté doit être instauré.


PHARMACODYNAMIE

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PHARMACOCINÉTIQUE

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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE

Aucune étude évaluant le potentiel carcinogène ou génotoxique du cémiplimab n'a été réalisée. Aucune étude sur la reproduction animale n'a été menée avec le cémiplimab (voir rubrique Fertilité/Grossesse/Allaitement). Comme indiqué dans la littérature, la voie de signalisation PD-1/PD-L1 joue un rôle dans le maintien de la grossesse en maintenant la tolérance immunologique et des études ont montré que le blocage des récepteurs PD-1 aboutissait à une interruption précoce de la grossesse. L'augmentation de l'avortement et/ou de la résorption fœtale spontanés chez les animaux à expression restreinte de PD-L1 (anticorps monoclonaux knock-out ou anti-PD-1/PD-L1) a été démontrée chez la souris et le singe. Ces espèces animales ont une interface mère-fœtus similaire à celle des humains.


INCOMPATIBILITÉS

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés dans la rubrique Elimination/Manipulation.


DURÉE DE CONSERVATION

Flacon non ouvert

3 ans.

Après ouverture

Une fois ouvert, le médicament devra être dilué et perfusé immédiatement (voir la rubrique Elimination/Manipulation pour les instructions de dilution du médicament avant administration).

Après préparation de la perfusion

Une fois préparée, administrez immédiatement la solution diluée. Si la solution diluée n'est pas administrée immédiatement, elle peut être temporairement conservée :

  • à une température ambiante ne dépassant pas 25 °C pendant 8 heures maximum à compter de l'heure de la préparation de la perfusion jusqu'à la fin de la perfusion.
    ou
  • au réfrigérateur, entre 2 °C et 8 °C pendant 24 heures maximum à compter de l'heure de préparation de la perfusion jusqu'à la fin de la perfusion. Ne pas congeler. Laissez la solution diluée revenir à température ambiante avant administration.

PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

Flacon non ouvert

À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).

Ne pas congeler.

À conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de la lumière.

Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture ou dilution, voir la rubrique Durée de conservation.


PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION

Préparation et administration

  • Inspectez visuellement le médicament pour vérifier l'absence de particules ou de coloration anormale avant l'administration. LIBTAYO est une solution limpide à légèrement opalescente, incolore à jaune pâle pouvant contenir des traces de particules translucides à blanches.
  • Eliminez le flacon si vous remarquez que la solution est trouble, présente une coloration anormale ou contient des particules externes autres que quelques particules translucides à blanches.
  • Ne secouez pas le flacon.
  • Prélevez 7 ml (350 mg) du ou des flacons de LIBTAYO et transférez dans une poche de perfusion intraveineuse contenant 9 mg/ml de chlorure de sodium (0,9 %) injectable ou 50 mg/ml de glucose (5 %) injectable. Retournez délicatement afin de mélanger la solution diluée. Ne secouez pas la solution. La concentration finale de la solution diluée doit être comprise entre 1 mg/ml et 20 mg/ml.
  • LIBTAYO est administré par perfusion intraveineuse sur 30 minutes via une tubulure contenant un filtre stérile, apyrogène, à faible fixation protéique, en ligne ou additionnel (taille de pores de 0,2 micron à 5 microns).
  • N'administrez pas simultanément d'autres médicaments par la même ligne de perfusion.

LIBTAYO est réservé à un usage unique. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

Liste I
Médicament réservé à l’usage hospitalier.
Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou aux médecins compétents en cancérologie.
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
AMM
EU/1/19/1376/001 ; CIP 3400955067283 (Fl/7 ml (50 mg/ml)).
Agréé Collect dans les indications :
  • Carcinome épidermoïde cutané : en monothérapie pour le traitement de patients adultes atteints d'un carcinome épidermoïde cutané métastatique ou localement avancé (CECm ou CECla) qui ne sont pas candidats à une chirurgie curative ni à une radiothérapie curative.
  • Carcinome basocellulaire : en monothérapie pour le traitement de patients adultes atteints d'un carcinome basocellulaire localement avancé ou métastatique (CBCla ou CBCm) ayant progressé ou présentant une intolérance à un inhibiteur de la voie Hedgehog (IHH).

Agréé Collect et inscrit sur la liste des spécialités prises en charge en sus des GHS dans l’indication :
  • En monothérapie pour le traitement de 1ère ligne de patients adultes atteints d'un cancer bronchopulmonaire non à petites cellules (CBNPC) exprimant PD-L1 (dans ≥ 50 % des cellules tumorales) sans altérations du gène EGFR, ALK ou ROS1 qui ont : un CBNPC localement avancé et qui ne sont pas candidats à une radiochimiothérapie, ou un CBNPC métastatique.
Agréé Collect dans l’indication « en monothérapie, dans le traitement de patientes adultes atteintes d'un cancer du col de l'utérus récidivant ou métastatique et présentant une progression pendant ou après une chimiothérapie à base de platine » et inscrit sur la liste des spécialités prises en charge en sus des GHS « chez les patientes atteintes d'un cancer du col de l'utérus récidivant ou métastatique et ayant une progression de la maladie pendant ou après une chimiothérapie à base de platine sans que celle-ci ait été associée au pembrolizumab ».
 
Non agréé Collect (demande à l'étude à la date du 22.12.2023) dans l' indication :
  • En association à une chimiothérapie à base de sels de platine, traitement de première ligne de patients adultes atteints d'un cancer bronchopulmonaire non à petites cellules (CBNPC) exprimant PD-L1 (dans ≥ 1 % des cellules tumorales) sans altérations du gène EGFR, ALK ou ROS1, et qui ont :

    • un CBNPC localement avancé et ne sont pas candidats à une radiochimiothérapie, ou
    • un CBNPC métastatique.

Titulaire de l'AMM : Regeneron Ireland Designated Activity Company (DAC), One Warrington Place, Dublin 2, D02 HH27.

Laboratoire

Regeneron France SAS
16, place de l'Iris. 92400 Courbevoie
Voir la fiche laboratoire
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