Mise à jour : 19 novembre 2024

KIOVIG 100 mg/ml sol p perf

Commercialisé

Sommaire

Documents de référence
  • Avis de la transparence (SMR/ASMR) (8)
Synthèse
Classification pharmacothérapeutique VIDAL
Immunologie - Transplantation (Immunomodulateurs)
Infectiologie - Parasitologie > Vaccins, immunothérapie > Immunothérapie > Immunoglobulines humaines (Immunoglobulines humaines polyvalentes/Infectiologie)
Neurologie (Syndrome de Guillain Barré)
Classification ATC
ANTI-INFECTIEUX GENERAUX A USAGE SYSTEMIQUE > IMMUNSERUMS ET IMMUNOGLOBULINES > IMMUNOGLOBULINES > IMMUNOGLOBULINES HUMAINES POLYVALENTES (IMMUNOGLOBULINES HUMAINES POLYVALENTES, POUR ADMINISTRATION INTRAVASCULAIRE)
Substance

immunoglobulines humaines normales

Excipients
glycine, eau ppi
Présentations
KIOVIG 100 mg/ml S perf Fl/100ml

Cip : 3400937327558

Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 24 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage, Ne pas congeler)

Commercialisé
KIOVIG 100 mg/ml S perf Fl/10ml

Cip : 3400937327268

Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 24 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage, Ne pas congeler)

Commercialisé
KIOVIG 100 mg/ml S perf Fl/200ml

Cip : 3400937328449

Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 24 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage, Ne pas congeler)

Commercialisé
KIOVIG 100 mg/ml S perf Fl/25ml

Cip : 3400937327329

Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 24 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage, Ne pas congeler)

Commercialisé
KIOVIG 100 mg/ml S perf Fl/300ml

Cip : 3400957778453

Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 24 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage, Ne pas congeler)

Commercialisé
KIOVIG 100 mg/ml S perf Fl/50ml

Cip : 3400937327497

Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 24 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage, Ne pas congeler)

Commercialisé
Source : RCP du 15/09/2023
Monographie

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution pour perfusion (claire ou légèrement opalescente, et incolore ou jaune pâle).
Flacon de 25 ml, 50 ml, 100 ml, 200 ml ou 300 ml. Boîte de 1.

COMPOSITION

Immunoglobuline humaine normale (IgIV)*

Un ml contient :

Immunoglobuline humaine normale : 100 mg
(pureté d'au moins 98 % IgG)

Chaque flacon de 25 ml contient 2,5 g d'immunoglobuline humaine normale.
Chaque flacon de 50 ml contient 5 g d'immunoglobuline humaine normale.
Chaque flacon de 100 ml contient 10 g d'immunoglobuline humaine normale.
Chaque flacon de 200 ml contient 20 g d'immunoglobuline humaine normale.
Chaque flacon de 300 ml contient 30 g d'immunoglobuline humaine normale.

Distribution des sous-classes d'IgG (valeurs approximatives) :

  • IgG1 ≥ 56,9 %
  • IgG2 ≥ 26,6 %
  • IgG3 ≥ 3,4 %
  • IgG4 ≥ 1,7 %

La teneur maximale en IgA est de 140 microgrammes/ml.

* Produite à partir du plasma de donneurs humains.


Excipients :

Glycine, eau pour préparations injectables.


INDICATIONS

Traitement substitutif chez les adultes et les enfants et adolescents (0 à 18 ans) dans les cas suivants :

  • Déficits immunitaires primitifs (DIP) avec altération de la production d'anticorps (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
  • Déficits immunitaires secondaires (DIS) chez les patients souffrant d'infections sévères ou récurrentes, sous traitement antibiotique inefficace et présentant soit un déficit avéré en anticorps spécifiques (DAAS)*, soit un taux d'IgG < 4 g/l.

* DAAS = défaut de réponse vaccinale définie par au moins un doublement du titre des anticorps IgG après un vaccin pneumococcique utilisant des antigènes polypeptidiques et polysaccharidiques.

Traitement immunomodulateur chez les adultes et les enfants et adolescents (0 à 18 ans) dans les cas suivants :

  • Thrombocytopénie immune primaire en cas de risque élevé d'hémorragie ou avant un acte chirurgical pour corriger le taux de plaquettes.
  • Syndrome de Guillain-Barré.
  • Maladie de Kawasaki (en association avec de l'acide acétylsalicylique ; voir rubrique Posologie et mode d'administration).
  • Polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC).
  • Neuropathie motrice multifocale (NMM).

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

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CONTRE-INDICATIONS

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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

Réactions aux perfusions

Certains effets indésirables sévères (par exemple céphalées, bouffées congestives, frissons, myalgie, râles sibilants, tachycardie, lombalgies, nausées et hypotension) peuvent être liés au débit de perfusion. Le débit de perfusion recommandé décrit à la rubrique Posologie et mode d'administration doit être scrupuleusement respecté. Les patients doivent être attentivement suivis et étroitement surveillés afin de détecter tout symptôme éventuel, et ce pendant toute la durée de la perfusion.

Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment :

  • en cas de débit de perfusion élevé ;
  • chez les patients recevant pour la première fois de l'immunoglobuline humaine normale ou, dans de rares cas, en cas de changement de produit à base d'immunoglobuline humaine normale ou si la dernière perfusion remonte à une longue période ;
  • chez les patients atteints d'une infection non traitée ou d'une inflammation chronique sous-jacente.

Précautions d'emploi

Les complications potentielles peuvent souvent être évitées en s'assurant que les patients :

  • ne sont pas sensibles à l'immunoglobuline humaine normale en injectant initialement le produit lentement (0,5 ml/kg de poids corporel/h) ;
  • sont suivis pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter d'éventuels symptômes. En particulier lorsqu'ils reçoivent des immunoglobulines humaines normales pour la première fois, dans le cas d'un changement de produit ou lorsque la dernière perfusion remonte à une longue période, ces patients doivent être suivis à l'hôpital pendant toute la durée de la première administration et pendant l'heure qui suit la fin de la perfusion, afin de détecter d'éventuels effets indésirables. Tous les autres patients devront être surveillés pendant au moins 20 minutes après la perfusion.

Chez tous les patients, l'administration d'IgIV requiert :

  • une hydratation appropriée avant le début de la perfusion d'IgIV ;
  • une surveillance de la diurèse ;
  • une surveillance de la créatininémie ;
  • une surveillance des signes et symptômes de thrombose ;
  • une évaluation de la viscosité sanguine chez les patients présentant un risque d'hyperviscosité ;
  • d'éviter l'utilisation concomitante de diurétiques de l'anse (voir rubrique Interactions).

En cas d'effets indésirables, le débit d'administration doit être réduit ou la perfusion arrêtée.

Le traitement requis dépend de la nature et de la sévérité des effets indésirables.

Si la dilution de KIOVIG pour atteindre des concentrations plus faibles est nécessaire pour des patients atteints de diabète sucré, l'utilisation d'une solution de glucose à 5 % pour la dilution doit être reconsidérée.

Hypersensibilité

Les réactions d'hypersensibilité sont rares.

Une anaphylaxie peut se développer chez les patients :

  • ayant des IgA indétectables et présentant des anticorps anti-IgA ;
  • ayant toléré un traitement antérieur par immunoglobuline humaine normale.

En cas de choc, le traitement symptomatique standard relatif à l'état de choc doit être instauré.

Thrombo-embolie

Cliniquement, l'existence d'un lien est reconnue entre l'administration d'IgIV et des réactions thromboemboliques, comme par exemple l'infarctus du myocarde, l'accident vasculaire cérébral (y compris l'ictus), l'embolie pulmonaire et les thromboses veineuses profondes. Ces évènements sont probablement liés à une élévation relative de la viscosité sanguine due à un apport important en immunoglobuline chez les patients à risques. Toutes les précautions doivent être prises lors de la prescription et de la perfusion d'IgIV chez les patients obèses, chez les patients présentant des facteurs de risques thrombotiques pré-existants (tels que des antécédents d'athérosclérose, des facteurs de risques cardiovasculaires multiples, un âge avancé, des troubles du débit cardiaque, une hypertension, une utilisation d'œstrogènes, un diabète sucré et des antécédents de maladies vasculaires ou d'épisodes thrombotiques, chez les patients atteints de troubles thromboemboliques acquis ou héréditaires, des troubles d'hypercoagulation, chez les patients ayant des périodes d'immobilisation prolongées, chez les patients sévèrement hypovolémiques, chez les patients ayant des maladies entraînant une augmentation de la viscosité sanguine, chez les patients possédant un cathéter vasculaire à demeure et chez les patients recevant des perfusions rapides et à fortes doses).

Une hyperprotéinémie, une augmentation de la viscosité sérique et une pseudohyponatrémie relative consécutive peuvent survenir chez les patients traités par IgIV. Cela doit être pris en compte par les médecins car l'instauration d'un traitement pour l'hyponatrémie vraie (visant à diminuer l'eau sans sérum) chez ces patients peut entraîner une augmentation supplémentaire de la viscosité sérique et une prédisposition éventuelle aux événements thromboemboliques.

Chez les patients à risque de réactions thromboemboliques, les médicaments à base d'IgIV doivent être administrés au minimum de la dose et du débit de perfusion possibles.

Insuffisance rénale aiguë

Des cas d'insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients suivant une thérapie à base d'IgIV, notamment : insuffisance rénale aiguë, nécrose tubulaire aiguë, néphropathie tubulaire proximale et néphrose osmotique. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, tels qu'une insuffisance rénale pré-existante, un diabète sucré, une hypovolémie, un surpoids, une administration concomitante de médicaments néphrotoxiques, un âge supérieur à 65 ans, une septicémie, une hyperviscosité ou une paraprotéinémie.

Les paramètres rénaux doivent être évalués avant la perfusion d'IgIV, en particulier chez les patients jugés comme présentant un risque potentiel accru de développer une insuffisance rénale aiguë, puis de nouveau à des intervalles appropriés.

Chez les patients à risque d'insuffisance rénale aiguë, les médicaments à base d'IgIV doivent être administrés au minimum de la dose et du débit de perfusion possibles. En cas d'atteinte rénale, une interruption du traitement par IgIV doit être envisagée.

Bien que ces cas de dysfonctionnement rénal et d'insuffisance rénale aiguë aient été associés à l'utilisation de nombreuses spécialités d'IgIV contenant divers excipients tels que du saccharose, du glucose et du maltose, celles contenant du saccharose comme stabilisant représentent la plus large part. Chez les patients à risque, l'utilisation de médicaments à base d'IgIV ne contenant pas ces excipients doit être envisagée. KIOVIG ne contient pas de saccharose, de glucose ni de maltose.

Syndrome de détresse respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI)

Chez les patients sous IgIV (y compris KIOVIG), des cas d'œdème pulmonaire aigu non cardiogénique (syndrome de détresse respiratoire aigu post-transfusionnel - TRALI) ont été rapportés. Le TRALI se caractérise par une hypoxie sévère, une dyspnée, une tachypnée, une cyanose, de la fièvre et une hypotension. Les symptômes du TRALI se développent généralement pendant ou dans les 6 heures suivant la transfusion, souvent dans l'heure ou les deux heures qui suivent. Par conséquent, les receveurs d'IgIV doivent être surveillés et la perfusion d'IgIV doit être arrêtée immédiatement en cas d'effets indésirables pulmonaires. Le TRALI est une affection potentiellement mortelle nécessitant une prise en charge immédiate en unité de soins intensifs.

Syndrome de méningite aseptique (AMS)

Des cas de syndrome de méningite aseptique ont été rapportés en association avec un traitement par IgIV. Le syndrome apparaît généralement entre plusieurs heures et deux jours après le traitement par IgIV. Les tests du liquide céphalo-rachidien sont souvent positifs avec une pléocytose pouvant aller jusqu'à plusieurs milliers de cellules par mm3, essentiellement de type granulocytaire, et une hausse du taux de protéines jusqu'à plusieurs centaines de mg/dl. L'AMS peut survenir plus fréquemment en association avec un traitement par IgIV à haute dose (2 g/kg).

Les patients présentant ces signes et symptômes doivent faire l'objet d'un examen neurologique complet, y compris des études du LCR, pour exclure d'autres causes de méningite.

L'arrêt du traitement par IgIV a entraîné une rémission de l'AMS en plusieurs jours, sans séquelles.

Les données post-commercialisation concernant KIOVIG n'ont pas montré de corrélation claire entre l'AMS et les hautes doses.

Des incidences plus élevées d'AMS ont été constatées chez les femmes.

Anémie hémolytique

Les médicaments à base d'IgIV peuvent contenir des anticorps à des groupes sanguins susceptibles d'agir comme des hémolysines et d'induire le recouvrement in vivo des globules rouges par des immunoglobulines, ce qui entraîne une réaction antiglobuline directe positive (test de Coombs) et, dans de rares cas, une hémolyse. Une anémie hémolytique peut se développer à la suite d'un traitement par IgIV en raison d'une augmentation de la séquestration des hématies. Les patients traités par IgIV doivent être suivis afin de détecter tout signe ou symptôme clinique d'hémolyse (voir rubrique Effets indésirables).

Neutropénie/Leucopénie

Une diminution transitoire de la numération des neutrophiles et/ou des épisodes de neutropénie, parfois sévères, ont été rapportés après traitement par des IgIV. Cela se produit généralement sous quelques heures ou jours après l'administration d'IgIV et se résout spontanément sous 7 à 14 jours.

Interférence avec des tests sérologiques

Après injection d'immunoglobuline, l'augmentation transitoire de la concentration de divers anticorps transférés peut être responsable de résultats faussement positifs lors de dosages sérologiques.

La transmission passive d'anticorps anti-érythrocytaires, tels que les anticorps anti-A, anti-B ou anti-D, peut interférer avec certains tests sérologiques portant sur les anticorps globulaires, par exemple le test direct à l'antiglobuline (DAT, test direct de Coombs).

L'administration de KIOVIG peut engendrer des résultats faussement positifs dans des tests qui dépendent de la détection de bêta-D-glucanes pour diagnostiquer des infections fongiques. Ces données peuvent persister pendant les semaines qui suivent la perfusion du produit.

Agents transmissibles

KIOVIG est fabriqué à partir de plasma humain. Les mesures habituelles de prévention du risque de transmission d'agents infectieux par les médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain comprennent la sélection clinique des donneurs, la recherche des marqueurs spécifiques d'infection sur chaque don et sur les mélanges de plasma ainsi que la mise en œuvre dans le procédé de fabrication d'étapes efficaces pour l'inactivation/élimination virale. Cependant, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain sont administrés, le risque de transmission d'agents infectieux ne peut pas être totalement exclu. Ceci s'applique également aux virus inconnus ou émergents ou autres types d'agents infectieux.

Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis-à-vis des virus enveloppés tels que le VIH, le VHB et le VHC, et vis-à-vis des virus non enveloppés VHA et parvovirus B19.

L'expérience clinique ne rapporte pas de transmission du virus de l'hépatite A ni du parvovirus B19 par les immunoglobulines, les anticorps présents contribuant probablement à la sécurité du produit.

Traçabilité

Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.

Population pédiatrique

Il n'existe aucun risque spécifique aux patients pédiatriques concernant les effets indésirables ci-dessus. Les patients pédiatriques peuvent être davantage exposés à une surcharge liquidienne (voir rubrique Surdosage).


INTERACTIONS

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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

Grossesse

L'innocuité de ce médicament chez la femme enceinte n'a pas été établie par des essais cliniques contrôlés. Par conséquent, ce médicament doit être prescrit avec prudence chez les femmes enceintes ou allaitant. Il est avéré que les médicaments à base d'IgIV traversent la barrière placentaire, particulièrement lors du troisième trimestre. L'expérience clinique avec les immunoglobulines suggère qu'aucun effet nocif n'est attendu sur le déroulement de la grossesse, ni sur le fœtus et le nouveau-né.

Allaitement

Les immunoglobulines sont sécrétées dans le lait et peuvent contribuer à la protection du nouveau-né contre les agents pathogènes qui possèdent une porte d'entrée muqueuse. Aucun effet délétère sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu.

Fertilité

L'expérience clinique relative aux immunoglobulines suggère qu'aucun effet délétère sur la fertilité n'est attendu.


CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

L'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être affectée par certains effets indésirables associés à KIOVIG. Les patients qui présentent des effets indésirables pendant le traitement doivent attendre qu'ils disparaissent avant de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines.


EFFETS INDÉSIRABLES

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SURDOSAGE

Le surdosage peut entraîner une hypervolémie et une hyperviscosité, particulièrement chez les patients à risques, y compris les patients âgés et les patients souffrant d'insuffisance cardiaque ou rénale (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Population pédiatrique

Les enfants de moins de 5 ans peuvent être particulièrement exposés au risque de surcharge liquidienne. La posologie doit donc être calculée avec soin dans cette population. En outre, les enfants souffrant de la maladie de Kawasaki présentent un risque particulièrement élevé en raison de l'insuffisance cardiaque sous-jacente. La dose et la vitesse d'administration doivent donc être attentivement contrôlées.


PHARMACODYNAMIE

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PHARMACOCINÉTIQUE

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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE

Les immunoglobulines sont des composants naturels du corps humain.

La sécurité de KIOVIG a été démontrée dans plusieurs études pré-cliniques.

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité et de toxicité n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.

Les études de toxicité répétée, de génotoxicité, et de toxicité sur la reproduction chez l'animal sont impossibles à mettre en œuvre en raison du développement d'anticorps dirigés contre les protéines hétérologues. Les résultats cliniques n'ayant apporté aucune preuve d'un potentiel carcinogène des immunoglobulines, aucune étude expérimentale sur les espèces hétérogènes n'a été menée.


INCOMPATIBILITÉS

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments, ni avec aucun autre traitement à base d'IgIV.


DURÉE DE CONSERVATION

2 ans.

Si une dilution à des concentrations inférieures est nécessaire, une utilisation immédiate après dilution est recommandée.

La stabilité en cours d'utilisation de KIOVIG après dilution avec une solution de glucose à 5 % jusqu'à une concentration finale de 50 mg/ml (5 % d'immunoglobuline) a été démontrée pour une durée de 21 jours entre 2 et 8 °C ainsi qu'entre 28 et 30 °C ; cependant, ces études n'incluaient pas les aspects de contamination microbienne et de sécurité.


PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

Ne pas congeler.

Conserver le flacon dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.

Pour les conditions de conservation du médicament après dilution, voir la rubrique Durée de conservation.


PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION

Le produit doit être amené à température ambiante ou à température du corps avant utilisation.

Si une dilution est nécessaire, l'utilisation d'une solution de glucose à 5 % est recommandée. Pour obtenir une solution d'immunoglobuline à 50 mg/ml (5 %), KIOVIG 100 mg/ml (10 %) doit être diluée dans un volume égal de solution de glucose. Pendant la dilution, il est recommandé de réduire au maximum le risque de contamination microbienne.

Le produit doit être inspecté visuellement pour mettre en évidence la présence de particules ou un changement de coloration avant administration. La solution doit être claire ou légèrement opalescente et incolore ou jaune pâle. Les solutions troubles ou présentant des dépôts ne doivent pas être utilisées.

KIOVIG doit être administré uniquement par voie intraveineuse. Les autres voies d'administration n'ont pas été évaluées.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

Liste I
Médicament soumis à prescription hospitalière. La prescription par un médecin exerçant dans un
établissement de transfusion sanguine autorisé à dispenser des médicaments aux malades qui y sont
traités est également autorisée.
AMM
EU/1/05/329/002 ; CIP 3400937327329 (Fl/25ml).
EU/1/05/329/003 ; CIP 3400937327497 (Fl/50ml).
EU/1/05/329/004 ; CIP 3400937327558 (Fl/100ml).
EU/1/05/329/005 ; CIP 3400937328449 (Fl/200ml).
EU/1/05/329/006 ; CIP 3400957778453 (Fl/300ml).
Collect.
 
Prix et tarif de responsabilité (HT) par UCD :
UCD 3400892827216 (flacon de 25 ml) : 163,125 euros.
UCD 3400892827384 (flacon de 50 ml) : 326,250 euros.
UCD 3400892827155 (flacon de 100 ml) : 652,500 euros.
UCD 3400892848907 (flacon de 200 ml) : 1305,000 euros.
UCD 3400893525166 (flacon de 300 ml) : 1957,500 euros.

Inscrit sur la liste de rétrocession avec prise en charge à 100 %. Inscrit sur la liste des spécialités prises
en charge en sus des GHS.

Titulaire de l'AMM : Takeda Manufacturing Austria AG., Industriestrasse, 67., A-1221 Vienne, Autriche.
Laboratoire

TAKEDA France
112, avenue Kléber. 75116 Paris
Tél : 01 40 67 33 00
Fax : 01 40 67 33 01
Pharmacovigilance et Information médicale :
Tél : 01 40 67 32 90
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