SYNTHESE |
Substance | |
---|---|
apraclonidine chlorhydrate |
Cip : 3400934105432
Liste 1
Agréé aux Collectivités
Remboursement : 65%
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p unidose | |
Apraclonidine chlorhydrate exprimé en apraclonidine | 2,5 mg |
DC | INDICATIONS |
DC | POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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DC | CONTRE-INDICATIONS |
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DC | MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Mises en garde :
Bien que l'instillation de deux gouttes de Iopidine 1 % ait eu peu d'effet sur la fréquence cardiaque ou la pression artérielle au cours des études cliniques réalisées chez des patients qui subissaient une intervention chirurgicale au laser du segment antérieur de l'œil, y compris chez ceux présentant une pathologie cardiovasculaire, la survenue possible d'un malaise vagal doit être prise en compte et des précautions doivent être prises chez les patients présentant de tels antécédents. Iopidine 1 % doit être administré avec prudence chez les patients ayant des antécédents d'angor, une insuffisance coronarienne sévère, un infarctus du myocarde récent, une insuffisance cardiaque manifeste, une maladie cérébrovasculaire, une insuffisance rénale chronique, une maladie de Raynaud ou une thromboangéite oblitérante. Une attention et une surveillance particulière sont recommandées chez les sujets déprimés, l'apraclonidine ayant été, dans de rares cas, associée à une dépression.
Précautions d'emploi :Il n'existe pas de données sur l'apraclonidine en administration locale chez des patients ayant une insuffisance rénale ou hépatique. L'absorption systémique d'apraclonidine après administration locale est faible et conduit à des taux sanguins inférieurs à 1,0 ng/ml. Cependant, il est conseillé de surveiller les patients insuffisants rénaux ou hépatiques. Chez les patients ayant une insuffisance hépatique, les paramètres cardiovasculaires doivent également être étroitement surveillés, étant donné que la clonidine administrée par voie systémique est partiellement métabolisée par le foie.
L'apraclonidine étant un hypotenseur puissant agissant sur la pression intra-oculaire, les patients, chez qui une diminution excessive de la pression intra-oculaire survient, doivent être étroitement surveillés.
DC | INTERACTIONS |
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DC | FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Il n'y a pas de données liées à l'utilisation de Iopidine 1 % chez la femme enceinte. Les études précliniques avec l'apraclonidine ont montré une embryotoxicité (cf Sécurité préclinique). Le risque potentiel chez l'homme n'est pas connu. Iopidine 1 % n'est cependant pas recommandé pendant la grossesse.
Allaitement :
Il n'a pas encore été établi si l'apraclonidine administrée par voie topique est excrétée dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut pas être exclu. L'allaitement doit être interrompu au cours du traitement avec Iopidine 1 %.
Fertilité :Aucune étude n'a été conduite pour évaluer l'effet d'une administration topique oculaire de Iopidine 1 % collyre sur la fertilité masculine ou féminine. Chez les rats, aucun effet sur la fertilité n'a été observé après l'administration par voie orale d'apraclonidine.
DC | CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
DC | EFFETS INDÉSIRABLES |
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DC | SURDOSAGE |
En cas de surdosage accidentel, Iopidine 1 % peut être éliminé de l'œil par rinçage à l'eau ou avec une solution saline stérile.
Une fillette de 2 mois a reçu 1 goutte de Iopidine 1 % dans chaque œil. Deux ou trois heures plus tard, le nourrisson a présenté une pâleur extrême, une hypothermie et un myosis. Elle est devenue comateuse et a été traitée avec une perfusion de glucose. Le nourrisson est devenu éveillé mais léthargique et le rythme cardiaque était lent mais régulier. Le nourrisson s'est complètement rétabli sans séquelle.
Un garçon de 23 mois a ingéré une quantité de Iopidine 5 mg/ml. L'enfant a été admis à l'hôpital pour hypothermie, bradycardie et somnolence. L'analyse de sang a révélé un taux sérique d'apraclonidine de 2,9 ng/ml. L'enfant a été réchauffé et traité par de l'atropine et de la dopamine conduisant à la suppression de l'hypothermie et de la bradycardie en 4 heures. L'enfant est resté somnolent pendant 24 heures et est sorti de l'hôpital 48 heures après son admission, sans séquelle rapportée.
Les manifestations suivantes ont été rapportées lors d'un surdosage avec une forme orale de clonidine : hypotension, hypertension transitoire, asthénie, vomissement, irritabilité, réflexes diminués ou absents, léthargie, somnolence, sédation ou coma, pâleur, hypothermie, bradycardie, troubles de la conduction, arythmie, sécheresse de la bouche, myosis, apnée, dépression respiratoire, hypoventilation et convulsion. Le traitement d'un surdosage par voie orale comprend un traitement adapté et symptomatique, la fonction ventilatoire doit être maintenue. L'hémodialyse a un intérêt limité, car elle ne permet d'éliminer au maximum que 5 % du médicament circulant.
PP | PHARMACODYNAMIE |
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PP | PHARMACOCINÉTIQUE |
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PP | SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
L'administration d'apraclonidine par voie intraveineuse et par voie oculaire chez les chats et chez les singes entraîne une réduction du flux sanguin dans le segment antérieur, alors que le flux vers le segment postérieur (rétine, choroïde ou tête du nerf optique) n'est pas touché. Chez les primates, le traitement chronique par le chlorhydrate d'apraclonidine à 1,5 % par voie oculaire, trois fois par jour pendant un an, n'a pas entraîné de modification morphologique.
- Toxicité aiguë :
- La toxicité aiguë a été évaluée par voie intraveineuse et orale chez les rats et les souris et par voie orale chez les primates. La DL50 per os approximative est comprise entre 5,04 mg/kg (souris) et 63,9 mg/kg (rats) ; aucun décès n'est survenu chez les primates à la dose de 55 mg/kg. Chez les rongeurs, les signes toxiques incluaient léthargie, hypothermie, opacification cornéenne, présence de zones d'hémorragie et d'une distension du tractus gastro-intestinal.
- L'inhibition prononcée de la motilité gastro-intestinale est considérée comme la cause de mortalité chez les souris. La réduction de la motilité intestinale a été observée chez les souris après administration intraveineuse à la dose de 0,1 mg/kg. Une léthargie et des troubles du transit ont été observés chez les singes après administration orale à la dose de 55 mg/kg. Chez l'homme pour l'usage ophtalmique la dose normale est environ de 0,01 mg/kg/jour.
- Toxicité subchronique et chronique :
- Des lapins ont toléré le chlorhydrate d'apraclonidine en solution à 0,5 %, 1 % ou 1,5 % (2 gouttes 3 fois par jour) sur une période d'un mois, sans signe de toxicité systémique. Une opacification cornéenne minime était observée de manière sporadique pour des yeux recevant la solution de chlorhydrate d'apraclonidine à 1,5 %.
- Des rats et des souris ont reçu par voie orale des doses journalières s'élevant respectivement jusqu'à 1,2 mg/kg et 2 mg/kg sur une période de 13 semaines. La dose mortelle chez les rats est de 1,2 mg/kg/jour et de 1,6 mg/kg/jour chez les souris. Parmi les réactions pharmacotoxiques, des troubles du transit, une distension abdominale ainsi que des opacifications cornéennes ont été observés de façon prédominante chez les souris femelle du groupe recevant la forte dose. Chez les rats du groupe « forte dose » qui sont morts avant la fin de l'étude, des effets lymphotoxiques au niveau de la rate et du thymus ont été observés, mais ces effets n'ont pas été notés chez les animaux encore vivants à la fin de l'étude. Aucune manifestation ophtalmique ou toxique imputable au traitement n'a été observée chez le singe ayant reçu, 3 fois par jour pendant 1 an, par voie oculaire, des solutions de chlorhydrate d'apraclonidine à 0,5 %, 1 % et 1,5 %.
- Tolérance locale :
- Chez le lapin l'administration oculaire locale de solutions de chlorhydrate d'apraclonidine à 0,5 %, 1 % et 1,5 % (2 gouttes instillées toutes les 30 minutes dans un œil, pendant 6 heures) a conduit à une irritation cornéenne et conjonctivale dose-dépendante.
- Les tests du pouvoir sensibilisant réalisés chez le cobaye ont prouvé que le chlorhydrate d'apraclonidine était modérément sensibilisant.
- Pouvoir mutagène et carcinogène :
- Les tests de mutagénicité du chlorhydrate d'apraclonidine utilisant différents systèmes de référence ont donné des résultats négatifs.
- Des études à long terme sur deux ans évaluant le pouvoir carcinogène chez les rats (aux doses de 0,1, 0,3 et 1,0 mg/kg/jour) et chez les souris (aux doses de 0,1, 0,3 et 0,6 mg/kg/jour) n'ont révélé aucun signe de potentiel carcinogène du chlorhydrate d'apraclonidine.
- Ces deux espèces ont présenté une fréquence accrue d'altérations oculaires (minéralisation et néovascularisation de la cornée et kératite), qui ont été imputées à la diminution du film lacrymal pharmacologiquement induite par le médicament. De plus, des modifications rénales (minéralisation) ont été observées chez les rats à partir de 0,3 mg/kg/jour.
- Toxicité pour la reproduction :
- Les études réalisées chez les rats et les lapins n'ont pas révélé d'effets tératogènes de l'apraclonidine. Une embryotoxicité a été observée chez des lapines gravides ayant reçu par voie orale des doses d'apraclonidine maternotoxiques (doses > 1,25 mg/kg/jour), et ce pour une exposition couvrant toute la période d'organogenèse à des doses 100 fois supérieures à la posologie journalière recommandée pour Iopidine 1 % chez un sujet de 50 kg.
DP | CONDITIONS DE CONSERVATION |
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DP | MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Usage unique. Jeter toute solution restante immédiatement après usage.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400934105432 (1996, RCP rév 17.10.2019). |
Prix : | 10,27 euros (boîte de 2 unidoses). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |