- STABLON
Dans quel cas le médicament STABLON est-il prescrit ?
Ce médicament est un antidépresseur.
Il est utilisé dans le traitement des états dépressifs.
Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :
Présentations du médicament STABLON
Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.
Composition du médicament STABLON
| p cp | |
| Tianeptine sodique | 12,5 mg |
Contre-indications du médicament STABLON
Ce médicament ne doit pas être utilisé l'enfant de moins de 15 ans.
Attention
L'utilisation des antidépresseurs est déconseillée avant l'âge de 18 ans. Des études ont en effet montré que l'utilisation d'un antidépresseur peut augmenter le risque de suicide chez les adolescents souffrant de dépression. Chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans, ce traitement est par conséquent réservé à certains cas graves et nécessite une surveillance médicale particulière et la vigilance de l'entourage.
Une prise prolongée de ce médicament, surtout à doses importantes, peut provoquer une dépendance. Ce risque de dépendance est accru chez les personnes ayant déjà présenté une dépendance à d'autres médicaments, substances ou à l'alcool.
Il est préférable d'arrêter le traitement progressivement en diminuant la posologie ou en espaçant les prises pour éviter les symptômes de sevrage (anxiété, douleur musculaire, douleur abdominale, insomnie, douleur articulaire).
En cas d'intervention chirurgicale programmée, prévenez l'anesthésiste de la prise de ce médicament.
Bien qu'aucune interaction nette n'ait été constatée avec l'alcool, évitez la prise de boissons alcoolisées, comme avec tout médicament psychotrope.
Si vous devez conduire ou utiliser une machine dangereuse, assurez-vous préalablement que ce médicament n'altère pas votre vigilance.
Interactions du médicament STABLON avec d'autres substances
Ce médicament peut interagir avec les IMAO non sélectifs : des délais précis doivent être respectés entre la fin d'un traitement par IMAO et le début de ce traitement, et inversement.
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse :
L'effet de ce médicament pendant la grossesse est mal connu : seul votre médecin peut évaluer le risque éventuel de son utilisation dans votre cas.
Allaitement :
Ce médicament passe dans le lait maternel : l'allaitement est déconseillé.
Mode d'emploi et posologie du médicament STABLON
Ce médicament est pris au début des principaux repas.
Posologie usuelle :
Adulte de plus de 18 ans : 1 comprimé, 3 fois par jour (matin, midi et soir). Le médecin peut être amené à réduire la posologie chez la personne très âgée ou en cas d'insuffisance rénale ou hépatique grave
Conseils
L'efficacité des antidépresseurs n'est généralement pas immédiate. Un délai pouvant atteindre plusieurs semaines est parfois nécessaire pour que les effets bénéfiques se fassent sentir. Les effets indésirables éventuels apparaissant en début de traitement ne doivent pas vous conduire à l'arrêter prématurément.
Chez la personne souffrant de dépression, un état anxieux peut apparaître ou être majoré en début de traitement ; un anxiolytique est parfois prescrit de manière temporaire par le médecin pour prévenir ou traiter ces manifestations.
Lorsque les symptômes de la dépression ont disparu, le traitement doit absolument être poursuivi pendant la durée prescrite afin de consolider la guérison. Un arrêt prématuré exposerait à une rechute. La durée d'un traitement antidépresseur est rarement inférieure à 6 mois.
Conditions particulières de prescription :
La prescription doit être rédigée par le médecin en toutes lettres sur une ordonnance « sécurisée » pour une durée maximale de 28 jours. Pendant cette période, aucune autre ordonnance de ce médicament ne peut être établie, sauf mention contraire du médecin.
Effets indésirables possibles du médicament STABLON
Fréquents : diminution de l'appétit, sécheresse de la bouche, brûlures d'estomac, maux de ventre, nausées, vomissements, constipation, ballonnement, cauchemars, insomnie ou au contraire somnolence, vertiges, maux de tête, malaise, tremblements, troubles du rythme cardiaque, bouffées de chaleur, gêne respiratoire, douleurs musculaires, mal de dos, fatigue, boule dans la gorge.
Peu fréquents : abus ou dépendance, plus particulièrement chez les personnes ayant présenté une dépendance à l'alcooléruption cutanée, démangeaisons, urticaire.
Fréquence indéterminée : idées suicidaires, confusion, hallucinations, acné, mouvements involontaires, rigidité musculaire, augmentation des transaminases, baisse du taux de sodium dans le sang
Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.
Commentaires
Bonjour, j'aurais souhaité savoir pourquoi il manque énormément d'informations concernant cette molécule dans son descriptif (notamment le fait qu'elle soit agoniste pure des récepteurs opiacés mu et delta), à un degré supérieur aux antalgiques de paliers 2 et presque égal à celui des paliers 3 (en effet, des études anglophones nombreuses ont prouvées qu'elle était au moins aussi puissante que le Palexia).
Le fait qu'elle ai un rôle nootropique en modulant Glu (via AMPA et NMDA, à la manière d'un dissociatif type Spravato) augmentant l'expression du BDNF et donc la plasticités neuronale ? ainsi que son action modeste sur la dopamine via CREB ?
Ou encore sa modulation de l'adénosine A1 responsable d'un effet anticonvulsivant et analgésique (en plus de celui créé par son activité opioïde) ?
Elle aurait par conséquent une efficacité dans le traitement de la dépression réfractaire (anxiolytique ), MAIS AUSSI ; dans la fibromyalgie, dans les douleurs physiques, dans le TDAH, pour Parkinson, des troubles paniques, du stress post-traumatique, l'asthme, le syndrome de l'intenstin irritable.
Bonjour
Notre notice reflète fidelement l'information officielle concernant ce médicament, telle qu'elle figure dans son autorisation de mise sur le marché, elle-même découlant des études scientifiques fournies par le laboratoire. Par ailleurs, vous faites bien d'employer le conditionnel car beaucoup des allégations que vous citez mériteraient une confirmation scientifque...
Bonjour,
Il existe justement des études attestant ou suggérant ce que je relate (dont voici deux liens sur des dizaines existants), d'où mon intervention. Même s'il est en effet préférable d'utiliser le conditionnel malgré tout.
pmc.ncbi.nlm.nih.govpmc.ncbi.nlm.nih.gov