Mise à jour : 17 octobre 2024

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Prise en charge
Stratégie vaccinale avant un voyage
Stratégie vaccinale avant un voyage
1
Vérification et mise à jour des vaccinations
Quelle que soit la destination, elle s'impose.
2
Choix des vaccins en fonction de la destination
COVID-19 : recommandé pour tout voyage et exigé dans certains pays. Consulter le site des autorités sanitaires françaises et de l'ECDC, du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (Conseils aux voyageurs).
Fièvre jaune : indispensable, même en l'absence d'obligation administrative, pour tout séjour dans une zone endémique intertropicale d'Afrique ou d'Amérique du Sud. Pays à risque (cf. tableau 14, p. 138-148 en annexe 1, HCSP 2024).
Encéphalite japonaise : séjour en zone rurale plusieurs semaines ou pendant la saison de transmission (saison des pluies), plus particulièrement dans les zones où l'irrigation par inondation est pratiquée (rizières), à proximité d'élevages de porcs, du Pakistan à l'ouest, aux Philippines à l'est, de la Chine au nord, à l'Indonésie au sud (Japon compris) et Papouasie-Nouvelle-Guinée (cf. figure 2 p. 17, HCSP 2024).
Encéphalite à tiques : séjour en zone rurale ou forestière d'endémie (cf. tableau 2, p. 21, HCSP 2024).
Infections invasives à méningocoques : séjour en zone d'endémie d'IIM A, C, W ou Y, notamment dans la « ceinture de la méningite », en Afrique subsaharienne, au moment de la saison sèche ou dans des conditions de contact étroit et prolongé avec la population locale, ou pour exercer une activité dans le secteur de la santé ou auprès des réfugiés, en toute saison.
Leptospirose : recommandé chez l'adulte expatrié au cas par cas (Pacifique, zone des Antilles et des Amériques, où le sérovar Icterohaemorrhagiae circule), pendant la saison des pluies ou de phénomènes climatiques, en l'absence de mesures de protection, selon l'activité à risque.
3
Choix des vaccins en fonction du type de séjour
Hépatite A : séjour dans un pays où les conditions d'hygiène sont précaires, particulièrement en cas de maladie chronique du foie, de mucoviscidose, et pour les personnes âgées.
Fièvre typhoïde : séjour prolongé ou dans de mauvaises conditions dans les pays où l'hygiène est précaire et/ou la maladie endémique (sous-continent indien, Asie du Sud-Est).
Hépatite B : séjours fréquents ou prolongés dans les pays à forte (Afrique subsaharienne, Asie) ou moyenne prévalence (DROM, COM, Europe de l'Est et du Sud, Afrique du Nord, Moyen-Orient, sous-continent indien et Amérique du Sud) chez les voyageurs non vaccinés antérieurement.
Rage : séjour prolongé ou aventureux (voir Cas particuliers).
Grippe saisonnière : à partir de 6 mois, lors de voyage en groupe (croisières), personnel des bateaux et des avions.
Tuberculose : BCG recommandé dès la naissance et jusqu'à 15 ans, en cas de séjours fréquents ou prolongés dans les pays à forte incidence tuberculeuse (HCSP 2024, p. 48-50).
Choléra : dans certaines situations (cf. Cas particuliers).
1
Vérification et mise à jour des vaccinations
Quelle que soit la destination, elle s'impose.
2
Choix des vaccins en fonction de la destination
COVID-19 : recommandé pour tout voyage et exigé dans certains pays. Consulter le site des autorités sanitaires françaises et de l'ECDC, du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (Conseils aux voyageurs).
Fièvre jaune : indispensable, même en l'absence d'obligation administrative, pour tout séjour dans une zone endémique intertropicale d'Afrique ou d'Amérique du Sud. Pays à risque (cf. tableau 14, p. 138-148 en annexe 1, HCSP 2024).
Encéphalite japonaise : séjour en zone rurale plusieurs semaines ou pendant la saison de transmission (saison des pluies), plus particulièrement dans les zones où l'irrigation par inondation est pratiquée (rizières), à proximité d'élevages de porcs, du Pakistan à l'ouest, aux Philippines à l'est, de la Chine au nord, à l'Indonésie au sud (Japon compris) et Papouasie-Nouvelle-Guinée (cf. figure 2 p. 17, HCSP 2024).
Encéphalite à tiques : séjour en zone rurale ou forestière d'endémie (cf. tableau 2, p. 21, HCSP 2024).
Infections invasives à méningocoques : séjour en zone d'endémie d'IIM A, C, W ou Y, notamment dans la « ceinture de la méningite », en Afrique subsaharienne, au moment de la saison sèche ou dans des conditions de contact étroit et prolongé avec la population locale, ou pour exercer une activité dans le secteur de la santé ou auprès des réfugiés, en toute saison.
Leptospirose : recommandé chez l'adulte expatrié au cas par cas (Pacifique, zone des Antilles et des Amériques, où le sérovar Icterohaemorrhagiae circule), pendant la saison des pluies ou de phénomènes climatiques, en l'absence de mesures de protection, selon l'activité à risque.
3
Choix des vaccins en fonction du type de séjour
Hépatite A : séjour dans un pays où les conditions d'hygiène sont précaires, particulièrement en cas de maladie chronique du foie, de mucoviscidose, et pour les personnes âgées.
Fièvre typhoïde : séjour prolongé ou dans de mauvaises conditions dans les pays où l'hygiène est précaire et/ou la maladie endémique (sous-continent indien, Asie du Sud-Est).
Hépatite B : séjours fréquents ou prolongés dans les pays à forte (Afrique subsaharienne, Asie) ou moyenne prévalence (DROM, COM, Europe de l'Est et du Sud, Afrique du Nord, Moyen-Orient, sous-continent indien et Amérique du Sud) chez les voyageurs non vaccinés antérieurement.
Rage : séjour prolongé ou aventureux (voir Cas particuliers).
Grippe saisonnière : à partir de 6 mois, lors de voyage en groupe (croisières), personnel des bateaux et des avions.
Tuberculose : BCG recommandé dès la naissance et jusqu'à 15 ans, en cas de séjours fréquents ou prolongés dans les pays à forte incidence tuberculeuse (HCSP 2024, p. 48-50).
Choléra : dans certaines situations (cf. Cas particuliers).

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Conseils aux patients
La facilité d'accès à des destinations touristiques de plus en plus variées ne doit pas faire sous-estimer les risques potentiellement encourus en voyage, notamment pour les personnes fragiles (enfants, personnes âgées, femmes enceintes, femmes allaitantes, personnes atteintes de maladies chroniques, etc.).
L'âge et l'état de santé des participants doivent être pris en compte pour le choix de la destination et les modalités du séjour.
Avant un voyage à l'étranger, il est recommandé de consulter le site du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. Il propose des informations régulièrement mises à jour sur les risques climatiques, sanitaires ou liés à la situation politique et sociale de l'ensemble des destinations touristiques ou professionnelles, classées par pays. Le site de l'Institut Pasteur accompagne également les voyageurs dans la préparation de leur voyage.
La vérification du statut vaccinal et son éventuelle mise à jour en fonction de la destination, de la durée et du type de séjour est une étape indispensable à la préparation du voyage. La plupart des vaccins peuvent être prescrits et administrés par le médecin traitant. En France métropolitaine, le vaccin contre la fièvre jaune est uniquement disponible dans les centres agréés. Pour être immunisé, il faut que le schéma vaccinal soit terminé 10 à 15 jours avant le départ.
Préciser au patient l'obligation administrative de présenter un Certificat International de Vaccination pour entrer dans certains pays, soit dans le cadre du Règlement sanitaire international ? RSI ? (vaccination contre la fièvre jaune ou la poliomyélite), soit du fait d'une exigence particulière du pays d'accueil (vaccination contre les infections invasives à méningocoques pour les pèlerinages en Arabie saoudite).
La nécessité d'un traitement préventif du paludisme doit être évaluée au cas par cas, en fonction de la destination, des conditions du séjour et de sa durée.
Le voyageur et son médecin doivent s'assurer de l'accès à un dossier médical pour tout voyageur atteint d'une ou plusieurs maladies chroniques. Il faut disposer d'un compte-rendu médical, traduit dans la langue du pays de destination ou au moins en anglais ; disposer des matériels d'injection, médicaments et certificats pour les détenir et les utiliser si nécessaire.
Prévoir les contraintes de médicaments disponibles en cabine lors des voyages aériens, et lors de passages en douane. Voir Recommandations sanitaires aux voyageurs 2024, page 120.
Les voyageurs qui souhaiteraient plus de détails sur les maladies pouvant être transmises par les animaux (surtout les arthropodes) sont invités à se reporter aux pages 52 à 55 des Recommandations sanitaires aux voyageurs 2024.
La composition de la trousse à pharmacie doit être définie conjointement par le candidat au voyage et son médecin traitant, en tenant compte de chaque situation particulière. La prescription d'antibiotiques à visée préventive doit rester l'exception (patient à risque, destination éloignée de toute infrastructure médicale, etc.), leur utilisation inappropriée pouvant faire courir des risques supérieurs aux bénéfices escomptés.
L'application de gestes simples (se protéger contre le soleil et contre les moustiques, se laver systématiquement les mains, ne pas consommer de glaçons, consommer avec prudence crudités et pâtisseries, etc.) permet de prévenir de nombreuses pathologies lors du voyage.
La vente fréquente de médicaments contrefaits dans beaucoup de pays exotiques doit inciter à la plus grande prudence quant à l'utilisation de médicaments achetés sur place.
Des renseignements sur chaque pays, notamment d'ordre sanitaire (épidémie, médecins, hôpitaux et cliniques identifiés par l'ambassade de France dans le pays), sont fournis sur les sites du ministère des Affaires étrangères.
Le voyageur doit tenir compte des possibilités de prise en charge médicale, d'assistance et de rapatriement éventuels. Il convient de vérifier la validité de l'assurance maladie, d'une assistance au rapatriement.
Il doit être rappelé aux parents, ainsi qu'aux jeunes filles mineures, le risque de mutilation sexuelle (excision, infibulation) ou de mariage forcé lors du séjour. La prévention repose sur l'identification d'ethnies (ou de pays) pratiquant ces mutilations et sur l'information des familles sur la gravité et l'interdit juridique de ces gestes qui sont passibles d'amende et d'emprisonnement en France (renseignements au numéro vert : 3919 ou sur le site internet : www.stop-violences-femmes.gouv.fr).
En cas d'agression sexuelle, consulter en urgence et localement un service de soins, prévenir sa compagnie d'assistance soins/rapatriement, et se rapprocher du consulat français. Une infraction sexuelle sur mineur commise à l'étranger par un français ou une personne vivant habituellement en France est punissable par la justice française.
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