En cas d'ulcère, elle est basée sur l'examen anatomopathologique de biopsies avec, si possible, examen bactériologique et étude de la sensibilité aux antibiotiques.
2
Éradication de Helicobacter pylori
L'éradication de H. pylori permet de modifier l'évolution naturelle de la maladie ulcéreuse en réduisant fortement la fréquence des récidives et sans doute des complications. Elle dispense d'un traitement au long cours par un antisécrétoire.Grade A
Lorsque l'ulcère est non compliqué, un traitement d'éradication est suffisant, sauf en cas de poursuite d'un traitement par AINS et/ou anticoagulant et/ou antiagrégant.Grade A
Du fait du développement des résistances bactériennes, les schémas thérapeutiques ont été modifiés.
Le schéma classique, trithérapie de 7 jours (2 antibiotiques + IPP pendant 7 jours), ne doit plus être utilisé.
Nouveaux schémas en cas de traitement probabiliste : en 1re intention, quadrithérapie pendant 14 jours « concomitante » : IPP, amoxicilline, clarithromycine, métronidazole, ou quadrithérapie pendant 10 jours « avec bismuth » : oméprazole, sel de bismuth, tétracycline, métronidazole.
En cas d'isolement de la souche et d'antibiogramme, traitement guidé : trithérapie de 10 jours avec amoxicilline + IPP + clarithromycine (si souche Clari S) ou lévofloxacine (si souche Lévo S) ou quadrithérapie de 10 jours « avec bismuth » (si souche Lévo R).
La durée du traitement est décidée en fonction de la symptomatologie clinique (douleurs, hémorragies) et/ou de la taille de l'ulcère à l'endoscopie. Tant que l'éradication n'a pas été obtenue, un traitement continu par IPP est recommandé.Grade A
4
Contrôle de l'éradication de Helicobacter pylori
Il est indispensable, compte tenu de la possibilité d'échec de l'éradication. Il est basé sur le test respiratoire à l'urée marquée (13C). Ce dernier est fondé sur l'activité uréasique de H. pylori : il comporte l'ingestion d'une dose d'urée marquée au 13C (isotope stable), avec mesure, avant et 30 minutes après ingestion, de la concentration en 13C02 dans l'air expiré. La sensibilité du test au 13C est supérieure à 90 % s'il est pratiqué au moins 4 semaines après arrêt des antibiotiques et 2 semaines après arrêt de l'IPP.
En cas d'échec d'éradication (10 % des cas), traitement de 2e ligne par la quadrithérapie non utilisée en 1re ligne.
1
Recherche de Helicobacter pylori
En cas d'ulcère, elle est basée sur l'examen anatomopathologique de biopsies avec, si possible, examen bactériologique et étude de la sensibilité aux antibiotiques.
2
Éradication de Helicobacter pylori
L'éradication de H. pylori permet de modifier l'évolution naturelle de la maladie ulcéreuse en réduisant fortement la fréquence des récidives et sans doute des complications. Elle dispense d'un traitement au long cours par un antisécrétoire.Grade A
Lorsque l'ulcère est non compliqué, un traitement d'éradication est suffisant, sauf en cas de poursuite d'un traitement par AINS et/ou anticoagulant et/ou antiagrégant.Grade A
Du fait du développement des résistances bactériennes, les schémas thérapeutiques ont été modifiés.
Le schéma classique, trithérapie de 7 jours (2 antibiotiques + IPP pendant 7 jours), ne doit plus être utilisé.
Nouveaux schémas en cas de traitement probabiliste : en 1re intention, quadrithérapie pendant 14 jours « concomitante » : IPP, amoxicilline, clarithromycine, métronidazole, ou quadrithérapie pendant 10 jours « avec bismuth » : oméprazole, sel de bismuth, tétracycline, métronidazole.
En cas d'isolement de la souche et d'antibiogramme, traitement guidé : trithérapie de 10 jours avec amoxicilline + IPP + clarithromycine (si souche Clari S) ou lévofloxacine (si souche Lévo S) ou quadrithérapie de 10 jours « avec bismuth » (si souche Lévo R).
La durée du traitement est décidée en fonction de la symptomatologie clinique (douleurs, hémorragies) et/ou de la taille de l'ulcère à l'endoscopie. Tant que l'éradication n'a pas été obtenue, un traitement continu par IPP est recommandé.Grade A
4
Contrôle de l'éradication de Helicobacter pylori
Il est indispensable, compte tenu de la possibilité d'échec de l'éradication. Il est basé sur le test respiratoire à l'urée marquée (13C). Ce dernier est fondé sur l'activité uréasique de H. pylori : il comporte l'ingestion d'une dose d'urée marquée au 13C (isotope stable), avec mesure, avant et 30 minutes après ingestion, de la concentration en 13C02 dans l'air expiré. La sensibilité du test au 13C est supérieure à 90 % s'il est pratiqué au moins 4 semaines après arrêt des antibiotiques et 2 semaines après arrêt de l'IPP.
En cas d'échec d'éradication (10 % des cas), traitement de 2e ligne par la quadrithérapie non utilisée en 1re ligne.
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Conseils aux patients
Expliquer au patient ce qu'est un ulcère, les mécanismes de récidive (Helicobacter pylori) et les médicaments entraînant une agression de la muqueuse gastrique (AINS).
Expliquer, si c'est le cas, le principe du traitement de l'infection par Helicobacter pylori, la nécessité d'un respect parfait des modalités thérapeutiques et les risques associés à l'échec du traitement.
La recherche par l'interrogatoire des allergies aux antibiotiques prescrits doit être systématique.
Faire pour le patient la liste des médicaments à éviter (principaux AINS et aspirine).
En cas d'ulcère gastrique, expliquer la nécessité d'une surveillance endoscopique avec biopsie.
Essais comparatifs randomisés de forte puissance méthodologiquement indiscutables
Méta-analyse d'essais comparatifs randomisés
Analyse de décision basée sur des études bien menées
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade B : présomption scientifique
Niveau 2
Essais comparatifs randomisés de faible puissance
Études comparatives non randomisées bien menées
Études de cohorte
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade C : faible niveau de preuve
Niveau 3
Études cas-témoins
Niveau 4
études comparatives comportant des biais importants
Études rétrospectives
Séries de cas
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
AE : accord d'experts
Absence de preuve scientifique tirée de la littérature
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
EU Clas. I
Classe 1
Recommandé
Preuve ou accord général
sur le bénéfice, l'utilité ou l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. II
Classe 2
Preuves contradictoires
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIa
Classe 2a
Doit être discuté
Preuve et/ou avis en faveur de l'utilité/efficacité
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIb
Classe 2b
Peut être discuté
Utilité/efficacité moins bien établie par les preuves et/ou avis
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. III
Classe 3
Non recommandé
Preuve et/ou avis qu'il n'y a pas d'utilité/efficacité du traitement ou de la procédure, qui peuvent, dans certains cas, nuire au patient
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
USA Gr. I
Grade I
Recommandation forte
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IA
Grade IA
Niveau de preuve élevé
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IB
Grade IB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IC
Grade IC
Niveau de preuve bas
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. II
Grade II
Recommandation faible
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIA
Grade IIA
Niveau de preuve élevé
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIB
Grade IIB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIC
Grade IIC
Niveau de preuve bas
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.