La nécessité d'une observance rigoureuse du traitement médicamenteux et d'une surveillance régulière (consultation du médecin traitant tous les 3 mois et du cardiologue au moins 1 fois par an) doit être soulignée.
Le patient doit être alerté sur le fait que toute interruption sans avis médical de la bithérapie antiplaquettaire expose au risque de thrombose aiguë d'une endoprothèse coronaire (stent), dont les conséquences peuvent être fatales.
Au-delà du traitement médicamenteux, la correction des différents facteurs de risque cardiovasculaire (hypertension artérielle, diabète, dyslipidémie, tabagisme, surpoids, sédentarité) est indispensable. Elle permet une réduction des récidives et de la mortalité.
Il faut encourager le patient à participer à un programme d'éducation thérapeutique, en particulier au cours d'un séjour dans un centre de réadaptation cardiovasculaire. La participation à un programme de réadaptation cardiovasculaire adapté, à l'hôpital ou en ambulatoire, favorise la reprise d'une activité physique régulière contrôlée et adaptée, ainsi que la réinsertion socioprofessionnelle.
Un état dépressif peut s'installer après un infarctus, le patient doit être encouragé à parler de ce qu'il ressent.