Elle doit être réalisée par un spécialiste, notamment, en médecine physique et de réadaptation.
2
La spasticité est-elle gênante ?
Évaluer le retentissement sur la qualité de vie au repos, lors du nursing, lors des diverses activités de la vie personnelle, familiale, sociale, et éventuellement professionnelle.
3
Définition des objectifs en fonction de la localisation
Définir si la spasticité est localisée à un ou plusieurs groupes musculaires ou si elle est largement diffuse.
Si la spasticité prédomine au membre supérieur :
en cas de motricité correcte : le plus souvent, il s'agit d'améliorer l'extension active et l'ouverture de la main ;
en cas de motricité nulle ou déficitaire : prévenir les complications orthopédiques et cutanées, réduire les douleurs, faciliter les soins de nursing et l'autonomie.
Si la spasticité prédomine au membre inférieur :
en cas de motricité correcte : améliorer la marche ;
en cas de motricité nulle ou déficitaire : faciliter les soins de nursing, prévenir les complications orthopédiques et cutanées.
4
Identification de causes aggravantes : épines nociceptives
Certaines affections, appelées épines nociceptives (escarres, infections, lithiase urinaire, etc.) sont « intriquées » et accentuent la spasticité. Leur traitement doit être associé à celui de la spasticité.
5
Stratégie thérapeutique générale d'une spasticité gênante
Les traitements médicamenteux sont une composante d'un programme thérapeutique devant associer, à des degrés divers : kinésithérapie (traitement de base pour tout patient spastique), ergothérapie, appareillage, autorééducation, chirurgie orthopédique et neurochirurgie.
Les traitements médicamenteux s'envisagent :
dès que la spasticité est reconnue comme gênante, toute spasticité ne nécessitant pas un traitement médicamenteux ;
après avoir éliminé une éventuelle cause nociceptive aggravante ;
après avoir fixé des objectifs précis avec le patient ;
selon le caractère localisé ou diffus de la spasticité ;
en privilégiant l'approche focale.
Le traitement est aussi celui d'une éventuelle cause aggravante.
1
Évaluation
Elle doit être réalisée par un spécialiste, notamment, en médecine physique et de réadaptation.
2
La spasticité est-elle gênante ?
Évaluer le retentissement sur la qualité de vie au repos, lors du nursing, lors des diverses activités de la vie personnelle, familiale, sociale, et éventuellement professionnelle.
3
Définition des objectifs en fonction de la localisation
Définir si la spasticité est localisée à un ou plusieurs groupes musculaires ou si elle est largement diffuse.
Si la spasticité prédomine au membre supérieur :
en cas de motricité correcte : le plus souvent, il s'agit d'améliorer l'extension active et l'ouverture de la main ;
en cas de motricité nulle ou déficitaire : prévenir les complications orthopédiques et cutanées, réduire les douleurs, faciliter les soins de nursing et l'autonomie.
Si la spasticité prédomine au membre inférieur :
en cas de motricité correcte : améliorer la marche ;
en cas de motricité nulle ou déficitaire : faciliter les soins de nursing, prévenir les complications orthopédiques et cutanées.
4
Identification de causes aggravantes : épines nociceptives
Certaines affections, appelées épines nociceptives (escarres, infections, lithiase urinaire, etc.) sont « intriquées » et accentuent la spasticité. Leur traitement doit être associé à celui de la spasticité.
5
Stratégie thérapeutique générale d'une spasticité gênante
Les traitements médicamenteux sont une composante d'un programme thérapeutique devant associer, à des degrés divers : kinésithérapie (traitement de base pour tout patient spastique), ergothérapie, appareillage, autorééducation, chirurgie orthopédique et neurochirurgie.
Les traitements médicamenteux s'envisagent :
dès que la spasticité est reconnue comme gênante, toute spasticité ne nécessitant pas un traitement médicamenteux ;
après avoir éliminé une éventuelle cause nociceptive aggravante ;
après avoir fixé des objectifs précis avec le patient ;
selon le caractère localisé ou diffus de la spasticité ;
en privilégiant l'approche focale.
Le traitement est aussi celui d'une éventuelle cause aggravante.
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Conseils aux patients
Le traitement de la spasticité est personnalisé pour chaque patient.
Les traitements médicamenteux sont une partie d'une prise en charge impliquant kinésithérapeute, ergothérapeute, chirurgien, etc. Il peut être important d'expliquer au patient le rôle de chacun dans son suivi.
En cas de traitement par toxine botulinique de type A, le patient et son entourage doivent être avertis de l'exceptionnel risque d'effets indésirables.
Dans l'éventualité de la pose d'une pompe implantable pour traitement par baclofène, le patient doit être parfaitement informé des contraintes liées à ce traitement, et de l'importance d'une bonne observance.
Les objectifs sont fixés avec le médecin spécialiste, notamment le médecin de médecine physique et de réadaptation, selon le caractère plus ou moins gênant de la spasticité, son caractère diffus ou localisé, le contexte étiologique.
Les traitements efficaces existent, le patient doit en connaître les limites et les effets secondaires.
Essais comparatifs randomisés de forte puissance méthodologiquement indiscutables
Méta-analyse d'essais comparatifs randomisés
Analyse de décision basée sur des études bien menées
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade B : présomption scientifique
Niveau 2
Essais comparatifs randomisés de faible puissance
Études comparatives non randomisées bien menées
Études de cohorte
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade C : faible niveau de preuve
Niveau 3
Études cas-témoins
Niveau 4
études comparatives comportant des biais importants
Études rétrospectives
Séries de cas
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
AE : accord d'experts
Absence de preuve scientifique tirée de la littérature
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
EU Clas. I
Classe 1
Recommandé
Preuve ou accord général
sur le bénéfice, l'utilité ou l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. II
Classe 2
Preuves contradictoires
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIa
Classe 2a
Doit être discuté
Preuve et/ou avis en faveur de l'utilité/efficacité
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIb
Classe 2b
Peut être discuté
Utilité/efficacité moins bien établie par les preuves et/ou avis
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. III
Classe 3
Non recommandé
Preuve et/ou avis qu'il n'y a pas d'utilité/efficacité du traitement ou de la procédure, qui peuvent, dans certains cas, nuire au patient
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
USA Gr. I
Grade I
Recommandation forte
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IA
Grade IA
Niveau de preuve élevé
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IB
Grade IB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IC
Grade IC
Niveau de preuve bas
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. II
Grade II
Recommandation faible
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIA
Grade IIA
Niveau de preuve élevé
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIB
Grade IIB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIC
Grade IIC
Niveau de preuve bas
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.