Les soins palliatifs doivent être délivrés à tout patient dont le pronostic vital est en jeu, quelle que soit l'issue de la maladie (mort, rémission ou guérison). Ils sont justifiés en cas de douleurs, de troubles symptomatiques, d'angoisse, de souffrance ou de difficultés relationnelles. Ils peuvent être associés aux traitements spécifiques.
2
Évaluation des symptômes
Évaluer (voir Évaluation) et soulager les douleurs physiques ainsi que les autres symptômes, et prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. Accompagner l'entourage.
3
Écoute et accompagnement du patient
Écouter la personne, l'accompagner dans la façon dont elle vit sa maladie, les traitements, sa dépendance, son devenir. L'accompagner dans son désir de communiquer ou non avec son entourage, de rester ou non chez elle, en étant soucieux de son intimité et de ses valeurs propres. La communication doit être facilitée entre le patient et l'équipe soignante, entre le patient et ses proches, entre l'équipe soignante et les proches.
4
Formation, soutien des soignants et des bénévoles
La formation et le soutien font partie de la démarche. Tous les membres de l'équipe, qu'ils soient professionnels ou bénévoles, sont concernés.
5
Soins généraux et traitements
Réfléchir sur la pertinence des traitements et des soins, qu'ils soient curatifs, spécifiques ou palliatifs et définir les objectifs (qualité de vie).
6
Traitement des symptômes
Il n'est mis en place qu'après une évaluation rigoureuse et très régulière, prenant en compte la perception de la personne malade, plus importante que celle des soignants, médecins compris. Les symptômes les plus fréquents sont l'anxiété, la dyspnée, la constipation, la douleur, la nausée, les troubles du sommeil.
7
Écoute et accompagnement de la famille
L'information, l'écoute, le soutien dans les crises individuelles et collectives sont à la base de tout accompagnement de la famille. Chacun doit être reconnu dans ses souffrances et ses attentes propres. Une préparation et un soutien sont proposés aux proches avant et au moment du décès.
8
Réévaluation régulière
Aucune attitude dogmatique ne peut répondre aux besoins du patient, qui peuvent différer d'un instant à l'autre.
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Évaluation de l'indication des soins palliatifs
Les soins palliatifs doivent être délivrés à tout patient dont le pronostic vital est en jeu, quelle que soit l'issue de la maladie (mort, rémission ou guérison). Ils sont justifiés en cas de douleurs, de troubles symptomatiques, d'angoisse, de souffrance ou de difficultés relationnelles. Ils peuvent être associés aux traitements spécifiques.
2
Évaluation des symptômes
Évaluer (voir Évaluation) et soulager les douleurs physiques ainsi que les autres symptômes, et prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. Accompagner l'entourage.
3
Écoute et accompagnement du patient
Écouter la personne, l'accompagner dans la façon dont elle vit sa maladie, les traitements, sa dépendance, son devenir. L'accompagner dans son désir de communiquer ou non avec son entourage, de rester ou non chez elle, en étant soucieux de son intimité et de ses valeurs propres. La communication doit être facilitée entre le patient et l'équipe soignante, entre le patient et ses proches, entre l'équipe soignante et les proches.
4
Formation, soutien des soignants et des bénévoles
La formation et le soutien font partie de la démarche. Tous les membres de l'équipe, qu'ils soient professionnels ou bénévoles, sont concernés.
5
Soins généraux et traitements
Réfléchir sur la pertinence des traitements et des soins, qu'ils soient curatifs, spécifiques ou palliatifs et définir les objectifs (qualité de vie).
6
Traitement des symptômes
Il n'est mis en place qu'après une évaluation rigoureuse et très régulière, prenant en compte la perception de la personne malade, plus importante que celle des soignants, médecins compris. Les symptômes les plus fréquents sont l'anxiété, la dyspnée, la constipation, la douleur, la nausée, les troubles du sommeil.
7
Écoute et accompagnement de la famille
L'information, l'écoute, le soutien dans les crises individuelles et collectives sont à la base de tout accompagnement de la famille. Chacun doit être reconnu dans ses souffrances et ses attentes propres. Une préparation et un soutien sont proposés aux proches avant et au moment du décès.
8
Réévaluation régulière
Aucune attitude dogmatique ne peut répondre aux besoins du patient, qui peuvent différer d'un instant à l'autre.
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Conseils aux patients
Les conseils aux patients font partie intégrante de la prise en charge palliative et doivent être inspirés par les mêmes principes éthiques : dignité, autonomie de la personne, respect de son ressenti et de sa parole.
On donnera des informations sur « les directives anticipées », la désignation « d'une personne de confiance », et les données essentielles de la loi « sur la fin de vie » (loi Claeys-Léonetti).
Des informations peuvent être obtenues auprès de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (www.sfap.org).
Essais comparatifs randomisés de forte puissance méthodologiquement indiscutables
Méta-analyse d'essais comparatifs randomisés
Analyse de décision basée sur des études bien menées
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade B : présomption scientifique
Niveau 2
Essais comparatifs randomisés de faible puissance
Études comparatives non randomisées bien menées
Études de cohorte
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade C : faible niveau de preuve
Niveau 3
Études cas-témoins
Niveau 4
études comparatives comportant des biais importants
Études rétrospectives
Séries de cas
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
AE : accord d'experts
Absence de preuve scientifique tirée de la littérature
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
EU Clas. I
Classe 1
Recommandé
Preuve ou accord général
sur le bénéfice, l'utilité ou l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. II
Classe 2
Preuves contradictoires
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIa
Classe 2a
Doit être discuté
Preuve et/ou avis en faveur de l'utilité/efficacité
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIb
Classe 2b
Peut être discuté
Utilité/efficacité moins bien établie par les preuves et/ou avis
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. III
Classe 3
Non recommandé
Preuve et/ou avis qu'il n'y a pas d'utilité/efficacité du traitement ou de la procédure, qui peuvent, dans certains cas, nuire au patient
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
USA Gr. I
Grade I
Recommandation forte
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IA
Grade IA
Niveau de preuve élevé
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IB
Grade IB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IC
Grade IC
Niveau de preuve bas
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. II
Grade II
Recommandation faible
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIA
Grade IIA
Niveau de preuve élevé
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIB
Grade IIB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIC
Grade IIC
Niveau de preuve bas
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.