Informer le patient sur les caractéristiques de la maladie, lui exposer les principes du traitement, le bénéfice escompté et les risques encourus selon les médicaments prescrits, et signaler l'existence d'associations de malades.
Un carnet de surveillance est indispensable pour y consigner tous les traitements (médicamenteux ou non) entrepris, avec leurs résultats (efficacité, tolérance).
Préconiser un régime alimentaire équilibré, sans imposer de restrictions particulières. La corticothérapie systémique à faible dose ne nécessite pas de régime sans sel strict.
Conseiller d'entretenir la mobilité articulaire et la trophicité musculaire grâce à une activité physique régulière non traumatisante : exercices physiques, marche, natation, etc. Les articulations en poussées inflammatoires doivent être ménagées, sans être immobilisées.
En cas d'incapacité fonctionnelle liée aux dégâts articulaires, ce qui est aujourd'hui rare du fait de l'efficacité du traitement, des mesures d'aménagement professionnel et domestique appropriées peuvent être proposées.