La découverte d'une ostéoporose nécessite la prescription d'un bilan biologique à la recherche d'une ostéoporose secondaire : NFS, VS, CRP, créatininémie avec DFGe (CKD-EPI), ASAT, ALAT, GGT, PAL, TSH, vitamine D, calcémie corrigée, phosphatémie, électrophorèse des protéines sériques.
2
Ostéoporose et fractures
Une fracture dite « de fragilité » (ostéoporotique) est une fracture qui survient sans traumatisme ou à la suite d'un traumatisme de faible énergie (de sa hauteur, en marchant).
Elle est dite "sévère", car associée à une surmortalité, si elle concerne l'extrémité supérieure du fémur ou de l'humérus, une vertèbre, le bassin (pelvis, sacrum), la diaphyse fémorale, le fémur distal, 3 côtes simultanément, le tibia proximal.
3
Facteurs de risque de fracture en dehors d'une DMO basse
Il s'agit de : fracture de fragilité, âge > 60 ans, corticothérapie en cours (≥ 7,5 mg/j d'équivalent prednisone ≥ 3 mois consécutifs), androgéno- ou estrogénoprivation ; tabagisme ; immobilisation prolongée. Et de plus, chez la femme ménopausée : corticothérapie passée ≥ 7,5 mg/j d'équivalent prednisone ≥ 3 mois consécutifs ; IMC < 19 kg/m2 ; ménopause avant 40 ans ; fracture de fragilité du col fémoral chez un parent du premier degré.
4
FRAX
Le FRAX permet de quantifier le risque individuel de fracture sous forme de probabilité de fracture à 10 ans. Son calcul, ainsi que le seuil d'intervention thérapeutique sont disponibles ici.
5
Traitements médicamenteux spécifiques
Voir rubrique dédiée « Choix du traitement médicamenteux ».
6
Mesures générales
Correction d'un éventuel déficit vitamino-D-calcique : besoins en calcium de 1 000 à 1 200 mg par jour couverts par ajustement des apports alimentaires et/ou médicamenteux, apports en vitamine D.
Intérêt de l'exercice physique et de la prévention des chutes.
7
Évaluation de l'efficacité du traitement
Un traitement efficace est défini par l'absence de fracture sous traitement, et l'absence de perte osseuse > 0,030 g/cm2 (sur l'ODM de réévaluation), et qui a, en cas d'antécédent de fracture ostéoporotique sévère, un T-score fémoral en fin de traitement > - 2,5.
1
Ostéoporose post-ménopausique
La découverte d'une ostéoporose nécessite la prescription d'un bilan biologique à la recherche d'une ostéoporose secondaire : NFS, VS, CRP, créatininémie avec DFGe (CKD-EPI), ASAT, ALAT, GGT, PAL, TSH, vitamine D, calcémie corrigée, phosphatémie, électrophorèse des protéines sériques.
2
Ostéoporose et fractures
Une fracture dite « de fragilité » (ostéoporotique) est une fracture qui survient sans traumatisme ou à la suite d'un traumatisme de faible énergie (de sa hauteur, en marchant).
Elle est dite "sévère", car associée à une surmortalité, si elle concerne l'extrémité supérieure du fémur ou de l'humérus, une vertèbre, le bassin (pelvis, sacrum), la diaphyse fémorale, le fémur distal, 3 côtes simultanément, le tibia proximal.
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Facteurs de risque de fracture en dehors d'une DMO basse
Il s'agit de : fracture de fragilité, âge > 60 ans, corticothérapie en cours (≥ 7,5 mg/j d'équivalent prednisone ≥ 3 mois consécutifs), androgéno- ou estrogénoprivation ; tabagisme ; immobilisation prolongée. Et de plus, chez la femme ménopausée : corticothérapie passée ≥ 7,5 mg/j d'équivalent prednisone ≥ 3 mois consécutifs ; IMC < 19 kg/m2 ; ménopause avant 40 ans ; fracture de fragilité du col fémoral chez un parent du premier degré.
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FRAX
Le FRAX permet de quantifier le risque individuel de fracture sous forme de probabilité de fracture à 10 ans. Son calcul, ainsi que le seuil d'intervention thérapeutique sont disponibles ici.
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Traitements médicamenteux spécifiques
Voir rubrique dédiée « Choix du traitement médicamenteux ».
6
Mesures générales
Correction d'un éventuel déficit vitamino-D-calcique : besoins en calcium de 1 000 à 1 200 mg par jour couverts par ajustement des apports alimentaires et/ou médicamenteux, apports en vitamine D.
Intérêt de l'exercice physique et de la prévention des chutes.
7
Évaluation de l'efficacité du traitement
Un traitement efficace est défini par l'absence de fracture sous traitement, et l'absence de perte osseuse > 0,030 g/cm2 (sur l'ODM de réévaluation), et qui a, en cas d'antécédent de fracture ostéoporotique sévère, un T-score fémoral en fin de traitement > - 2,5.
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Conseils aux patients
Le respect de règles hygiénodiététiques simples tient une place importante dans la prise en charge de l'ostéoporose et dans la prévention du risque fracturaire. Il est bon de rappeler l'importance :
d'une activité physique régulière, adaptée à l'âge et à la condition physique : 30 minutes de marche par jour ou 1 heure d'activité physique 3 fois par semaine ;
d'une exposition solaire suffisante ;
d'apports alimentaires de calcium (produits laitiers notamment) suffisants.
L'arrêt du tabac et de l'alcool est souhaitable.
La mesure de la densité minérale osseuse par l'ostéodensitométrie n'est qu'un des paramètres permettant d'évaluer le risque fracturaire.
La prévention des chutes, notamment chez les personnes âgées, est fondamentale.
Essais comparatifs randomisés de forte puissance méthodologiquement indiscutables
Méta-analyse d'essais comparatifs randomisés
Analyse de décision basée sur des études bien menées
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade B : présomption scientifique
Niveau 2
Essais comparatifs randomisés de faible puissance
Études comparatives non randomisées bien menées
Études de cohorte
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade C : faible niveau de preuve
Niveau 3
Études cas-témoins
Niveau 4
études comparatives comportant des biais importants
Études rétrospectives
Séries de cas
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
AE : accord d'experts
Absence de preuve scientifique tirée de la littérature
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
EU Clas. I
Classe 1
Recommandé
Preuve ou accord général
sur le bénéfice, l'utilité ou l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. II
Classe 2
Preuves contradictoires
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIa
Classe 2a
Doit être discuté
Preuve et/ou avis en faveur de l'utilité/efficacité
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIb
Classe 2b
Peut être discuté
Utilité/efficacité moins bien établie par les preuves et/ou avis
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. III
Classe 3
Non recommandé
Preuve et/ou avis qu'il n'y a pas d'utilité/efficacité du traitement ou de la procédure, qui peuvent, dans certains cas, nuire au patient
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
USA Gr. I
Grade I
Recommandation forte
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IA
Grade IA
Niveau de preuve élevé
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IB
Grade IB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IC
Grade IC
Niveau de preuve bas
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. II
Grade II
Recommandation faible
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIA
Grade IIA
Niveau de preuve élevé
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIB
Grade IIB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIC
Grade IIC
Niveau de preuve bas
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.