L'évaluation individuelle tient compte du terrain (âge < 3 mois, antécédent de prématurité), des conditions socioéconomiques (précarité) et de signes de gravité clinique : pâleur, cyanose, fréquence respiratoire > 60/min, température ≥ 38,5 °C, mauvaise prise des biberons, tirage et balancement thoracoabdominal, apnées, saturation en oxygène < 95 %.
2
Bronchiolite aiguë
Le traitement est purement symptomatique : désobstruction nasale, kinésithérapie respiratoire (discutée), hydratation et nutrition, couchage de l'enfant en position proclive à 30°.
Le faible risque d'infection bactérienne rend l'antibiothérapie initiale inutile.Grade C Un traitement par amoxicilline-acide clavulanique, céfuroxime axétil ou cefpodoxime proxétil doit être discuté en cas de persistance d'une fièvre ≥ 38,5 °C après 3 jours, ou d'otite moyenne aiguë purulente associée.
Il n'y a pas de place pour les bronchodilatateurs en cas de 1re bronchioliteGrade B, ni pour les corticoïdes inhalés à la phase aiguëGrade A, ni pour les antitussifs, ni pour les mucolytiques. Il n'y a pas de preuve du bénéfice clinique des corticoïdes systémiques.
3
Bronchite ou trachéobronchite
En l'absence de facteur de risque, une antibiothérapie initiale n'est pas justifiée.AE
La persistance de signes infectieux après 3 jours doit faire rechercher une autre cause ou une complication.
4
Pneumonie
Une antibiothérapie probabiliste doit être mise en route en cas de fièvre élevée ou d'image radiologique systématisée. Le pneumocoque étant la 1re bactérie en cause avant 3 ans, l'amoxicilline est prescrite en 1re intention.Grade C Après 3 ans, les pneumocoques et les bactéries atypiques prédominent. Le choix se porte sur l'amoxicilline (10 jours) si le tableau clinique est en faveur d'un pneumocoque ou sur un macrolide (14 jours au moins) s'il est en faveur d'une bactérie atypiqueAE.
5
Réévaluation clinique
Elle est nécessaire après 48 à 72 heures de traitement ou plus tôt en cas de signes de gravité. Elle repose notamment sur la disparition de la fièvre.
L'évaluation individuelle tient compte du terrain (âge < 3 mois, antécédent de prématurité), des conditions socioéconomiques (précarité) et de signes de gravité clinique : pâleur, cyanose, fréquence respiratoire > 60/min, température ≥ 38,5 °C, mauvaise prise des biberons, tirage et balancement thoracoabdominal, apnées, saturation en oxygène < 95 %.
2
Bronchiolite aiguë
Le traitement est purement symptomatique : désobstruction nasale, kinésithérapie respiratoire (discutée), hydratation et nutrition, couchage de l'enfant en position proclive à 30°.
Le faible risque d'infection bactérienne rend l'antibiothérapie initiale inutile.Grade C Un traitement par amoxicilline-acide clavulanique, céfuroxime axétil ou cefpodoxime proxétil doit être discuté en cas de persistance d'une fièvre ≥ 38,5 °C après 3 jours, ou d'otite moyenne aiguë purulente associée.
Il n'y a pas de place pour les bronchodilatateurs en cas de 1re bronchioliteGrade B, ni pour les corticoïdes inhalés à la phase aiguëGrade A, ni pour les antitussifs, ni pour les mucolytiques. Il n'y a pas de preuve du bénéfice clinique des corticoïdes systémiques.
3
Bronchite ou trachéobronchite
En l'absence de facteur de risque, une antibiothérapie initiale n'est pas justifiée.AE
La persistance de signes infectieux après 3 jours doit faire rechercher une autre cause ou une complication.
4
Pneumonie
Une antibiothérapie probabiliste doit être mise en route en cas de fièvre élevée ou d'image radiologique systématisée. Le pneumocoque étant la 1re bactérie en cause avant 3 ans, l'amoxicilline est prescrite en 1re intention.Grade C Après 3 ans, les pneumocoques et les bactéries atypiques prédominent. Le choix se porte sur l'amoxicilline (10 jours) si le tableau clinique est en faveur d'un pneumocoque ou sur un macrolide (14 jours au moins) s'il est en faveur d'une bactérie atypiqueAE.
5
Réévaluation clinique
Elle est nécessaire après 48 à 72 heures de traitement ou plus tôt en cas de signes de gravité. Elle repose notamment sur la disparition de la fièvre.
Conseils aux patients
L'évolution d'une bronchiolite peut être très différente d'un épisode à l'autre et d'un enfant à l'autre.
Les signes de gravité de la bronchiolite (altération de l'état général, pâleur, difficultés à la prise du biberon, polypnée, balancement thoraco-abdominal, tirage, cynaose, déshydratation, etc.) doivent être connus et entraîner une nouvelle consultation ou une hospitalisation en urgence.
L'accent doit être mis sur l'importance de la désobstruction nasale, de la kinésithérapie, de l'hydratation et de la position de couchage de l'enfant (sur le dos à 30° avec la tête en légère extension).
Préciser aux parents qu'il n'y a pas lieu d'administrer d'antitussif aux nourrissons, que ce soit pour une toux sèche ou grasse, et rappeler que, même en vente libre en pharmacie, les antitussifs ne sont pas des médicaments anodins.
En dehors de la pneumonie, les infections respiratoires basses de l'enfant ne nécessitent pas de traitement antibiotique.
En l'absence d'amélioration dans les 48 à 72 heures suivant le début du traitement, une nouvelle consultation est nécessaire.
Essais comparatifs randomisés de forte puissance méthodologiquement indiscutables
Méta-analyse d'essais comparatifs randomisés
Analyse de décision basée sur des études bien menées
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade B : présomption scientifique
Niveau 2
Essais comparatifs randomisés de faible puissance
Études comparatives non randomisées bien menées
Études de cohorte
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade C : faible niveau de preuve
Niveau 3
Études cas-témoins
Niveau 4
études comparatives comportant des biais importants
Études rétrospectives
Séries de cas
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
AE : accord d'experts
Absence de preuve scientifique tirée de la littérature
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
EU Clas. I
Classe 1
Recommandé
Preuve ou accord général
sur le bénéfice, l'utilité ou l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. II
Classe 2
Preuves contradictoires
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIa
Classe 2a
Doit être discuté
Preuve et/ou avis en faveur de l'utilité/efficacité
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIb
Classe 2b
Peut être discuté
Utilité/efficacité moins bien établie par les preuves et/ou avis
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. III
Classe 3
Non recommandé
Preuve et/ou avis qu'il n'y a pas d'utilité/efficacité du traitement ou de la procédure, qui peuvent, dans certains cas, nuire au patient
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
USA Gr. I
Grade I
Recommandation forte
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IA
Grade IA
Niveau de preuve élevé
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IB
Grade IB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IC
Grade IC
Niveau de preuve bas
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. II
Grade II
Recommandation faible
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIA
Grade IIA
Niveau de preuve élevé
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIB
Grade IIB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIC
Grade IIC
Niveau de preuve bas
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.