Recherche d'une dermatose sous-jacente à prendre en charge (par exemple gale).
La toilette s'effectue à l'eau et au savon : décollement des bactéries et élimination des croûtes.
L'application d'une pommade sur les croûtes facilite leur élimination : pommade antibiotique si décision d'une antibiothérapie locale, ou vaseline si décision d'une antibiothérapie générale.
Les bulles peuvent être percées à l'aide d'une aiguille stérile.
Le port de vêtements amples et en coton permet de limiter la macération. Le changement de vêtements doit être quotidien.
2
Éviction scolaire et mesures pour l'entourage
L'éviction scolaire est obligatoire lorsque les lésions ne peuvent être protégées dans les 72 heures suivant le début de l'antibiothérapie.
L'entourage du patient, frères et sœurs, parents, doit être examiné et la collectivité prévenue. Voir Conseils aux patients.
3
Traitement par voie locale
Une antibiothérapie locale est indiquée dans les formes peu sévères.AE
D'après les dernières recommandations HAS, SFD et SPILF (février 2019), en cas d'impétigos localisés ou peu étendus, la mupirocine est préférée en 1re intention à l'acide fusidique et à la chlortétracycline, dont le taux de résistance tend à augmenter en France.
L'utilisation concomitante d'antiseptiques et d'antibiotiques locaux ou généraux n'est pas recommandée (intérêt non démontré et risque d'allergie ou de dermite irritative).AE
4
Traitement par voie générale
L'antibiothérapie générale doit être antistaphylococcique et antistreptococcique : chez l'enfant, amoxicilline/acide clavulanique ou céfadroxil, josamycine en cas d'allergie à la pénicilline ; chez l'adulte, pristinamycine ou céfalexine, la pristinamycine étant à privilégier en cas d'allergie à la pénicilline. Le traitement de 1re intention est probabiliste (peu de staphylocoques résistants - SARM - en France, 5 à 10 %). La durée du traitement est de 7 jours.
L'association d'antibiotiques locaux et généraux n'est pas recommandée.
1
Mesures générales et soins d'hygiène
Recherche d'une dermatose sous-jacente à prendre en charge (par exemple gale).
La toilette s'effectue à l'eau et au savon : décollement des bactéries et élimination des croûtes.
L'application d'une pommade sur les croûtes facilite leur élimination : pommade antibiotique si décision d'une antibiothérapie locale, ou vaseline si décision d'une antibiothérapie générale.
Les bulles peuvent être percées à l'aide d'une aiguille stérile.
Le port de vêtements amples et en coton permet de limiter la macération. Le changement de vêtements doit être quotidien.
2
Éviction scolaire et mesures pour l'entourage
L'éviction scolaire est obligatoire lorsque les lésions ne peuvent être protégées dans les 72 heures suivant le début de l'antibiothérapie.
L'entourage du patient, frères et sœurs, parents, doit être examiné et la collectivité prévenue. Voir Conseils aux patients.
3
Traitement par voie locale
Une antibiothérapie locale est indiquée dans les formes peu sévères.AE
D'après les dernières recommandations HAS, SFD et SPILF (février 2019), en cas d'impétigos localisés ou peu étendus, la mupirocine est préférée en 1re intention à l'acide fusidique et à la chlortétracycline, dont le taux de résistance tend à augmenter en France.
L'utilisation concomitante d'antiseptiques et d'antibiotiques locaux ou généraux n'est pas recommandée (intérêt non démontré et risque d'allergie ou de dermite irritative).AE
4
Traitement par voie générale
L'antibiothérapie générale doit être antistaphylococcique et antistreptococcique : chez l'enfant, amoxicilline/acide clavulanique ou céfadroxil, josamycine en cas d'allergie à la pénicilline ; chez l'adulte, pristinamycine ou céfalexine, la pristinamycine étant à privilégier en cas d'allergie à la pénicilline. Le traitement de 1re intention est probabiliste (peu de staphylocoques résistants - SARM - en France, 5 à 10 %). La durée du traitement est de 7 jours.
L'association d'antibiotiques locaux et généraux n'est pas recommandée.
Cas particuliers
Impétigo récidivant, portage chronique de staphylocoque
Devant tout impétigo récidivant, il est recommandé d'effectuer un prélèvement bactériologique des lésions et des gîtes (narines principalement).
En cas de forme récurrente d'impétigo avec portage bactérien démontré, une antibiothérapie locale est recommandée, en privilégiant la mupirocine (voir le paragraphe « Antibiotiques locaux »), ainsi qu'une décontamination nasale par mupirocine pommade nasale, laquelle dispose d'une AMM pour l'éradication du portage nasal de Staphylococcus aureus. L'antibiothérapie locale sera séquentielle : 2 fois par jour, 5 à 7 jours par mois. La durée du traitement n'est pas établie.
Impétiginisation
L'utilisation d'une antibiothérapie locale en prévention de l'impétiginisation des plaies chroniques ou des dermatoses suintantes (eczéma de contact, herpès, varicelle, etc.) n'est pas recommandée.
L'impétiginisation relève du même traitement que l'impétigo.
Conseils aux patients
Les soins d'hygiène font partie intégrante du traitement et doivent être expliqués au patient et à son entourage :
les mains doivent être lavées plusieurs fois par jour, les ongles brossés et coupés courts ;
la toilette, bain ou douche, doit être faite au moins une fois par jour, en savonnant la peau ;
la pommade (pommade antibiotique si antibiothérapie locale, ou vaseline si antibiothérapie générale) doit être appliquée sur les croûtes afin de faciliter leur élimination ;
les vêtements doivent être changés tous les jours ;
des vêtements amples et en coton pour éviter la macération doivent être privilégiés ;
le linge de toilette et les draps doivent être lavés régulièrement.
Essais comparatifs randomisés de forte puissance méthodologiquement indiscutables
Méta-analyse d'essais comparatifs randomisés
Analyse de décision basée sur des études bien menées
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade B : présomption scientifique
Niveau 2
Essais comparatifs randomisés de faible puissance
Études comparatives non randomisées bien menées
Études de cohorte
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade C : faible niveau de preuve
Niveau 3
Études cas-témoins
Niveau 4
études comparatives comportant des biais importants
Études rétrospectives
Séries de cas
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
AE : accord d'experts
Absence de preuve scientifique tirée de la littérature
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
EU Clas. I
Classe 1
Recommandé
Preuve ou accord général
sur le bénéfice, l'utilité ou l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. II
Classe 2
Preuves contradictoires
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIa
Classe 2a
Doit être discuté
Preuve et/ou avis en faveur de l'utilité/efficacité
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIb
Classe 2b
Peut être discuté
Utilité/efficacité moins bien établie par les preuves et/ou avis
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. III
Classe 3
Non recommandé
Preuve et/ou avis qu'il n'y a pas d'utilité/efficacité du traitement ou de la procédure, qui peuvent, dans certains cas, nuire au patient
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
USA Gr. I
Grade I
Recommandation forte
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IA
Grade IA
Niveau de preuve élevé
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IB
Grade IB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IC
Grade IC
Niveau de preuve bas
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. II
Grade II
Recommandation faible
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIA
Grade IIA
Niveau de preuve élevé
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIB
Grade IIB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIC
Grade IIC
Niveau de preuve bas
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.