Elle peut être prise en charge à domicile. Une surveillance tensionnelle doit pouvoir être effective après quelques heures (automesure, infirmière, cabinet de médecine générale).
Un traitement hypotenseur injectable ou d'action rapide par voie orale n'est pas justifié en l'absence de souffrance viscérale immédiateGrade B car une hypotension brutale peut s'accompagner de complications neurologiques graves.
Le repos conduit souvent à une baisse de la PA. Une surveillance et une réévaluation à court terme (quelques heures) sont nécessaires. Au terme de cette surveillance, si la PA reste élevée, les recommandations usuelles pour la prise en charge de l'HTA s'appliquent. Lire HTA (hypertension artérielle).
2
Hypertension sévère avec souffrance viscérale
En cas de signes de complication viscérale grave et récente mettant en jeu le pronostic vital à court terme, l'urgence hypertensive impose l'hospitalisation.
Surveillance de la PA, abord veineux, surveillance ECG et fond d'œil, ionogramme et créatinine plasmatiques, troponine, recherche de protéines et de sang dans les urines, examens biologiques ou d'imagerie motivés par le type de défaillance viscérale observée.
3
Déficit neurologique aigu
Il est recommandé de ne pas faire baisser la PA lors de la prise en charge initiale, ou peu : baisse de la PAS < 15 %.Grade A Les hypotenseurs d'urgence ne sont indiqués que si l'imagerie (scanner, IRM) a montré la nature hémorragique de l'accident ou si la thrombolyse d'un infarctus cérébral est réalisée. Lire Infarctus cérébral.
4
Défaillance cardiaque
La prescription de dérivés nitrés injectables est recommandée.Grade B Elle peut être associée soit à un diurétique de l'anse, soit à un antihypertenseur injectable.
5
Signes de dissection aortique aiguë
La baisse de la PA et de la fréquence cardiaque par un antihypertenseur injectable (bêtabloquant notamment) est justifiée en attendant le transfert en chirurgie.
6
HTA maligne ou accélérée
C'est un syndrome rare qui associe encéphalopathie, rétinopathie hypertensive de stade 3 ou 4, hémolyse intravasculaire et détérioration rénale rapide. Une baisse tensionnelle rapide en milieu hospitalier doit être obtenue.
1
Hypertension sévère sans souffrance viscérale
Elle peut être prise en charge à domicile. Une surveillance tensionnelle doit pouvoir être effective après quelques heures (automesure, infirmière, cabinet de médecine générale).
Un traitement hypotenseur injectable ou d'action rapide par voie orale n'est pas justifié en l'absence de souffrance viscérale immédiateGrade B car une hypotension brutale peut s'accompagner de complications neurologiques graves.
Le repos conduit souvent à une baisse de la PA. Une surveillance et une réévaluation à court terme (quelques heures) sont nécessaires. Au terme de cette surveillance, si la PA reste élevée, les recommandations usuelles pour la prise en charge de l'HTA s'appliquent. Lire HTA (hypertension artérielle).
2
Hypertension sévère avec souffrance viscérale
En cas de signes de complication viscérale grave et récente mettant en jeu le pronostic vital à court terme, l'urgence hypertensive impose l'hospitalisation.
Surveillance de la PA, abord veineux, surveillance ECG et fond d'œil, ionogramme et créatinine plasmatiques, troponine, recherche de protéines et de sang dans les urines, examens biologiques ou d'imagerie motivés par le type de défaillance viscérale observée.
3
Déficit neurologique aigu
Il est recommandé de ne pas faire baisser la PA lors de la prise en charge initiale, ou peu : baisse de la PAS < 15 %.Grade A Les hypotenseurs d'urgence ne sont indiqués que si l'imagerie (scanner, IRM) a montré la nature hémorragique de l'accident ou si la thrombolyse d'un infarctus cérébral est réalisée. Lire Infarctus cérébral.
4
Défaillance cardiaque
La prescription de dérivés nitrés injectables est recommandée.Grade B Elle peut être associée soit à un diurétique de l'anse, soit à un antihypertenseur injectable.
5
Signes de dissection aortique aiguë
La baisse de la PA et de la fréquence cardiaque par un antihypertenseur injectable (bêtabloquant notamment) est justifiée en attendant le transfert en chirurgie.
6
HTA maligne ou accélérée
C'est un syndrome rare qui associe encéphalopathie, rétinopathie hypertensive de stade 3 ou 4, hémolyse intravasculaire et détérioration rénale rapide. Une baisse tensionnelle rapide en milieu hospitalier doit être obtenue.
Cas particuliers
HTA sévère au cours de la grossesse
Toute hypertension sévère au cours de la grossesse doit conduire à une demande d'avis spécialisé en urgence. L'éclampsie justifie une prise en charge spécifique, qui n'est pas abordée dans cette Reco.
Différentes situations peuvent être contemporaines de l'élévation de la PA :
un défaut d'observance d'un traitement antihypertenseur antérieurement prescrit, un arrêt brutal d'un traitement antihypertenseur, un arrêt brutal de la clonidine ;
l'aggravation d'une affection organique rénale ou rénovasculaire ou d'une maladie endocrinienne (phéochromocytome, hyperaldostéronisme primaire) ;
la survenue d'une maladie neurologique (infarctus cérébral, hémorragie ou contusion cérébrale, tumeur cérébrale) ou cardiovasculaire aiguë (défaillance cardiaque, ischémie coronarienne, dissection aortique) ;
un événement indésirable médicamenteux suite à la prise de vasoconstricteurs sympathomimétiques : pseudoéphédrine, phénylpropanolamine (noréphédrine) ; érythropoïétines ; médicaments en interaction avec des IMAO.
L'utilisation de toxiques ou de drogues peut également entraîner une hypertension sévère : cocaïne, phencyclidine, amphétamine, LSD, kétamine, parathoxyamphétamine, ecstasy.
Conseils aux patients
Il convient de rappeler à tout patient hypertendu que le traitement de l'hypertension doit être suivi avec régularité et, notamment, que les interruptions de traitement peuvent entraîner une hypertension sévère.
L'autosurveillance tensionnelle est un moyen efficace pour impliquer le patient dans son traitement et lui faire repérer les périodes d'élévation tensionnelle devant le conduire à demander un avis médical.
Essais comparatifs randomisés de forte puissance méthodologiquement indiscutables
Méta-analyse d'essais comparatifs randomisés
Analyse de décision basée sur des études bien menées
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade B : présomption scientifique
Niveau 2
Essais comparatifs randomisés de faible puissance
Études comparatives non randomisées bien menées
Études de cohorte
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade C : faible niveau de preuve
Niveau 3
Études cas-témoins
Niveau 4
études comparatives comportant des biais importants
Études rétrospectives
Séries de cas
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
AE : accord d'experts
Absence de preuve scientifique tirée de la littérature
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
EU Clas. I
Classe 1
Recommandé
Preuve ou accord général
sur le bénéfice, l'utilité ou l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. II
Classe 2
Preuves contradictoires
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIa
Classe 2a
Doit être discuté
Preuve et/ou avis en faveur de l'utilité/efficacité
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIb
Classe 2b
Peut être discuté
Utilité/efficacité moins bien établie par les preuves et/ou avis
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. III
Classe 3
Non recommandé
Preuve et/ou avis qu'il n'y a pas d'utilité/efficacité du traitement ou de la procédure, qui peuvent, dans certains cas, nuire au patient
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
USA Gr. I
Grade I
Recommandation forte
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IA
Grade IA
Niveau de preuve élevé
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IB
Grade IB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IC
Grade IC
Niveau de preuve bas
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. II
Grade II
Recommandation faible
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIA
Grade IIA
Niveau de preuve élevé
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIB
Grade IIB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIC
Grade IIC
Niveau de preuve bas
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.