Évaluer la sévérité du handicap, l'intensité de la douleur et le stade radiologique de l'arthrose.
Réévaluer régulièrement les traitements et en adapter la posologie à l'horaire et à l'intensité de la douleur.
La diminution des contraintes s'exerçant sur l'articulation (canne du côté controlatéral, renforcement de la musculature para-articulaire, amaigrissement si surpoids, chaussage, etc.) est un élément essentiel du traitement.
Paracétamol en 1re intention du fait de son profil de tolérance.
3
Traitements antiarthrosiques d'action lente
Chondroïtine sulfate, diacéréine, insaponifiables d'avocat et de soja ou glucosamine ont une AMM en tant que traitement symptomatique d'action différée dans l'arthrose du genou et/ou de la hanche. En 2013, la HAS a estimé que ces médicaments n'ont pas de place dans la stratégie thérapeutique (fiche de bon usage du médicament, HAS, novembre 2013).
4
Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Ils doivent être envisagés en cas d'échec du paracétamol.
Les corticoïdes par voie générale ne sont pas indiqués dans la gonarthrose ou la coxarthrose.
5
Antalgiques opioïdes faibles
Ils peuvent être utiles, avec ou sans paracétamol, lorsque les AINS sont contre-indiqués, inefficaces, ou mal tolérés. Ils nécessitent une information sur les risques et un suivi strict de la réponse au traitement et de sa tolérance.
6
Traitements locaux
Gonarthrose : injections intra-articulaires de corticoïdes en cas de poussées congestive (épanchement), applications locales d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, injections intra-articulaires d'acide hyaluronique. Les lavages articulaires parfois proposés sont d'intérêt controversé.
Coxarthrose : injections radioguidées de corticoïdes pouvant être utiles en cas de poussées douloureuses résistantes aux antalgiques dont les AINS. L'injection intra-articulaire d'acide hyaluronique (non remboursée) n'a pas prouvé son efficacité.
7
Traitement chirurgical
Un remplacement prothétique doit être discuté dans les formes douloureuses invalidantes radiologiquement évoluées. La correction d'une anomalie architecturale peut être proposée en cas de douleurs rebelles ou de handicap fonctionnel dans les arthroses secondaires chez l'adulte jeune.
1
Règles de prise en charge
Évaluer la sévérité du handicap, l'intensité de la douleur et le stade radiologique de l'arthrose.
Réévaluer régulièrement les traitements et en adapter la posologie à l'horaire et à l'intensité de la douleur.
La diminution des contraintes s'exerçant sur l'articulation (canne du côté controlatéral, renforcement de la musculature para-articulaire, amaigrissement si surpoids, chaussage, etc.) est un élément essentiel du traitement.
Paracétamol en 1re intention du fait de son profil de tolérance.
3
Traitements antiarthrosiques d'action lente
Chondroïtine sulfate, diacéréine, insaponifiables d'avocat et de soja ou glucosamine ont une AMM en tant que traitement symptomatique d'action différée dans l'arthrose du genou et/ou de la hanche. En 2013, la HAS a estimé que ces médicaments n'ont pas de place dans la stratégie thérapeutique (fiche de bon usage du médicament, HAS, novembre 2013).
4
Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Ils doivent être envisagés en cas d'échec du paracétamol.
Les corticoïdes par voie générale ne sont pas indiqués dans la gonarthrose ou la coxarthrose.
5
Antalgiques opioïdes faibles
Ils peuvent être utiles, avec ou sans paracétamol, lorsque les AINS sont contre-indiqués, inefficaces, ou mal tolérés. Ils nécessitent une information sur les risques et un suivi strict de la réponse au traitement et de sa tolérance.
6
Traitements locaux
Gonarthrose : injections intra-articulaires de corticoïdes en cas de poussées congestive (épanchement), applications locales d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, injections intra-articulaires d'acide hyaluronique. Les lavages articulaires parfois proposés sont d'intérêt controversé.
Coxarthrose : injections radioguidées de corticoïdes pouvant être utiles en cas de poussées douloureuses résistantes aux antalgiques dont les AINS. L'injection intra-articulaire d'acide hyaluronique (non remboursée) n'a pas prouvé son efficacité.
7
Traitement chirurgical
Un remplacement prothétique doit être discuté dans les formes douloureuses invalidantes radiologiquement évoluées. La correction d'une anomalie architecturale peut être proposée en cas de douleurs rebelles ou de handicap fonctionnel dans les arthroses secondaires chez l'adulte jeune.
Conseils aux patients
Le patient doit être informé sur les mécanismes de la maladie, dont l'évolution est habituellement lente. On doit lui proposer une prise en charge personnalisée, comportant des médicaments et/ou des mesures non médicamenteuses, en tenant compte du terrain physiopathologique, du retentissement algique et fonctionnel de l'arthrose et des anomalies radiologiques.
Il doit éviter les activités sportives traumatisantes pour les articulations des membres inférieurs.
Des exercices quotidiens de musculation et de mobilisation articulaire, conseillés par un kinésithérapeute, contribuent à diminuer la douleur, à améliorer la capacité fonctionnelle et à prévenir l'enraidissement articulaire et les attitudes vicieuses.
Le port d'une canne, d'orthèses plantaires (gonarthrose) ou de chaussures adaptées peut être proposé.
La lutte contre un éventuel excès pondéral est un élément essentiel du traitement (gonarthrose surtout).
Essais comparatifs randomisés de forte puissance méthodologiquement indiscutables
Méta-analyse d'essais comparatifs randomisés
Analyse de décision basée sur des études bien menées
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade B : présomption scientifique
Niveau 2
Essais comparatifs randomisés de faible puissance
Études comparatives non randomisées bien menées
Études de cohorte
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade C : faible niveau de preuve
Niveau 3
Études cas-témoins
Niveau 4
études comparatives comportant des biais importants
Études rétrospectives
Séries de cas
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
AE : accord d'experts
Absence de preuve scientifique tirée de la littérature
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
EU Clas. I
Classe 1
Recommandé
Preuve ou accord général
sur le bénéfice, l'utilité ou l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. II
Classe 2
Preuves contradictoires
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIa
Classe 2a
Doit être discuté
Preuve et/ou avis en faveur de l'utilité/efficacité
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIb
Classe 2b
Peut être discuté
Utilité/efficacité moins bien établie par les preuves et/ou avis
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. III
Classe 3
Non recommandé
Preuve et/ou avis qu'il n'y a pas d'utilité/efficacité du traitement ou de la procédure, qui peuvent, dans certains cas, nuire au patient
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
USA Gr. I
Grade I
Recommandation forte
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IA
Grade IA
Niveau de preuve élevé
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IB
Grade IB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IC
Grade IC
Niveau de preuve bas
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. II
Grade II
Recommandation faible
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIA
Grade IIA
Niveau de preuve élevé
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIB
Grade IIB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIC
Grade IIC
Niveau de preuve bas
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.