Mise à jour : 19 février 2024
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Prise en charge
Douleur aiguë de l'adulte
Douleur aiguë de l'adulte
1
Prévention de la douleur induite par un soin
En cas de gestes douloureux, les traitements doivent être anticipés : gaz inhalé (MEOPA), antalgique par voie générale (per os, SC ou IV) ou locale (association prilocaïne + lidocaïne en topique ou injection d'anesthésiques locaux).
2
Évaluation de la douleur
L'interrogatoire (entretien semi-directif) et l'examen clinique précisent la cause de la douleur, sa (ses) localisation(s), les circonstances de sa survenue, ses caractéristiques (brûlure, etc.), sa durée, le profil évolutif (horaire, rythme), les facteurs aggravants (et améliorants), le contexte général et les signes associés.
L'évaluation de l'intensité d'une douleur par une échelle validée est impérative (voir rubrique Évaluation).
Si un bilan étiologique doit être fait, il ne doit en aucun cas retarder la mise en route du traitement antalgique.
3
Choix du traitement antalgique
Le choix du traitement dépend de l'intensité de la douleur, ainsi que de son mécanisme physiopathologique (nociceptif, neuropathique, dysfonctionnel), de sa localisation, du contexte, des facteurs associés et du patient (âge, comorbidités, etc.).
En cas de douleur nociceptive, un opioïde fort peut être prescrit d'emblée.
En revanche, les opioïdes forts ne doivent pas être utilisés pour le traitement des douleurs dysfonctionnelles.
4
Douleur dysfonctionnelle
Il s'agit d'une douleur liée à un dysfonctionnement des systèmes de contrôle de la douleur, sans lésion identifiée.
Les douleurs dysfonctionnelles les plus fréquentes sont la fibromyalgie (voir Cas particulier), la céphalée de tension, la colopathie fonctionnelle (Lire Syndrome de l'intestin irritable.).
5
Traitements spécifiques
Ils accompagnent le traitement symptomatique quand la cause de la douleur est identifiée (colchicine, immobilisation, antimigraineux, corticoïdes, etc.) et peuvent parfois permettre d'arrêter les antalgiques ou d'améliorer leur efficacité.
1
Prévention de la douleur induite par un soin
En cas de gestes douloureux, les traitements doivent être anticipés : gaz inhalé (MEOPA), antalgique par voie générale (per os, SC ou IV) ou locale (association prilocaïne + lidocaïne en topique ou injection d'anesthésiques locaux).
2
Évaluation de la douleur
L'interrogatoire (entretien semi-directif) et l'examen clinique précisent la cause de la douleur, sa (ses) localisation(s), les circonstances de sa survenue, ses caractéristiques (brûlure, etc.), sa durée, le profil évolutif (horaire, rythme), les facteurs aggravants (et améliorants), le contexte général et les signes associés.
L'évaluation de l'intensité d'une douleur par une échelle validée est impérative (voir rubrique Évaluation).
Si un bilan étiologique doit être fait, il ne doit en aucun cas retarder la mise en route du traitement antalgique.
3
Choix du traitement antalgique
Le choix du traitement dépend de l'intensité de la douleur, ainsi que de son mécanisme physiopathologique (nociceptif, neuropathique, dysfonctionnel), de sa localisation, du contexte, des facteurs associés et du patient (âge, comorbidités, etc.).
En cas de douleur nociceptive, un opioïde fort peut être prescrit d'emblée.
En revanche, les opioïdes forts ne doivent pas être utilisés pour le traitement des douleurs dysfonctionnelles.
4
Douleur dysfonctionnelle
Il s'agit d'une douleur liée à un dysfonctionnement des systèmes de contrôle de la douleur, sans lésion identifiée.
Les douleurs dysfonctionnelles les plus fréquentes sont la fibromyalgie (voir Cas particulier), la céphalée de tension, la colopathie fonctionnelle (Lire Syndrome de l'intestin irritable.).
5
Traitements spécifiques
Ils accompagnent le traitement symptomatique quand la cause de la douleur est identifiée (colchicine, immobilisation, antimigraineux, corticoïdes, etc.) et peuvent parfois permettre d'arrêter les antalgiques ou d'améliorer leur efficacité.

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Conseils aux patients
Quelle que soit sa cause et qu'elle débouche ou non sur une plainte, la douleur est une expérience intime et subjective qui doit être prise en compte et soulagée : la loi de mars 2004 sur les relations entre les patients, leurs proches et le corps médical stipule que « ne pas souffrir est un droit ».
Tout patient confronté à la douleur et toute personne confrontée à la douleur d'un proche doit être entendu et pouvoir bénéficier d'une évaluation préthérapeutique précise de cette douleur (siège, nature, rythme, facteurs favorisants, retentissement sur la qualité de vie, efficacité des traitements, etc.). Différentes échelles adaptées à la situation du patient (dont la plus fréquemment utilisée est l'échelle visuelle analogique) peuvent aider à caractériser la douleur et guider sa prise en charge.
L'enquête sur les causes de la douleur ne doit en aucun cas retarder la mise en route du traitement antalgique, le traitement de la cause pouvant si nécessaire être mis en route ultérieurement.
Qu'elles soient d'ordre social, culturel ou religieux, les éventuelles réticences du patient ou de ses proches à la prise en charge de la douleur doivent être entendues et, dans la mesure du possible, dépassées grâce à des explications adaptées.
La douleur, qui peut être un symptôme utile au diagnostic d'une maladie, n'est en aucun cas un marqueur d'évolutivité pertinent de cette maladie et rien ne justifie médicalement de la « respecter ».
Une prise en charge de la douleur trop tardive ou insuffisante favorise la survenue et l'installation de douleurs chroniques, il peut être utile de rappeler aux patients qu'il doit signaler sans délai l'apparition ou l'aggravation de la douleur.
La prise en charge de la douleur représente un aspect primordial de la qualité de vie pour les patients atteints de cancer, particulièrement. Bien en expliquer les mécanismes, l'absence de lien entre son intensité et la gravité de la maladie, etc., est d'une aide précieuse pour les patients. L'INCa a publié une Fiche repère, La douleur en cancérologie (juin 2010), à laquelle il est utile de se reporter.
Les possibles effets indésirables d'un traitement antalgique doivent être signalés au patient lors de sa prescription (troubles digestifs, troubles de l'équilibre, somnolence, constipation, etc.) et faire l'objet si nécessaire de prescriptions préventives (coprescription de dérivés opiacés et de laxatifs).
Les douleurs induites par les examens médicaux et les soins doivent faire l'objet d'une prévention.
Pour le traitement de la douleur durant la grossesse, se reporter au document de l'ANSM, juin 2021.
Traitements

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Références

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