Le patient et ses proches doivent bénéficier d'informations précises sur la nature du traitement à venir et sur les moyens préventifs à mettre en œuvre pour en limiter les effets indésirables.
Pour pouvoir jouer pleinement son rôle après le retour à domicile, le médecin traitant doit lui aussi avoir un accès direct à ces informations. En l'absence d'un réseau de cancérologie favorisant les échanges entre l'hôpital et la ville, le patient et ses proches peuvent faciliter la circulation des informations en demandant systématiquement, après chaque consultation ou hospitalisation, un courrier ou un compte-rendu à l'intention du médecin traitant.
La survenue d'une complication (vomissements, diarrhée, fièvre, mucite) au décours d'un traitement cytotoxique n'est pas nécessairement prédictive d'une réapparition de celle-ci après la prochaine cure.
Lorsque le traitement est constitué de nombreuses cures, les patients apprennent à connaître les jours de malaise et les jours « normaux ». Il peut être utile de les aider à organiser leur calendrier des activités sociales : activités professionnelles, rencontres avec amis, voyages, en fonction des jours de cure.