Le TDR doit être réalisé systématiquement chez l'enfant de plus de 3 ans. Chez l'adulte, il est indiqué uniquement si le score de Mac Isaac est ≥ 2.
Chaque item valant 1 point : fièvre > 38 °C, présence d'exsudat, adénopathies cervicales sensibles, absence de toux ; puis, suivant l'âge, + 1 avant 15 ans et - 1 à partir de 45 ans.
2
Facteurs de risque de rhumatisme articulaire aigu (RAA)
Antécédent personnel de RAA.
Âge compris entre 5 et 25 ans et épisodes multiples d'angines streptococciques, séjour en zone endémique de RAA (Afrique, DOM-TOM), précarité sociale.
3
Traitement symptomatique
Le traitement antalgique et/ou antipyrétique constitue dans la majorité des cas le seul traitement de l'angine présumée virale.
Le seul objectif de l'utilisation des AINS dans l'angine de l'enfant étant le traitement de la douleur, il n'y a pas lieu de donner des AINS à dose anti-inflammatoire, ni des corticoïdes par voie générale, hormis dans certaines formes sévères d'angines à EBV (Epstein-Barr Virus, mononucléose infectieuse).
4
Antibiothérapie
Les traitements de courte durée sont à privilégier pour une bonne observance.Grade A
Le traitement recommandé est l'amoxicilline pendant 6 jours.Grade A Les céphalosporines de 2e génération (céfuroxime) et de 3e génération (cefpodoxime) per os ne doivent être utilisées qu'en cas d'allergie vraie aux pénicillines, et en absence de contre-indications aux céphalosporines.Grade A
En cas de contre-indication à l'ensemble des bêtalactamines, un macrolide (ayant une durée de traitement raccourcie validée par l'AMM) peut être prescrit : azithromycine, clarithromycine ou josamycine. La résistance du streptocoque bêtahémolytique du groupe A (SGA) aux macrolides a diminué depuis 2006 et reste aujourd'hui inférieure à 10 %.Grade A
La mise en route du traitement antibiotique peut être immédiate ou retardée jusqu'au 9e jour après le début des signes cliniques.Grade A
Il n'est pas recommandé de donner « à l'avance » une prescription antibiotique au patient.
1
Indication du test de diagnostic rapide (TDR)
Le TDR doit être réalisé systématiquement chez l'enfant de plus de 3 ans. Chez l'adulte, il est indiqué uniquement si le score de Mac Isaac est ≥ 2.
Chaque item valant 1 point : fièvre > 38 °C, présence d'exsudat, adénopathies cervicales sensibles, absence de toux ; puis, suivant l'âge, + 1 avant 15 ans et - 1 à partir de 45 ans.
2
Facteurs de risque de rhumatisme articulaire aigu (RAA)
Antécédent personnel de RAA.
Âge compris entre 5 et 25 ans et épisodes multiples d'angines streptococciques, séjour en zone endémique de RAA (Afrique, DOM-TOM), précarité sociale.
3
Traitement symptomatique
Le traitement antalgique et/ou antipyrétique constitue dans la majorité des cas le seul traitement de l'angine présumée virale.
Le seul objectif de l'utilisation des AINS dans l'angine de l'enfant étant le traitement de la douleur, il n'y a pas lieu de donner des AINS à dose anti-inflammatoire, ni des corticoïdes par voie générale, hormis dans certaines formes sévères d'angines à EBV (Epstein-Barr Virus, mononucléose infectieuse).
4
Antibiothérapie
Les traitements de courte durée sont à privilégier pour une bonne observance.Grade A
Le traitement recommandé est l'amoxicilline pendant 6 jours.Grade A Les céphalosporines de 2e génération (céfuroxime) et de 3e génération (cefpodoxime) per os ne doivent être utilisées qu'en cas d'allergie vraie aux pénicillines, et en absence de contre-indications aux céphalosporines.Grade A
En cas de contre-indication à l'ensemble des bêtalactamines, un macrolide (ayant une durée de traitement raccourcie validée par l'AMM) peut être prescrit : azithromycine, clarithromycine ou josamycine. La résistance du streptocoque bêtahémolytique du groupe A (SGA) aux macrolides a diminué depuis 2006 et reste aujourd'hui inférieure à 10 %.Grade A
La mise en route du traitement antibiotique peut être immédiate ou retardée jusqu'au 9e jour après le début des signes cliniques.Grade A
Il n'est pas recommandé de donner « à l'avance » une prescription antibiotique au patient.
Cas particuliers
Angine de l'adulte
En cas de score de Mac Isaac < 2, il n'y a pas lieu de donner des antibiotiques.
En cas de score de Mac Isaac ≥ 2, l'antibiothérapie n'est indiquée que si le TDR est positif.
Angines non streptococciques
Les angines bactériennes non streptococciques (Corynebacterium diphteriae, Nesseria gonorrhae, germes anaérobies, etc.) justifient une prise en charge particulière avec une antibiothérapie adaptée au germe suspecté ou retrouvé sur le prélèvement, et parfois une hospitalisation en raison du terrain (immunodépression, etc.).
Si la fièvre persiste au-delà du 4e jour d'antibiotique, il convient d'arrêter le traitement et de rechercher une mononucléose infectieuse par un MNI-test.
Conseils aux patients
Toute douleur de la gorge dans un contexte fébrile n'est pas synonyme d'angine. Seul l'examen des amygdales et de la muqueuse oropharyngée permet de poser le diagnostic.
La suspicion d'une origine bactérienne peut être confirmée ou infirmée par la réalisation en ville d'un test de diagnostic rapide à la recherche d'une infection à streptocoque.
La prise en charge d'une angine présumée virale, ou dont le test de diagnostic rapide est négatif, se résume au traitement de la douleur et de la fièvre.
Lorsqu'il est nécessaire, le traitement antibiotique doit être poursuivi pendant toute la durée prescrite afin de prévenir les risques d'apparition de résistances.
La persistance de fortes douleurs et/ou d'une importante gêne à la déglutition et/ou d'une fièvre supérieure à 39,5 °C au-delà de 4 jours de traitement nécessite un avis médical.
Essais comparatifs randomisés de forte puissance méthodologiquement indiscutables
Méta-analyse d'essais comparatifs randomisés
Analyse de décision basée sur des études bien menées
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade B : présomption scientifique
Niveau 2
Essais comparatifs randomisés de faible puissance
Études comparatives non randomisées bien menées
Études de cohorte
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade C : faible niveau de preuve
Niveau 3
Études cas-témoins
Niveau 4
études comparatives comportant des biais importants
Études rétrospectives
Séries de cas
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
AE : accord d'experts
Absence de preuve scientifique tirée de la littérature
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
EU Clas. I
Classe 1
Recommandé
Preuve ou accord général
sur le bénéfice, l'utilité ou l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. II
Classe 2
Preuves contradictoires
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIa
Classe 2a
Doit être discuté
Preuve et/ou avis en faveur de l'utilité/efficacité
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIb
Classe 2b
Peut être discuté
Utilité/efficacité moins bien établie par les preuves et/ou avis
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. III
Classe 3
Non recommandé
Preuve et/ou avis qu'il n'y a pas d'utilité/efficacité du traitement ou de la procédure, qui peuvent, dans certains cas, nuire au patient
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
USA Gr. I
Grade I
Recommandation forte
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IA
Grade IA
Niveau de preuve élevé
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IB
Grade IB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IC
Grade IC
Niveau de preuve bas
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. II
Grade II
Recommandation faible
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIA
Grade IIA
Niveau de preuve élevé
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIB
Grade IIB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIC
Grade IIC
Niveau de preuve bas
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.