Mise à jour : 20 octobre 2023
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Prise en charge
Consultation pré-anesthésique
Consultation pré-anesthésique
1
Consultation pré-anesthésique
Obligatoire avant toute AG, ALR ou sédation, elle est conduite par un médecin anesthésiste-réanimateur au moins 48 heures avant l'intervention si possible. Ce délai est plus long lorsque la consultation d'un confrère ou des explorations complémentaires sont nécessaires.
Elle a pour objectif de décider de la technique d'anesthésie, d'informer le patient et de le préparer à l'intervention.
2
Ouverture du dossier d'anesthésie
Il rassemble l'ensemble des informations concernant les périodes pré, per et postanesthésiques, qui doivent pouvoir être facilement communiquées à tous les intervenants dans la prise en charge du patient.
3
Estimation du risque anesthésique
Outre le risque lié aux comorbidités (cardiovasculaires surtout), le risque à l'induction de l'anesthésie est lié à la filière respiratoire, avec difficultés d'intubation trachéale. Ce risque peut être vital dans les rares cas d'impossibilité de ventilation au masque chez un patient curarisé. Le risque est moindre lorsque l'on a prévu une intubation trachéale difficile (intubation sous fibroscope, etc.).
4
Patient sous anticoagulant ou antiagrégant
Un patient sous anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire doit être vu suffisamment longtemps à l'avance pour qu'une concertation soit possible avec le chirurgien, le cardiologue ou le médecin traitant. En pratique, ces traitements sont de plus en plus rarement interrompus. Lire AVK (traitement par) et HBPM et fondaparinux (traitement par).
5
Examens complémentaires
Aucune donnée scientifique ni norme réglementaire n'impose la pratique systématique d'examens complémentaires. Ces derniers doivent être motivés par les données de l'interrogatoire, de l'examen, de l'acte, de l'anesthésie envisagée. En particulier, l'électrocardiogramme (ECG) et le bilan de coagulation (numération plaquettaire, TP, TCA, TS) ne sont plus systématiques. Ils ne sont prescrits qu'en fonction du type de chirurgie et de l'anamnèse ou de la pathologie du patient.
6
Information du patient
Le patient et ses proches doivent être informés de façon la plus complète possible des modalités de l'anesthésie et de ses risques. Les formulaires de décharge ou de consentement éclairé qui sont parfois proposés ne font l'objet d'aucune recommandation et n'ont qu'une valeur médico-légale douteuse.
Lorsque c'est possible, l'anesthésiste doit permettre au patient d'exprimer sa préférence (d'une technique en particulier), sans que ce choix aille à l'encontre des convictions médicales du praticien ni qu'il génère un risque particulier que le praticien ne pourrait accepter (par exemple refus de principe d'une transfusion par un Témoin de Jehovah).
La consultation pré-anesthésique est une étape essentielle pour le bon déroulement à venir de l'intervention. Le médecin anesthésiste doit y être informé de la façon la plus complète possible sur les antécédents médicaux et chirurgicaux du patient : précédentes interventions, notion de difficultés d'intubation, antécédents de transfusions, traitements médicamenteux (y compris en automédication), antécédents d'allergie ou d'intolérance à des médicaments, consommation de toxiques, habitudes de vie, etc.
Le choix de la technique d'anesthésie peut être discuté en amont avec le chirurgien puis avec l'anesthésiste. Il dépend du type d'intervention programmée, des antécédents médicaux et chirurgicaux, des éventuels traitements en cours, des préférences de chacun. Il est important de savoir que plusieurs techniques sont susceptibles d'être associées (AG complétée par une ALR en début d'anesthésie, relais d'une ALR par une AG en cours d'intervention, etc.).
1
Consultation pré-anesthésique
Obligatoire avant toute AG, ALR ou sédation, elle est conduite par un médecin anesthésiste-réanimateur au moins 48 heures avant l'intervention si possible. Ce délai est plus long lorsque la consultation d'un confrère ou des explorations complémentaires sont nécessaires.
Elle a pour objectif de décider de la technique d'anesthésie, d'informer le patient et de le préparer à l'intervention.
2
Ouverture du dossier d'anesthésie
Il rassemble l'ensemble des informations concernant les périodes pré, per et postanesthésiques, qui doivent pouvoir être facilement communiquées à tous les intervenants dans la prise en charge du patient.
3
Estimation du risque anesthésique
Outre le risque lié aux comorbidités (cardiovasculaires surtout), le risque à l'induction de l'anesthésie est lié à la filière respiratoire, avec difficultés d'intubation trachéale. Ce risque peut être vital dans les rares cas d'impossibilité de ventilation au masque chez un patient curarisé. Le risque est moindre lorsque l'on a prévu une intubation trachéale difficile (intubation sous fibroscope, etc.).
4
Patient sous anticoagulant ou antiagrégant
Un patient sous anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire doit être vu suffisamment longtemps à l'avance pour qu'une concertation soit possible avec le chirurgien, le cardiologue ou le médecin traitant. En pratique, ces traitements sont de plus en plus rarement interrompus. Lire AVK (traitement par) et HBPM et fondaparinux (traitement par).
5
Examens complémentaires
Aucune donnée scientifique ni norme réglementaire n'impose la pratique systématique d'examens complémentaires. Ces derniers doivent être motivés par les données de l'interrogatoire, de l'examen, de l'acte, de l'anesthésie envisagée. En particulier, l'électrocardiogramme (ECG) et le bilan de coagulation (numération plaquettaire, TP, TCA, TS) ne sont plus systématiques. Ils ne sont prescrits qu'en fonction du type de chirurgie et de l'anamnèse ou de la pathologie du patient.
6
Information du patient
Le patient et ses proches doivent être informés de façon la plus complète possible des modalités de l'anesthésie et de ses risques. Les formulaires de décharge ou de consentement éclairé qui sont parfois proposés ne font l'objet d'aucune recommandation et n'ont qu'une valeur médico-légale douteuse.
Lorsque c'est possible, l'anesthésiste doit permettre au patient d'exprimer sa préférence (d'une technique en particulier), sans que ce choix aille à l'encontre des convictions médicales du praticien ni qu'il génère un risque particulier que le praticien ne pourrait accepter (par exemple refus de principe d'une transfusion par un Témoin de Jehovah).
La consultation pré-anesthésique est une étape essentielle pour le bon déroulement à venir de l'intervention. Le médecin anesthésiste doit y être informé de la façon la plus complète possible sur les antécédents médicaux et chirurgicaux du patient : précédentes interventions, notion de difficultés d'intubation, antécédents de transfusions, traitements médicamenteux (y compris en automédication), antécédents d'allergie ou d'intolérance à des médicaments, consommation de toxiques, habitudes de vie, etc.
Le choix de la technique d'anesthésie peut être discuté en amont avec le chirurgien puis avec l'anesthésiste. Il dépend du type d'intervention programmée, des antécédents médicaux et chirurgicaux, des éventuels traitements en cours, des préférences de chacun. Il est important de savoir que plusieurs techniques sont susceptibles d'être associées (AG complétée par une ALR en début d'anesthésie, relais d'une ALR par une AG en cours d'intervention, etc.).

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Conseils aux patients
Lorsque c'est possible, l'anesthésiste doit permettre au patient d'exprimer sa préférence (d'une technique en particulier), sans que ce choix aille à l'encontre des convictions médicales du praticien ni qu'il génère un risque particulier que le praticien ne pourrait accepter (par exemple refus de principe d'une transfusion par un Témoin de Jehovah).
La consultation pré-anesthésique est une étape essentielle pour le bon déroulement à venir de l'intervention. Le médecin anesthésiste doit y être informé de la façon la plus complète possible sur les antécédents médicaux et chirurgicaux du patient : précédentes interventions, notion de difficultés d'intubation, antécédents de transfusions, traitements médicamenteux (y compris en automédication), antécédents d'allergie ou d'intolérance à des médicaments, consommation de toxiques, habitudes de vie, etc.
Le choix de la technique d'anesthésie peut être discuté en amont avec le chirurgien puis avec l'anesthésiste. Il dépend du type d'intervention programmée, des antécédents médicaux et chirurgicaux, des éventuels traitements en cours, des préférences de chacun. Il est important de savoir que plusieurs techniques sont susceptibles d'être associées (AG complétée par une ALR en début d'anesthésie, relais d'une ALR par une AG en cours d'intervention, etc.).
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