Mise à jour : 19 août 2019
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Objectifs de la prise en charge

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Prise en charge
Patient pour lequel une prescription d'AINS est envisagée
Patient pour lequel une prescription d'AINS est envisagée
1
Évaluation du risque digestif, cardiovasculaire et rénal
L'interrogatoire recherche les effets indésirables survenus lors d'une utilisation antérieure et des facteurs de risque.
Les AINS sont contre-indiqués en cas d'ulcère évolutif ou d'antécédent d'ulcère compliqué. Chez les patients à risque digestif (> 65 ans, traitement prolongé, antécédent d'ulcère gastroduodénal), une protection gastrique est nécessaire.
Les AINS sont contre-indiqués en cas d'insuffisance cardiaque sévère et doivent être utilisés avec prudence en cas de cardiopathie ischémique avérée, d'artériopathie périphérique ou d'antécédent d'accident vasculaire cérébral (y compris accident ischémique transitoire). Les coxibs et le diclofénac sont en outre contre-indiqués en cas de cardiopathie ischémique, d'accident vasculaire cérébral et d'artériopathie périphérique.
Une néphropathie, une insuffisance rénale, ou toute situation d'hypovolémie nécessitent une évaluation soigneuse du bénéfice attendu car le risque induit par les AINS est élevé.
2
Risque élevé d'effets indésirables
Le risque est considéré comme élevé dans des situations liées au patient, aux médicaments associés (risque rénal des diurétiques, IEC et sartans, risque hémorragique des anticoagulants, antiagrégants plaquettaires et, à un moindre degré, des IRS), et à l'indication de l'AINS (traitement prolongé, doses élevées).
3
Précautions d'emploi et prescriptions associées
Les AINS peuvent aggraver certaines infections, en particulier les infections à streptocoques de la peau et des tissus mous, et les infections pleuro-pulmonaires (ANSM, avril 2019). Il est notamment recommandé de ne pas les utiliser en cas de varicelle.
Ils doivent être prescrits dans le strict respect de leurs indications (voir tableaux pages suivantes), à la dose minimale efficace, pendant la durée la plus courte possible. En cas d'utilisation prolongée, le rapport bénéfice/risque doit être régulièrement réévalué.
La coprescription d'un IPP en prévention n'est justifiée que dans les situations à risque : âge > 65 ans, antécédent d'ulcère digestif, association à aspirine à faible dose, clopidogrel, corticoïde ou anticoagulant (HAS, septembre 2022).
La diminution du risque passe aussi par le choix, parmi les AINS indiqués dans une pathologie donnée, de la molécule ayant le meilleur profil de sécurité (voir 2e arbre). Dans tous les cas, particulièrement en cas de fièvre et de douleur, on doit s'assurer qu'il n'y a pas d'alternative aussi efficace et moins à risque que les AINS.
4
Information du patient
Elle est systématique et porte sur les modalités de prise des AINS, leurs effets indésirables, en particulier digestifs, et les signes permettant de les reconnaître.
1
Évaluation du risque digestif, cardiovasculaire et rénal
L'interrogatoire recherche les effets indésirables survenus lors d'une utilisation antérieure et des facteurs de risque.
Les AINS sont contre-indiqués en cas d'ulcère évolutif ou d'antécédent d'ulcère compliqué. Chez les patients à risque digestif (> 65 ans, traitement prolongé, antécédent d'ulcère gastroduodénal), une protection gastrique est nécessaire.
Les AINS sont contre-indiqués en cas d'insuffisance cardiaque sévère et doivent être utilisés avec prudence en cas de cardiopathie ischémique avérée, d'artériopathie périphérique ou d'antécédent d'accident vasculaire cérébral (y compris accident ischémique transitoire). Les coxibs et le diclofénac sont en outre contre-indiqués en cas de cardiopathie ischémique, d'accident vasculaire cérébral et d'artériopathie périphérique.
Une néphropathie, une insuffisance rénale, ou toute situation d'hypovolémie nécessitent une évaluation soigneuse du bénéfice attendu car le risque induit par les AINS est élevé.
2
Risque élevé d'effets indésirables
Le risque est considéré comme élevé dans des situations liées au patient, aux médicaments associés (risque rénal des diurétiques, IEC et sartans, risque hémorragique des anticoagulants, antiagrégants plaquettaires et, à un moindre degré, des IRS), et à l'indication de l'AINS (traitement prolongé, doses élevées).
3
Précautions d'emploi et prescriptions associées
Les AINS peuvent aggraver certaines infections, en particulier les infections à streptocoques de la peau et des tissus mous, et les infections pleuro-pulmonaires (ANSM, avril 2019). Il est notamment recommandé de ne pas les utiliser en cas de varicelle.
Ils doivent être prescrits dans le strict respect de leurs indications (voir tableaux pages suivantes), à la dose minimale efficace, pendant la durée la plus courte possible. En cas d'utilisation prolongée, le rapport bénéfice/risque doit être régulièrement réévalué.
La coprescription d'un IPP en prévention n'est justifiée que dans les situations à risque : âge > 65 ans, antécédent d'ulcère digestif, association à aspirine à faible dose, clopidogrel, corticoïde ou anticoagulant (HAS, septembre 2022).
La diminution du risque passe aussi par le choix, parmi les AINS indiqués dans une pathologie donnée, de la molécule ayant le meilleur profil de sécurité (voir 2e arbre). Dans tous les cas, particulièrement en cas de fièvre et de douleur, on doit s'assurer qu'il n'y a pas d'alternative aussi efficace et moins à risque que les AINS.
4
Information du patient
Elle est systématique et porte sur les modalités de prise des AINS, leurs effets indésirables, en particulier digestifs, et les signes permettant de les reconnaître.

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Conseils aux patients
Les patients doivent être informés :
des modalités de prise (le plus souvent au cours des repas) ;
des effets indésirables en particulier digestifs (épigastralgies) ou d'autres effets plus rares des AINS, ainsi que de la majoration de ces risques en cas de prises prolongées d'associations fixes contenant des opiacés ;
de la nécessité d'arrêter l'AINS en cas de situation ponctuelle de déshydratation ou en cas de grossesse, en cas de rash cutané, lésions des muqueuses ou tout autre signe d'hypersensibilité ;
des signes qui font craindre la survenue d'effets indésirables. Certains, comme les gastralgies, sont cependant peu prédictifs des complications digestives graves ;
des alternatives thérapeutiques éventuelles.
Traitements

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Références

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