Hygiène des mains à l'eau et au savon (lavage des mains, ongles courts et propres).
Hygiène corporelle : douche quotidienne, vêtements propres, changer régulièrement le linge de toilette et les draps.
2
Antibiothérapie anti-staphylococcique en cas d'abcès
Une antibiothérapie probabiliste courte (5 jours) active sur SA (pristinamycine, cloxacilline, oxacilline et éventuellement clindamycine ou céfazoline), est recommandée en sus du geste chirurgical. Elle sera adaptée à un éventuel antibiogramme.
3
Situations à risque de complication
Situations liées au terrain : âge < 1 an, immunodépression, présence de comorbidités (diabète, obésité, etc).
Localisation rendant le drainage difficile (face, main, siège péri-orificiel) ou à risque de thrombophlébite ou de staphylococcie maligne (face).
Contexte particulier : voir Cas particuliers.
4
Recherche d'une forme compliquée de furoncle
Il peut s'agir de conglomérat de furoncles (anthrax), apparition d'une dermohypodermite péri-lésionnelle, abcédation secondaire, présence de signes systémiques (fièvre).
5
Renforcement des mesures d'hygiène
Douches antiseptiques avec une solution moussante de chlorhexidine en guise de savon et de shampooing (1 fois par jour pendant 7 jours).
6
Prise en charge de la furonculose
Analyse du pus ou des excrétions au niveau du furoncle et prélèvement des gîtes bactériens/réservoirs de SA (narines, conduits auditifs externes, nombril, anus, mains) avant de débuter le traitement antibiotique. Certains objets peuvent aussi être des vecteurs (téléphones portables). Chez l'enfant, la recherche de gîtes se fait chez les parents aussi.
Si cas groupés (> 2 cas dans même foyer ou même collectivité), se référer aux recommandations HCSP 2014.
Une antibiothérapie orale active sur SA (pristinamycine ou éventuellement clindamycine) est recommandée 7 jours.
L'antibiothérapie locale est recommandée uniquement dans le cas d'un protocole de décolonisation par application nasale de mupirocine en pommade, 2 fois/jour pendant 7 jours, associée à des bains de bouche à la chlorhexidine 2 fois/jour (adulte et enfant < 6 ans).
1
Mesures d'hygiène
Nettoyage de la lésion à l'eau et au savon.
Hygiène des mains à l'eau et au savon (lavage des mains, ongles courts et propres).
Hygiène corporelle : douche quotidienne, vêtements propres, changer régulièrement le linge de toilette et les draps.
2
Antibiothérapie anti-staphylococcique en cas d'abcès
Une antibiothérapie probabiliste courte (5 jours) active sur SA (pristinamycine, cloxacilline, oxacilline et éventuellement clindamycine ou céfazoline), est recommandée en sus du geste chirurgical. Elle sera adaptée à un éventuel antibiogramme.
3
Situations à risque de complication
Situations liées au terrain : âge < 1 an, immunodépression, présence de comorbidités (diabète, obésité, etc).
Localisation rendant le drainage difficile (face, main, siège péri-orificiel) ou à risque de thrombophlébite ou de staphylococcie maligne (face).
Contexte particulier : voir Cas particuliers.
4
Recherche d'une forme compliquée de furoncle
Il peut s'agir de conglomérat de furoncles (anthrax), apparition d'une dermohypodermite péri-lésionnelle, abcédation secondaire, présence de signes systémiques (fièvre).
5
Renforcement des mesures d'hygiène
Douches antiseptiques avec une solution moussante de chlorhexidine en guise de savon et de shampooing (1 fois par jour pendant 7 jours).
6
Prise en charge de la furonculose
Analyse du pus ou des excrétions au niveau du furoncle et prélèvement des gîtes bactériens/réservoirs de SA (narines, conduits auditifs externes, nombril, anus, mains) avant de débuter le traitement antibiotique. Certains objets peuvent aussi être des vecteurs (téléphones portables). Chez l'enfant, la recherche de gîtes se fait chez les parents aussi.
Si cas groupés (> 2 cas dans même foyer ou même collectivité), se référer aux recommandations HCSP 2014.
Une antibiothérapie orale active sur SA (pristinamycine ou éventuellement clindamycine) est recommandée 7 jours.
L'antibiothérapie locale est recommandée uniquement dans le cas d'un protocole de décolonisation par application nasale de mupirocine en pommade, 2 fois/jour pendant 7 jours, associée à des bains de bouche à la chlorhexidine 2 fois/jour (adulte et enfant < 6 ans).
Cas particuliers
Suppurations/abcédations sur cathéter ou post-chirurgie
Les suppurations/abcédations sont à considérer comme des infections de cathéter. Dans les suites d'une chirurgie, elles sont à considérer comme des infections du site opératoire. Ces infections hospitalières nécessitent une prise en charge spécifique.
Abcès compliqué de l'enfant
Chez l'enfant, l'avis d'un pédiatre hospitalier est recommandé car les formes compliquées abcédées sont plus fréquentes.
Furonculose compliquée ou furoncle à risque de complication de l'enfant
Le traitement repose sur l'amoxicilline-acide clavulanique à raison de 80 mg/kg/jour en 3 prises quotidiennes pendant 5 jours.
Furoncle au retour d'un voyage
Le prélèvement bactériologique, voire parasitologique (en cas de doute), est recommandé pour les patients présentant une infection cutanée au retour de voyage. L'antibiothérapie est indiquée en cas de risque de complications. L'antibiothérapie sera adaptée à l'antibiogramme. Les mesures d'hygiène doivent être rigoureuses et sont systématiquement associées.
Conseils aux patients
Les soins d'hygiène font partie intégrante du traitement et doivent être expliqués au patient et à son entourage.
Les mains doivent être lavées plusieurs fois par jour, à l'eau et au savon, les ongles brossés et coupés courts. Il est nécessaire de ne pas manipuler les lésions cutanées.
La toilette, bain ou douche, doit être faite au moins une fois par jour, en savonnant la peau.
Les draps et le linge de toilette doivent être changés plus régulièrement.
Essais comparatifs randomisés de forte puissance méthodologiquement indiscutables
Méta-analyse d'essais comparatifs randomisés
Analyse de décision basée sur des études bien menées
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade B : présomption scientifique
Niveau 2
Essais comparatifs randomisés de faible puissance
Études comparatives non randomisées bien menées
Études de cohorte
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade C : faible niveau de preuve
Niveau 3
Études cas-témoins
Niveau 4
études comparatives comportant des biais importants
Études rétrospectives
Séries de cas
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
AE : accord d'experts
Absence de preuve scientifique tirée de la littérature
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
EU Clas. I
Classe 1
Recommandé
Preuve ou accord général
sur le bénéfice, l'utilité ou l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. II
Classe 2
Preuves contradictoires
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIa
Classe 2a
Doit être discuté
Preuve et/ou avis en faveur de l'utilité/efficacité
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIb
Classe 2b
Peut être discuté
Utilité/efficacité moins bien établie par les preuves et/ou avis
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. III
Classe 3
Non recommandé
Preuve et/ou avis qu'il n'y a pas d'utilité/efficacité du traitement ou de la procédure, qui peuvent, dans certains cas, nuire au patient
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
USA Gr. I
Grade I
Recommandation forte
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IA
Grade IA
Niveau de preuve élevé
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IB
Grade IB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IC
Grade IC
Niveau de preuve bas
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. II
Grade II
Recommandation faible
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIA
Grade IIA
Niveau de preuve élevé
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIB
Grade IIB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIC
Grade IIC
Niveau de preuve bas
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.