Quels sont les traitements des hémorroïdes ?
Le traitement des hémorroïdes repose sur des médicaments contre la douleur, pendant 1 à 2 semaines. Dans certains cas, une ligature ou une sclérose des vaisseaux hémorroïdaires distendus, voire une opération chirurgicale, se révèle nécessaire. Les médicaments dits veinotoniques sont également prescrits dans le traitement des crises d’hémorroïdes. La prévention des rechutes repose sur la prévention de la constipation : hydratation suffisante, alimentation riche en fibres, activité physique régulière.
Les médicaments utilisés en cas de crises d'hémorroïdes
Les médicaments habituellement utilisés pour soulager la douleur associée aux crises d'hémorroïdes sont des antalgiques contenant du paracétamol ou un AINS (ibuprofène par exemple).
Des traitements antihémorroïdaires locaux peuvent être conseillés en cure courte pour atténuer les symptômes. Ils se présentent sous forme de crème, de pommade ou de suppositoire. De composition variable, ils peuvent associer corticoïde, anesthésique local, énoxolone, dioxyde de titane, carraghénates, etc. Les préparations contenant un corticoïde sont efficaces en cas d’œdème et d’inflammation. Elles doivent obligatoirement être prescrites par un médecin. Les préparations contenant des anesthésiques locaux permettent de calmer la douleur. Elles exposent à un risque d'allergie. Les autres substances utilisées visent à lubrifier ou protéger la paroi du canal anal.
Les médicaments dits veinotoniques sous forme de comprimé ou de gélule peuvent aussi être proposés en cas de crises d'hémorroïdes. Ils doivent être pris à doses élevées, en traitement de courte durée. Ils contiennent diverses substances ou extraits de plantes : diosmine, troxérutine, ginkgo, petit houx, hamamélis, marron d’Inde, mélilot, vigne rouge. En l’absence d’essai clinique fiable, ces médicaments ont été déremboursés.
Il existe également des traitements homéopathiques par voie orale ou en traitement local (suppositoire ou pommade).
Parfois, le médecin peut décider de prescrire un laxatif de lest (riche en fibres) pour lutter contre la constipation.
- CYCLO 3 FORT
- DAFLON
- DIOSMINE ARROW CONSEIL
- DIOSMINE BIOGARAN CONSEIL
- DIOSMINE EG LABO CONSEIL
- DIOSMINE SANDOZ CONSEIL
- DIOSMINE VIATRIS CONSEIL
- DIOSMINE ZYDUS
- DIOVENOR
- ESBERIVEN
- EUDION
- FLAVONOIDES VIATRIS CONSEIL
- FLAVONOIDES ZENTIVA CONSEIL
- GINKOR FORT
- HISTO-FLUINE P
- L 28
- MÉDIVEINE
- RHÉOFLUX
- VEINAMITOL
- VÉLITEN
- Médicament référent
- Médicament générique
- Médicament ayant des présentations disponibles sans ordonnance
Les traitements non médicamenteux des hémorroïdes
Lorsque les hémorroïdes internes sont responsables de signes chroniques tels que des saignements, le médecin peut proposer un traitement par ligature, par sclérose (injection d’un produit chimique irritant), par électrocoagulation (brûlure électrique) ou par photocoagulation (brûlure par infrarouge) pendant la consultation. Il crée une zone cicatricielle au sommet de l’hémorroïde distendue de façon à la renforcer. Plusieurs séances sont parfois nécessaires. Ces traitements sont habituellement bien supportés. Des douleurs et des saignements peuvent être observés. Lorsque les hémorroïdes externes sont responsables d’une thrombose particulièrement douloureuse, un traitement chirurgical peut être proposé.
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