Mise à jour : 13 février 2023
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Peut-on dépister le cancer du poumon ?

radiographie des poumons

Aujourd’hui, le dépistage systématique du cancer du poumon n’est pas pratiqué par manque de démonstration d’un rapport bénéfice/risque ou bénéfice/coût suffisant. La recherche continue pour essayer d’identifier des tests de dépistage efficaces, sans danger et peu coûteux.

Comment diagnostique-t-on le cancer du poumon ?

Lorsque le médecin suspecte la présence d’un cancer du poumon, il peut avoir recours à divers examens complémentaires :

  • Des prises de sang.
  • Une radiographie des poumons,
  • un scanner du thorax et de l’abdomen (tomodensitométrie) ou de l’ensemble du corps (si le médecin soupçonne la présence de métastases).
  • Une fibroscopie des bronches : sous anesthésie locale, une sonde fine est insérée dans les bronches via le nez. Cet examen permet de voir l’état des bronches et de faire, le cas échéant, des prélèvements (biopsies) pour analyse au laboratoire. Cet examen dure dix à vingt minutes et, sans être douloureux, il est assez désagréable.
  • Une biopsie du poumon à travers la peau : guidé par les images du scanner, le médecin utilise une aiguille pour aller prélever un petit fragment de tumeur pour analyse. Réalisé sous anesthésie locale, cet examen nécessite une brève hospitalisation.
  • Une médiastinoscopie : lors d’une hospitalisation, et sous anesthésie générale, le médecin introduit une sonde fine par une incision faite à la base du cou. Il peut alors voir et éventuellement prélever les ganglions situés entre les poumons, derrière le sternum.
  • Une thoracoscopie : sous anesthésie générale, une sonde fine est insérée dans la poitrine pour visualiser les poumons et, éventuellement, faire une biopsie. Cet examen nécessite une hospitalisation.

D’autres analyses sont parfois effectuées sur les cellules cancéreuses prélevées dans les biopsies :

  • la mesure de leur vitesse de prolifération (l’index mitotique),
  • la recherche de l’activation d’un gène, celui de l’EGFR, une substance qui favorise la prolifération des cellules cancéreuses lors d’adénocarcinome ou de carcinome à grandes cellules indifférenciées. Si ce gène est activé, des traitements spécifiques (« thérapies ciblées ») pourront éventuellement être administrés.

Enfin, des examens complémentaires (scintigraphie osseuse, par exemple) peuvent être réalisés pour rechercher une extension du cancer à d’autres organes.

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