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Infections à Vibrio parahaemolyticus chez des consommateurs de moules en Nouvelle-Zélande

25 juin 2019 Image d'une montre2 minutes icon Ajouter un commentaire
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Médecine des voyages

Médecine des voyages

En Nouvelle-Zélande, le New Zealand Food Safety a prévenu le 21 juin 2019 les amateurs de fruits de mer afin d'être prudents après la survenue d'une épidémie d'infection d'origine alimentaire.

Un nombre croissant de personnes ont été infectés par la bactérie Vibrio parahaemolyticus après avoir mangé des moules commerciales récoltées adultes dans la péninsule de Coromandel. Les patients ont présenté des crampes d'estomac, une diarrhée aqueuse et parfois des nausées, des vomissements et de la fièvre. 

Une enquête est en cours sur les moules et les eaux où elles sont élevées.

Rappel sur Vibrio parahemolyticus

Vibrio parahaemolyticus, une bactérie de la famille des Vibrionaceae, est présent dans le monde entier, principalement chez des animaux filtreurs, dont les coquillages (moules, palourdes et huitres notamment) et chez certains poissons. Elle est naturellement présente dans les eaux marines, en particulier l'été lorsque la température de l'eau augmente, et ne signifie pas la contamination des eaux usées.

C'est une source d'infection alimentaire. La gastro-entérite (70 à 80 % des cas) représente le tableau clinique le plus fréquent et s'accompagne de symptômes tels que diarrhée (parfois sanguinolente et liquide), de crampes abdominales, de nausées et vomissements, de maux de tête, et d'une fièvre. L'infection est en général spontanément résolutive et d'intensité modérée, durant environ 3 jours chez les patients immunocompétents. Une infection de plaie ou une septicémie peuvent survenir après exposition à la bactérie.

La bactérie Vibrio parahaemolyticus est naturellement présente dans les eaux marines et ne signifie pas la contamination par des eaux usées.

Les infections se manifestent habituellement selon trois principaux syndromes cliniques :

  • gastroentérite (60 à 80 % des cas) avec diarrhée, crampes abdominales, nausées, vomissements ;
  • infection de plaies (34 %) spontanément résolutive ;
  • septicémie (5 %) en particulier chez des patients immunodéficients ou présentant un pathologie chronique préexistante.

Le risque pour les voyageurs est faible, et la maladie peut être évitée si les crustacés sont cuits avant d'être consommés.

Source : Promed.

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