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Brésil : Augmentation des cas de leishmaniose viscérale dans l’Etat du Mato Grosso do Sul

25 octobre 2015 Image d'une montre2 minutes icon Ajouter un commentaire
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Médecine des voyages

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Au Brésil, dans le Mato Grosso do Sul, depuis janvier 2015, 181 cas de leishmaniose viscérale dont 8 décès ont été notifiés par les autorités sanitaires.

Campo Grande, avec 55 cas dont 2 décès, est la ville qui présente le plus grand nombre de cas de leishmaniose chez l'homme. Ce nombre est considéré comme inquiétant. Parmi les patients, 36,6 % sont co-infectés par le VIH.

En 2014, les autorités sanitaires ont notifié, pour l'ensemble des États, 181 cas dont 11 décès.

En Amérique Latine on distingue 2 formes :

  • La leishmaniose cutanée la forme la plus fréquente, qui provoque des lésions cutanées, principalement des ulcères, sur les parties exposées du corps laissant des cicatrices définitives et des handicaps sévères. Les leishmanioses cutanées sont dues à plusieurs espèces de Leishmania (Leishmania amazonensis, Leishmania mexicana, Leishmania venezuelensis, Leishmania guyanensis, Leishmania panamensis, Leishmania peruviana). La lésion élémentaire est un nodule non ulcéré de petite taille. Puis les nodules deviennent très nombreux et disséminés sur l'ensemble du corps qui deviennent confluents et forment de larges plaques infiltrées. L'aspect du malade s'apparente à celui d'un lépreux lépromateux, notamment au niveau du visage (aspect léonin).
  • La leishmaniose cutanéo-muqueuse détruit partiellement ou totalement les muqueuses du nez, de la bouche et de la gorge. Près de 90% des cas de leishmaniose muco-cutanée surviennent au Brésil, en Bolivie et au Pérou. Les leishmanioses cutanéo-muqueuses, surtout le fait de Leishmania braziliensis. Cette affection évolue en deux temps : la lésion cutanée initiale pouvant être ultérieurement suivie par une atteinte muqueuse secondaire qui débute à la muqueuse nasale avec un granulome qui siège souvent à la partie antérieure de la cloison nasale, rapidement envahie et détruite. La perforation qui en résulte est considérée comme un symptôme quasi pathognomonique de leishmaniose cutané-omuqueuse. Lorsque la destruction de la cloison s'étend à la partie osseuse, le nez du malade s'affaisse et prend la forme de « nez de tapir ». L'extension peut ensuite se faire au niveau de la muqueuse buccale et du larynx. Cette forme clinique peut aboutir à de spectaculaires et gravissimes destructions du massif facial (espundia).

La protection contre les piqûres de phlébotome est recommandée aux voyageurs qui vont effectuer des randonnées en forêt amazonienne :

  • Port de vêtements couvrants (manches longues et pantalons imprégnés d'insecticides, chaussures fermées).
  • Répulsifs, contenant du DEET, sur la peau découverte, notamment au niveau de la tête.
  • Éviter les sorties nocturnes en forêt sans suivre les recommandations précédentes (attention les lampes frontales attirent les phlébotomes).
  • Les moustiquaires imprégnées d'insecticide sont fortement recommandées car le phlébotome, près petit insecte, arrive à passer dans les mailles.

Source : Promed.

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