Le buzz santé de la semaine sur le web (9-15/5)

Médicaments et produits de santé

Contraception : moins de pilules, davantage de stérilets
Les résultats de l'enquête Fecond menée par l'Inserm et l'Ined montrent une évolution des pratiques contraceptives depuis le débat concernant les pilules de 3è et 4è génération et leur surrisque de thrombose par rapport aux pilules plus anciennes.

D'une manière générale, il n'est pas observé de désaffection vis-à-vis de la contraception, mais une diminution de l'utilisation des contraceptifs oraux au profit des stérilets (dispositifs intra-utérins, ou DIU), des préservatifs et des méthodes naturelles.

Notre article sur Vidal.fr
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Le nouveau président de Servier s'engage à indemniser "tous les patients qui ont souffert du Mediator"
Près de 5 millions de Français ont pris du Mediator, retiré du marché fin 2009. Depuis, les plaintes se sont multipliées. Cependant, jusqu'à présent, peu de victimes d'effets secondaires graves liés à la prise de ce médicament ont été indemnisées.

Mais le nouveau Président du Groupe Servier, Olivier Laureau, se veut rassurant : il a affirmé, lors d'une rencontre avec des journalistes, que  "dans le cadre de l'Oniam (Office national d'indemnisation des accidents médicaux) et des affaires civiles, le groupe a indemnisé, indemnise et indemnisera tous les patients qui ont souffert du produit. (…) Malgré des attaques injustes et quelquefois excessives, nous avons toujours eu le plus grand respect pour les patients et pour l'institution judiciaire. (…) Nous sommes tous touchés au sein du groupe par cette affaire".

Le communiqué de Servier
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Médicaments : la contrefaçon ne semble pas inquiéter les Européens
Les Européens n'auraient pas encore suffisamment pris conscience du danger des médicaments contrefaits, selon les résultats d'une enquête menée par le cabinet Happycurious pour le laboratoire Sanofi auprès de 5000 personnes en Europe. "Seuls 20 % des interrogés associent la contrefaçon aux médicaments, loin derrière le luxe, les vêtements ou l'électronique", indique Caroline Atlani, coordinatrice de la lutte anti-contrefaçon chez Sanofi.

La quasi-totalité des sondés (96 %) reconnaît par contre, et heureusement, que les faux médicaments sont dangereux.

L'article des Echos (étude non disponible en ligne, donc non consultée directement)
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Pas d'engouement franc pour la vente en ligne de médicaments
La vente en ligne de médicaments en libre accès en pharmacie est autorisée depuis le 1^er janvier 2013. Les étudiants du master Marketing de la Santé de l'Université Pierre et Marie Curie (UPMC) ont réalisé début 2014 deux études auprès de consommateurs et de pharmaciens afin d'évaluer leur connaissances, perceptions, freins et attentes sur la vente en ligne de médicaments.

Les principaux résultats montrent que ces sites sont encore largement perfectibles, peu connus et peu utilisés. La personnalisation du conseil est recherchée par les consommateurs, que ce soit dans une pharmacie physique ou virtuelle. 

Notre article sur Vidal.fr
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Santé et santé publique
 
Lancement une pétition pour la simplification de l'étiquetage nutritionnel des aliments
Des sociétés savantes, des associations de professionnels de santé et de la nutrition, d'acteurs de terrain, de consommateurs et de patients s'associent pour lancer une grande pétition citoyenne pour que soit mis en place un étiquetage nutritionnel simple, intuitif et compréhensible par tous sur la face avant des emballages des aliments.

Ils proposent l'apposition d'un logo unique, à 5 grades, ce qui permettrait d'éclairer les consommateurs et pousserait probablement les industriels de l'agro-alimentaire à améliorer la qualité nutritionnelle de leurs produits.

Les auteurs de la pétition demandent que cette simplification soit inscrite dans la Stratégie nationale de santé, intégrée dans la Loi de santé publique à venir et reprise parmi les mesures phares du Plan National Nutrition Santé (PNNS) 4.

La pétition
Lettre ouverte au Premier Ministre
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Deux tiers des étudiants non-fumeurs auraient testé la cigarette électronique
Une étude de la SMEREP menée auprès de 500 étudiants françaiset 135 adhérents de la mutuelle étudiante a montré des résultats qui peuvent être considérés comme inquiétants : 27 % des étudiants interrogés sont fumeurs, réguliers (15 %) ou occasionnels (12 %), et seulement 23 % de ces fumeurs envisagent d'arrêter dans les 12 mois, alors qu'ils étaient plus de 50 % à vouloir s'arrêter en 2011, ce qui laisse perplexe sur le succès des multiples campagnes de prévention visant les jeunes.

Autre sujet d'inquiétude, la e-cigarette, ou cigarette électronique : 67% des étudiants non-fumeurs disent l'avoir essayée. De plus, chez les étudiants fumeurs qui l'ont essayée, 40% disent ne pas avoir l'intention d'arrêter le tabac. A l'inverse, 27% de ces jeunes fumeurs trouveraient la cigarette électronique beaucoup mieux que la cigarette. 

L'article du Parisien (enquête de la Smerep non disponible en ligne, donc non consultée directement)
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L'alcool tue une personne toutes les 10 secondes dans le monde
En 2012, l'usage nocif de l'alcool a été à l'origine de 3,3 millions de décès dans le monde, selon un nouveau rapport présenté le 12 mai par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).Ces décès, plus fréquents chez les hommes, affectent davantage les personnes les plus défavorisées, "qui n'ont pas accès à des soins de qualité et sont moins protégées par les réseaux familiaux ou communautaires".

L'OMS appelle les Etats à réagir et à renforcer leurs politiques pour réduire l'usage nocif de l'alcool.

Le communiqué, en français, de l'OMS
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La dépression, cause de maladie n°1 chez les garçons et filles âgés de 10 à 19 ans
Après l'alcool, un autre cri d'alarme de l'OMS a été largement repris par la presse cette semaine : "la dépression est la principale cause de maladie et de handicap chez les garçons et les filles âgés de 10 à 19 ans".

Cette donnée est extraite d'un rapport regroupant tous les problèmes de santé affectant les adolescents, y compris le tabagisme, la consommation d'alcool et de drogues, le VIH, les traumatismes, la santé mentale, la nutrition, la santé sexuelle et la violence.

Les auteurs du rapport recommandent aux pays plusieurs mesures pour mieux répondre aux besoins des adolescents en matière de santé physique et mentale.

Le communiqué, en français, de l'OMS
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