
Les rotavirus sont la 1re cause de diarrhée aiguë sévère du jeune enfant dans le monde (image : @ F.P. Williams, U.S. EPA, Wikimedia).
- 2 doses (2ème et 3ème mois de vie) pour le vaccin monovalent (ROTARIX) ;
- 3 doses (2ème, 3ème et 4ème mois de vie) pour le vaccin pentavalent (ROTATEQ).
- les données épidémiologiques relatives aux gastro-entérites à rotavirus, en termes d'hospitalisation et de décès ;
- l'impact négatif, en termes d'organisation du système de santé, de la survenue concomitante des épidémies hivernales d'infection à rotavirus et d'infections respiratoires ;
- l'impact désormais limité des campagnes d'incitation à mieux utiliser les solutés de réhydratation orale pour le traitement des diarrhées aiguës du nourrisson âgé de moins de 1 an ;
- l'impact bénéfique démontré, dans les pays industrialisés, de la vaccination des nourrissons contre les rotavirus, qui réduit le taux d'hospitalisation de plus de 80 % ;
- les données en faveur d'une immunité de groupe, en cas de couverture vaccinale élevée ;
- l'évaluation désormais précise du risque de survenue d'invaginations intestinales aiguës post-vaccination, pour les deux vaccins ;
- l'absence de conséquences sur la santé humaine de la présence de fragments de circovirus porcins présents dans les deux vaccins.
- la poursuite du suivi renforcé de pharmacovigilance, initié en janvier 2012, relatif à la notification des invaginations intestinales aiguës ;
- la poursuite de la surveillance active des souches virales circulantes.
- que l'invagination intestinale aiguë est un phénomène d'occlusion intestinale qui se produit habituellement de façon spontanée en dehors de toute vaccination contre le rotavirus, mais qu'il existe une légère augmentation de la fréquence de ce phénomène dans la semaine qui suit l'ingestion de ce vaccin ;
- les signes cliniques évocateurs d'invagination intestinale aiguë chez le nourrisson : accès de pleurs, refus de s'alimenter ou de boire, vomissements, pâleur, hypotonie ;
- que l'observation de ces signes, particulièrement dans les 7 jours suivant l'administration du vaccin, doit inciter les parents de ces enfants à consulter sans délai pour une prise en charge médicale rapide, si possible en structure pédiatrique bénéficiant de la radiologie interventionnelle et d'un plateau médico-chirurgical. En effet, une prise en charge rapide et adaptée permet le plus souvent de réduire l'invagination par simple lavement. Une prise en charge tardive ou certaines formes compliquées nécessitent le recours à la chirurgie, endoscopique ou traditionnelle.
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