Mise à jour : 19 mars 2024

VOLTARENOPHTA 0,1 % (0,3 mg/0,3 ml) collyre récip unidose

DICLOFENAC SODIQUE 0,1 % collyre sol récip unidose (VOLTARENOPHTA Unidose)Copié !
Commercialisé

SYNTHÈSE

Classification pharmacothérapeutique VIDAL
Ophtalmologie > Cataracte > Traitement post-opératoire > AINS (Diclofénac)
Ophtalmologie > Chirurgie du globe oculaire (AINS)
Classification ATC
ORGANES SENSORIELS > MEDICAMENTS OPHTALMOLOGIQUES > ANTIINFLAMMATOIRES > ANTIINFLAMMATOIRES NON STEROIDIENS (DICLOFENAC)
Excipients
trométamol, acide borique, eau ppi
Excipients à effet notoire :

EEN sans dose seuil :  ricin huile polyoxyéthylénée

Présentations
VOLTARENOPHTA 0,1 % (0,3 mg/0,3 ml) Collyre récip unidose 20Unid

Cip : 3400933868628

Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 24 mois

Commercialisé
VOLTARENOPHTA 0,1 % (0,3 mg/0,3 ml) Collyre récip unidose 100Unid

Cip : 3400933868796

Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 24 mois

Supprimé

FORMES et PRÉSENTATIONS

Collyre en solution à 0,1 % :  Récipients unidoses de 0,3 ml, boîte de 20.

COMPOSITION

 p unidose
Diclofénac (DCI) sel de sodium 
0,3 mg
Excipients : huile de ricin polyoxyéthylénée (CREMOPHOR EL) [15,0 mg/0,3 ml], trométamol, acide borique, eau pour préparations injectables.

INDICATIONS

  • Inhibition du myosis au cours de la chirurgie de la cataracte.
  • Prévention des manifestations inflammatoires liées aux interventions chirurgicales de la cataracte et du segment antérieur de l'œil.
  • Traitement des manifestations douloureuses oculaires liées à la kératectomie photoréfractive au cours des 24 premières heures post-opératoires.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

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CONTRE-INDICATIONS

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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

Précautions d'emploi :
  • Ne pas injecter, ne pas avaler.
  • Le collyre ne doit pas être administré en injection péri ou intraoculaire.
  • Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d'aspirine et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population.
  • L'administration de ce collyre peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'aspirine ou à un AINS (cf Contre-indications).
  • En cas de réactions d'hypersensibilité à type de démangeaisons et de rougeurs ou de signes évocateurs d'allergie à ce médicament, notamment crise d'asthme ou brusque gonflement du visage et du cou, le traitement doit être interrompu.
  • Ce médicament contient de l'huile de ricin et peut provoquer des réactions allergiques sévères (par exemple : eczéma).
  • En cas de risque infectieux ou en présence d'infection, un traitement approprié doit être prescrit.
  • Lors du traitement par Voltarènophta collyre en récipient unidose, le port des lentilles de contact est déconseillé.
  • En cas de traitement concomitant par un autre collyre, pour éviter la dilution des principes actifs, espacer de 15 minutes les instillations.
  • Ne pas toucher l'œil avec l'embout de l'unidose.
  • L'unidose doit être jetée immédiatement après usage et ne doit pas être conservée en vue d'une réutilisation lors des administrations suivantes.

INTERACTIONS

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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

Grossesse

L'inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l'embryon ou du fœtus.

Risques associés à l'utilisation au cours du 1er trimestre :

Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1 % dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez les personnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez l'animal, il a été montré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryo-fœtale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d'organogenèse de la gestation.

Risques associés à l'utilisation à partir de la 12ème semaine d'aménorrhée et jusqu'à la naissance :

A partir de la 12ème semaine d'aménorrhée et jusqu'à la naissance, tous les AINS, par l'inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuvent exposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle rénale :

  •  in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée.
  • à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).

Risques associés à l'utilisation au-delà de la 24ème semaine d'aménorrhée et jusqu'à la naissance :

Au-delà de la 24ème semaine d'aménorrhée, les AINS peuvent exposer le fœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canal artériel peut survenir à partir du début du 6ème mois (au-delà de la 24ème semaine d'aménorrhée) et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.

En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

  • un allongement du temps de saignement du fait d'une action anti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;
  • une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.

En conséquence :

Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez une femme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse (24 premières semaines d'aménorrhée). Si ce médicament est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée) : toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prise par mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.

Allaitement

Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé chez la femme qui allaite.

Fertilité

Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairement altérer la fertilité féminine en agissant sur l'ovulation ; il est donc déconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

Possibilité de vision trouble liée à l'instillation du collyre. Dans ce cas, il convient d'éviter de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines jusqu'à l'arrêt des symptômes.

EFFETS INDÉSIRABLES

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SURDOSAGE

Il n'y a pas eu de cas de surdosage avec Voltarènophta. Cependant, une ingestion orale involontaire entraîne un risque d'effet indésirable minimal étant donné qu'une unidose de 0,3 ml contient seulement 0,3 mg de diclofénac sodique correspondant à 0,2 % de la dose maximale journalière recommandée.

PHARMACODYNAMIE

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PHARMACOCINÉTIQUE

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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE

Les études de toxicité après administration unique et répétée, de mutagenèse et de cancérogenèse n'ont pas révélé de risque toxique particulier.

En ce qui concerne les études de reproduction chez le rat, des doses toxiques pour la mère ont été associées à des dystocies, des gestations prolongées, une diminution de la survie fœtale et un retard du développement utérin.

Aucun effet n'a été observé dans les études de tolérance locale avec les différentes formulations de Voltarènophta.

MODALITÉS DE CONSERVATION

Durée de conservation :
2 ans.

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

Après ouverture :
Ne pas conserver l'unidose.

MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

Pour une bonne utilisation du collyre, certaines précautions doivent être prises :
  • se laver soigneusement les mains avant de procéder à l'instillation ;
  • éviter le contact de l'embout avec l'œil ou les paupières ;
  • instiller une goutte de collyre dans le cul-de-sac conjonctival inférieur de l'œil à traiter en regardant vers le haut et en tirant légèrement la paupière inférieure vers le bas ;
  • jeter l'unidose immédiatement après usage et ne pas la conserver après ouverture en vue d'une utilisation ultérieure.

PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE II
AMM3400933868628 (1995, RCP rév 06.03.2020).

Non remb Séc soc. Collect.

Laboratoire

THÉA PHARMA
37, rue Georges-Besse
63100 Clermont-Ferrand
0 808 800 100 : Service gratuit + prix appel
http://www.theapharma.fr
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VIDAL Recos
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