Mise à jour : 21 février 2024

LARIAM 250 mg cp séc

MEFLOQUINE (chlorhydrate) 250 mg cp (LARIAM)Copié !
Commercialisé

Sommaire

Documents de référence
  • Avis de la transparence (SMR/ASMR) (2)

SYNTHÈSE

Classification pharmacothérapeutique VIDAL
Infectiologie - Parasitologie > Antiparasitaires systémiques > Antipaludiques (Méfloquine)
Classification ATC
ANTIPARASITAIRES, INSECTICIDES > ANTIPROTOZOAIRES > ANTIPALUDEENS > METHANOLQUINOLEINES (MEFLOQUINE)
Excipients
copolymère de polyoxyéthylène et de polyoxypropylène, cellulose microcristalline, alginate de calcium et d'ammonium, amidon de maïs, crospovidone, talc, magnésium stéarate
Excipients à effet notoire :

EEN sans dose seuil :  lactose monohydrate

Présentations
LARIAM 250 mg Cpr séc Plq/8

Cip : 3400933961688

Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 36 mois (Conserver dans son emballage, Conserver à l'abri de l'humidité)

Commercialisé
LARIAM 250 mg Cpr séc Plq/8 [DOM-TOM]

Cip :

Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 36 mois (Conserver dans son emballage, Conserver à l'abri de l'humidité)

Commercialisé
Source : RCP du 18/10/2018

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé sécable (blanc à blanc cassé, gravé LA-RI-AM-CP sur une face, avec barre de cassure en croix sur les deux faces). Le comprimé peut être divisé en quatre doses égales.
Boîte de 8 comprimés, sous plaquettes.

COMPOSITION

Pour un comprimé sécable :

Chlorhydrate de méfloquine : 274,09 mg (correspondant à 250 mg de méfloquine).

Excipient à effet notoire : lactose.


Excipients :

Copolymère de polyoxyéthylène et de polyoxypropylène, cellulose microcristalline, alginate de calcium et d'ammonium, amidon de maïs, lactose monohydraté, crospovidone, talc, stéarate de magnésium.


INDICATIONS

  • Chimioprophylaxie du paludisme en zone d'incidence élevée de paludisme chimiorésistant.
  • Traitement des accès simples de paludisme contracté en particulier en zone de résistance aux amino-4-quinoléïnes (chloroquine).

Remarque : en cas de vomissements itératifs, d'accès compliqués, graves ou pernicieux, un traitement antipaludique par voie parentérale est nécessaire.

Il est nécessaire, lors de la prescription d'antipaludiques, de prendre en compte les recommandations des autorités sanitaires nationales et internationales concernant l'évolution des chimiorésistances.


POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

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CONTRE-INDICATIONS

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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

Troubles neuropsychiatriques

La méfloquine peut entraîner des symptômes psychiatriques tels qu'une anxiété, une paranoïa, une dépression, des hallucinations ou une psychose. Des symptômes psychiatriques tels que des rêves anormaux/cauchemars, des insomnies, une anxiété aiguë, une dépression, une agitation ou une confusion mentale, doivent être considérés comme des prodromes d'effets indésirables plus graves (voir rubrique Effets indésirables, notamment dans la description des effets indésirables spécifiques). Des cas de suicide, d'idées suicidaires et de comportement de mise en danger de soi-même comme une tentative de suicide ont été rapportés (voir rubrique Effets indésirables).

Les patients traités en chimioprophylaxie du paludisme par méfloquine doivent être informés qu'en cas de survenue de tels effets ou en cas de changement de leur état mental durant l'utilisation de la méfloquine, ils doivent immédiatement arrêter le traitement et consulter un médecin, afin que la méfloquine soit remplacée par un traitement prophylactique alternatif du paludisme.

Ces effets indésirables peuvent également survenir jusqu'à plusieurs mois après l'arrêt du médicament. Chez quelques patients, il est rapporté que des troubles neuropsychiatriques (à type de dépression, vertiges et pertes d'équilibre) peuvent persister plusieurs mois voire plus longtemps, même après l'arrêt du médicament.

Afin de réduire le risque de survenue de ces effets indésirables, la méfloquine ne doit pas être utilisée en traitement prophylactique chez des patients présentant ou ayant présenté un trouble psychiatrique (voir rubrique Contre-indications).

Une augmentation du risque d'apparition de syndrome neuropsychiatrique survenant après guérison d'un accès palustre sévère a été mise en évidence en Asie du Sud Est, chez des patients chez qui le traitement antipaludique administré par voie parentérale a été relayé par l'administration par voie orale de méfloquine. Il a été décrit des cas de convulsions, de confusion mentale, de psychose, de tremblements fins des extrémités. L'évolution a été favorable et sans séquelles après 1 à 10 jours. En conséquence, et dans la mesure du possible, il est préférable d'éviter l'utilisation de la méfloquine comme traitement de relais par voie orale au décours d'un accès palustre sévère.

Hypersensibilité

Des réactions d'hypersensibilité allant de manifestations cutanées modérées à des réactions anaphylactiques peuvent survenir (voir rubriques Contre-indications et Effets indésirables).

Toxicité cardiaque

Les patients doivent être informés qu'en cas de symptômes de troubles du rythme ou de palpitations survenant durant un traitement prophylactique avec la méfloquine, ils doivent consulter immédiatement un médecin. Ces symptômes peuvent, dans de rares cas, précéder des effets indésirables cardiaques graves (voir rubrique Effets indésirables).

En raison d'un risque d'allongement de l'intervalle QTc potentiellement fatal, l'halofantrine ne doit pas être utilisée pendant un traitement prophylactique ou curatif du paludisme avec la méfloquine ou pendant les 15 semaines suivant la dernière dose de méfloquine (voir rubrique Interactions).

L'administration concomitante de méfloquine et d'autres substances apparentées (par exemple, quinine, quinidine et chloroquine) peut provoquer des anomalies de l'électrocardiogramme.

Etant donné l'augmentation des concentrations plasmatiques et l'allongement de la demi-vie d'élimination de la méfloquine après l'administration concomitante de kétoconazole, un risque d'allongement de l'intervalle QTc est également attendu lorsque le kétoconazole est administré en association à un traitement prophylactique ou curatif du paludisme avec la méfloquine ou pendant les 15 semaines suivant la dernière dose de méfloquine (voir rubrique Pharmacocinétique).

Troubles convulsifs

Chez les patients atteints d'épilepsie, la méfloquine peut augmenter le risque de convulsions. Par conséquent, l'administration de méfloquine en prophylaxie est contre-indiquée chez les sujets présentant des antécédents de convulsions (voir rubrique Contre-indications).

L'administration de méfloquine en traitement curatif peut néanmoins être envisagée chez ces sujets en cas de nécessité absolue.

Afin d'éviter la survenue de troubles convulsifs, les interactions médicamenteuses suivantes (voir rubriques Contre-indications et Interactions) devront être prises en considération :

  • contre-indication avec l'acide valproïque et par extension avec le valpromide
  • précaution d'emploi lors de la co-administration avec des anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (voir dans cette même rubrique le paragraphe inhibiteur ou inducteur sur le système enzymatique du cytochrome P450). En cas de co-administration avec un anticonvulsivant inducteur enzymatique, il est important d'instaurer une surveillance des concentrations plasmatiques du médicament anticonvulsivant et une adaptation posologique si nécessaire.
  • précaution d'emploi avec les médicaments connus pour diminuer le seuil de convulsion représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol ou certains antibiotiques (voir rubrique Interactions).

Neuropathies

Des cas de polyneuropathies (basées sur des symptômes neurologiques comme une douleur, une sensation de brûlure, des troubles sensitifs ou une faiblesse musculaire, seuls ou associés) ont été rapportés chez des patients recevant de la méfloquine.

Le traitement avec la méfloquine doit être immédiatement interrompu en cas de survenue de symptômes de neuropathie, incluant une douleur, une sensation de brûlure, des fourmillements, un engourdissement et/ou une faiblesse musculaire, afin de prévenir le développement d'un trouble irréversible (voir rubrique Effets indésirables).

L'attention est également attirée sur le risque de survenue d'étourdissements, de vertiges, de pertes de l'équilibre ou d'autres troubles neuropsychiatriques (voir rubrique Effets indésirables) induits par la méfloquine et pouvant survenir lors de la conduite de véhicules et de l'utilisation de machines, ainsi qu'au cours d'activités ou de certains sports (exemple pilotage d'avions, alpinisme, plongée..) nécessitant une attention soutenue, une coordination fine des mouvements (voir rubrique Conduite et utilisation de machines).

Troubles oculaires

Tout patient présentant un trouble visuel doit immédiatement consulter un médecin car certaines affections (comme des troubles rétiniens ou une neuropathie optique) peuvent nécessiter l'arrêt du traitement avec la méfloquine.

Pneumopathie potentiellement d'origine allergique

Des cas de pneumopathies potentiellement d'origine allergique ont été rapportés (voir rubrique Effets indésirables). Les patients développant des signes de dyspnée, une toux sèche, généralement associés à une fièvre et potentiellement des céphalées, pendant le traitement avec la méfloquine doivent être informés de la nécessité de contacter immédiatement un médecin.

Hypoglycémie

Le risque d'hypoglycémie chez des patients atteints d'hyperinsulinisme congénital doit être pris en compte.

Utilisation à long terme

Durant les études cliniques, le médicament n'a pas été administré au-delà d'un an.

Si le médicament est administré durant une période prolongée, des évaluations périodiques incluant des contrôles de la fonction hépatique et des examens ophtalmologiques périodiques doivent être réalisées.

Résistance au médicament selon la situation géographique

Des résistances au médicament selon la situation géographique ont été observées pour le Plasmodium falciparum, aussi le médicament de choix pour le traitement prophylactique du paludisme peut être différent d'une région à l'autre. Une résistance de Plasmodium falciparum à la méfloquine a été rapportée, principalement dans les régions d'Asie du Sud-Est, avec des résistances multiples. Dans certaines régions, une résistance croisée entre la méfloquine et l'halofantrine ainsi qu'entre la méfloquine et la quinine a été mise en évidence. Il est nécessaire, lors de la prescription d'antipaludiques, de prendre en compte les recommandations des autorités sanitaires nationales concernant l'évolution des chimiorésistances.

Lorsque Plasmodium vivax est seul responsable d'un accès palustre, un traitement par la méfloquine n'est justifié que pour les zones où existent des souches de Plasmodium vivax résistantes à la chloroquine (telles que par exemple en Papouasie-Nouvelle-Guinée, Irian Jaya en Indonésie, Myanmar et Vanuatu).

Interactions médicamenteuses particulières (voir aussi rubrique Interactions)

  • Vaccins

Il est recommandé de pratiquer les vaccinations avec des bactéries vivantes atténuées orales au moins 3 jours avant la première dose de méfloquine (voir rubrique Interactions).

  • Inhibiteurs et inducteurs du cytochrome CYP3A4

La méfloquine n'a pas d'effet inhibiteur ou inducteur sur le système enzymatique du cytochrome P450. Par conséquent, il n'est pas attendu de modification du métabolisme des médicaments administrés en association avec la méfloquine.

Cependant, des inducteurs (par exemple rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, éfavirenz) ou des inhibiteurs de l'isoenzyme CYP3A4 peuvent modifier la pharmacocinétique et le métabolisme de la méfloquine, conduisant à une augmentation ou à une diminution des concentrations plasmatiques de méfloquine. Les conséquences cliniques de ces effets ne sont pas connues mais une surveillance clinique étroite est recommandée.

  • Anticoagulants ou antidiabétiques

Les effets de la méfloquine chez les voyageurs prenant en particulier un anticoagulant ou un antidiabétique, doivent être contrôlés avant le départ.

Populations particulières :

  • Insuffisance hépatique

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique, l'élimination de la méfloquine peut être retardée, entraînant une augmentation des concentrations plasmatiques et une augmentation du risque d'effets indésirables.

La méfloquine est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique Contre-indications).

  • Insuffisance rénale

En raison de données cliniques limitées, la méfloquine doit être administrée avec prudence chez l'insuffisant rénal. La méfloquine et ses principaux métabolites ne sont pas éliminés de façon importante lors d'une hémodialyse.

Intolérance au galactose

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).


INTERACTIONS

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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un possible effet tératogène et foetotoxique.

En clinique :

L'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de la méfloquine administrée à titre prophylactique.

Les données en traitement curatif sont moins nombreuses. Des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer l'absence de risque.

En conséquence :

  • en raison de la gravité du paludisme en cours de grossesse, on doit fortement décourager une femme enceinte ou souhaitant l'être de voyager en zone d'endémie palustre. L'utilisation de la méfloquine à titre prophylactique peut être envisagée quel que soit l'âge de la grossesse dans le strict respect des indications.
  • l'utilisation de la méfloquine à titre curatif est réservée chez la femme enceinte au traitement des accès simples de paludisme en cas de contre-indication à la quinine ou en cas de résistance du Plasmodium falciparum à la quinine.

Allaitement

La méfloquine passe dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter de l'administrer chez la femme qui allaite.


CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

L'attention doit être attirée sur les risques d'étourdissements, de vertiges, de pertes de l'équilibre ou d'autres troubles neurologiques ou psychiatriques pouvant survenir lors de la conduite de véhicules et de l'utilisation de machines, ainsi qu'au cours d'activités ou de certains sports nécessitant une attention soutenue, une coordination fine des mouvements (exemple pilotage d'avions, alpinisme, plongée..).

Ces troubles peuvent apparaître très tardivement jusqu'à plusieurs mois après l'arrêt du traitement, et persister longtemps. Des étourdissements, des vertiges et des pertes de l'équilibre qui ont persisté jusqu'à plusieurs mois voire plus longtemps, même après l'arrêt du traitement, ont été rapportés chez quelques patients (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Effets indésirables).


EFFETS INDÉSIRABLES

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SURDOSAGE

Symptômes

En cas de surdosage avec la méfloquine, les symptômes mentionnés à la rubrique Effets indésirables peuvent être plus prononcés.

Traitement

Après un surdosage avec la méfloquine, les patients doivent recevoir un traitement symptomatique et faire l'objet d'une surveillance étroite. Il n'existe pas d'antidote spécifique. L'utilisation de charbon actif oral pour limiter l'absorption de méfloquine peut être envisagée dans l'heure suivant l'ingestion. On peut également avoir recours à un lavage gastrique. L'élimination de la méfloquine et de ses principaux métabolites est limitée lors d'une hémodialyse.

La fonction cardiaque (électrocardiogramme), la fonction hépatique et l'état neuropsychiatrique doivent être étroitement surveillés pendant au moins 24 heures et le patient placé, si nécessaire, en soin intensif, en particulier lors de la survenue de troubles cardiovasculaires.


PHARMACODYNAMIE

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PHARMACOCINÉTIQUE

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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE

Dans les études de toxicité chronique à des doses élevées chez les rongeurs et les chiens, des observations compatibles avec une phospolipidose ont été faites au niveau de plusieurs organes (foie, tissu lymphatique, œil). Ces observations sont en accord avec la longue demi-vie et l'accumulation de méfloquine dans les tissus. Chez le singe, aucun effet constant n'a été vu.

La méfloquine traverse le placenta et est tératogène lorsqu'elle est administrée à doses élevées à des rats et des souris en début de gestation. Chez le lapin, des effets embryotoxiques ont été observés dans des conditions comparables. Chez les rats mâles, des modifications irréversibles de la fertilité ont été observées à doses élevées ; ces modifications ont été réversibles à faibles doses quotidiennes (voir rubrique Fertilité/Grossesse/Allaitement).

Dans une série de tests in vitro et in vivo, la méfloquine n'était pas mutagène. Elle n'était pas cancérogène dans les études portant sur l'administration à vie chez des rats et des souris.


DURÉE DE CONSERVATION

3 ans.


PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

A conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de l'humidité.

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.


PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION

Pas d'exigences particulières.


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

Liste I
AMM
CIP 3400933961688 (Plq/8).
Non remb Séc soc. Collect.

Remb Séc soc à 65 % uniquement dans le traitement prophylactique du paludisme des sujets assurés sociaux de Guyane non-résidents des zones impaludées et effectuant un séjour unique ou occasionnel inférieur à 3 mois en zone d'endémie palustre guyanaise. Prix : 28,17 euros (8 cp).


Titulaire de l'AMM : Cheplapharm Arzneimittel GmbH, Ziegelhof 24, 17489 Greifswald, Allemagne.

Laboratoire

CHEPLAPHARM France
105, rue Anatole-France. 92300 Levallois-Perret
Tél : 08 09 54 20 23
Fax : 01 73 44 67 18
Site web : http://www.cheplapharm.fr
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