Mise à jour : 25 septembre 2023

IPRAALOX 20 mg cp gastrorésis

PANTOPRAZOLE (sel de Na) 20 mg cp gastrorésis (IPRAALOX)Copié !
Commercialisé

Sommaire

Documents de référence
  • Avis de la transparence (SMR/ASMR) (4)

SYNTHÈSE

Générique de monographieEUPANTOL 20 mg cp gastrorésisGénérique de monographieINIPOMP 20 mg cp enr gastrorésis
Classification pharmacothérapeutique VIDAL
Gastro - Entéro - Hépatologie > Reflux gastro-oesophagien > Antisécrétoires gastriques > Inhibiteurs de la pompe à protons (Pantoprazole)
Classification ATC
VOIES DIGESTIVES ET METABOLISME > MEDICAMENTS DES TROUBLES DE L'ACIDITE > MEDICAMENTS DE L'ULCERE PEPTIQUE ET DU REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN (RGO) > INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONS (PANTOPRAZOLE)
Substance

pantoprazole sel de Na sesquihydrate

Excipients
crospovidone, carmellose sodique, calcium stéarate

excipient et enrobage :  sodium carbonate anhydre

enrobage :  alcool polyvinylique, talc, macrogol 3350, copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle, polysorbate 80, sodium laurylsulfate, triéthyle citrate

colorant (enrobage) :  titane dioxyde, fer jaune oxyde

Excipients à effet notoire :

EEN sans dose seuil :  maltitol, soja lécithine

Présentations
IPRAALOX 20 mg Cpr gastro-rés Plq/14

Cip : 3400921798135

Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 36 mois

Commercialisé
IPRAALOX 20 mg Cpr gastro-rés Plq/7

Cip : 3400921798074

Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 36 mois

Commercialisé

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé gastrorésistant à 20 mg (jaune, de forme ovale, approx. 8,2 mm x 4,4 mm) :  Boîtes de 7 et de 14, sous plaquettes.

COMPOSITION

 par comprimé
Pantoprazole sodique sesquihydraté exprimé en pantoprazole 
20 mg
Excipients : Noyau : maltitol (E965), crospovidone type B, carmellose sodique, carbonate de sodium anhydre, stéarate de calcium. Enrobage : alcool polyvinylique, talc, dioxyde de titane (E 171), macrogol 3350, lécithine de soja, oxyde de fer jaune (E 172), carbonate de sodium anhydre, copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle (1:1) contenant polysorbate 80 et laurylsulfate de sodium, citrate de triéthyle.

Excipients à effet notoire : chaque comprimé contient 38,425 mg de maltitol, 0,345 mg de lécithine de soja (dérivée de l'huile de soja) et un maximum de 1,84 mg de sodium.

INDICATIONS

Traitement à court terme des symptômes du reflux gastro-œsophagien (par exemple pyrosis, régurgitation acide) chez l'adulte.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

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CONTRE-INDICATIONS

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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical en cas :
  • De perte non intentionnelle de poids, anémie, saignement digestif, dysphagie, vomissements persistants ou vomissements avec du sang, car la prise de pantoprazole peut masquer les symptômes et retarder le diagnostic d'une affection sévère. Dans ces cas, une affection maligne doit être écartée.
  • D'antécédents d'ulcère gastrique ou de chirurgie digestive.
  • De traitement symptomatique continu d'une digestion difficile ou d'un pyrosis depuis 4 semaines ou plus.
  • De jaunisse, d'insuffisance hépatique ou de maladie hépatique.
  • De toute autre maladie grave affectant l'état général.
  • D'apparition de nouveaux symptômes ou modification récente de symptômes chez des patients âgés de plus de 55 ans.

Les patients souffrant de troubles persistants et récidivants de type digestion difficile (dyspepsie) ou brûlures d'estomac (pyrosis) doivent régulièrement consulter leur médecin. Plus particulièrement, les patients âgés de plus de 55 ans prenant quotidiennement un médicament en vente libre en raison d'une digestion difficile ou de brûlures d'estomac doivent en informer leur pharmacien ou leur médecin.

Les patients ne doivent pas prendre simultanément un autre inhibiteur de la pompe à protons ou un anti-H2.

Les patients devant faire l'objet d'une endoscopie ou d'un test respiratoire à l'urée doivent consulter leur médecin avant de prendre ce médicament.

Les patients doivent être informés que les comprimés ne sont pas destinés à apporter un soulagement immédiat.

La prise de pantoprazole peut apporter un soulagement symptomatique après environ un jour de traitement. Toutefois, il peut s'avérer nécessaire de poursuivre le traitement pendant 7 jours en vue d'une disparition complète des brûlures d'estomac.

Le pantoprazole ne doit pas être pris à titre préventif.

Infections gastro-intestinales bactériennes :
Une diminution de l'acidité gastrique, quelle qu'en soit la cause y compris les inhibiteurs de la pompe à protons, peut augmenter la quantité de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal. Un traitement par un antiacide peut conduire à une légère augmentation du risque d'infections gastro-intestinales provoquées par des bactéries telles que Salmonella, Campylobacter ou Clostridium difficile.
Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS) :
Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très occasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter Ipraalox. La survenue d'un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.
Réactions indésirables cutanées graves :
Des réactions cutanées graves incluant le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), le syndrome de Lyell, pouvant porter atteinte à la vie ou mener au décès, ainsi qu'une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) ont été rapportées pendant un traitement par du pantoprazole (cf Effets indésirables). Les patients doivent être informés des signes et des symptômes de manifestations cutanées graves et doivent être étroitement surveillés. En cas de réactions indésirables cutanées graves, l'arrêt du traitement doit être envisagé.
Syndrome de Kounis :
Des cas de syndrome de Kounis, une réaction allergique grave, pouvant entraîner un infarctus du myocarde et un décès, ont été rapportés avec du pantoprazole (cf Effets indésirables). Les symptômes peuvent inclure des douleurs thoraciques associées à une réaction allergique. Une prise en charge médicale rapide et une surveillance sont indispensables.
Huile de soja :
Ce médicament contient de la lécithine, dérivée de l'huile de soja. Son utilisation est contre-indiquée chez les patients présentant une allergie à l'arachide ou au soja.
Maltitol :
Ce médicament contient du maltitol. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).
Sodium :
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé gastro-résistant. C'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Interférence avec les tests de laboratoire :
L'augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l'exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par pantoprazole doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (cf Pharmacodynamie). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l'arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.
Utilisation au long cours :
Ce médicament est destiné à une utilisation de courte durée (jusqu'à 4 semaines) uniquement (cf Posologie et Mode d'administration). Les patients doivent être avisés des risques supplémentaires encourus lors d'une utilisation au long cours des médicaments, et la nécessité d'une prescription et d'un suivi régulier doit être soulignée.
Une utilisation au long cours comporte les risques supplémentaires suivants :
Influence sur l'absorption de la vitamine B12 :
Comme tous les médicaments anti-acides, le pantoprazole peut diminuer l'absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) en raison d'une hypochlorhydrie ou d'une achlorhydrie. Cela doit être pris en compte lors d'un traitement au long cours chez des patients ayant des réserves en vitamine B12 diminuées ou des facteurs de risque de diminution de l'absorption de la vitamine B12, ou en présence des symptômes cliniques correspondants.
Fracture osseuse :
Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s'ils sont utilisés à fortes doses et sur des durées prolongées (> 1 an), peuvent augmenter modérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres, principalement chez les patients âgés ou en présence d'autres facteurs de risque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40 %. Cette augmentation peut être en partie due à d'autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être pris en charge conformément aux recommandations en vigueur et recevoir un apport approprié en vitamine D et en calcium.
Hypomagnésémie :
Des cas d'hypomagnésémie sévère ont été rapportés chez des patients traités avec des IPP tel que le pantoprazole pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pendant un an. L'hypomagnésémie peut se manifester par des signes cliniques graves tels que fatigue, tétanie, bouffées délirantes, convulsions, sensations vertigineuses et arythmie ventriculaire, mais elle peut débuter de façon insidieuse et passer inaperçue. Chez la plupart des patients, l'hypomagnésémie s'est améliorée après supplémentation en magnésium et arrêt de l'IPP.
Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou qui prennent un IPP en association avec de la digoxine ou des médicaments pouvant induire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), un dosage des taux de magnésium doit être envisagé par les professionnels de santé avant d'instaurer le traitement par IPP, puis régulièrement pendant le traitement.

INTERACTIONS

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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

Grossesse :

Il n'existe pas de données suffisantes concernant l'utilisation du pantoprazole chez la femme enceinte.

Au cours des études de reproduction chez l'animal, des signes de fœtotoxicité ont été observés. Des études précliniques n'ont révélé aucun signe d'altération de la fertilité ou d'effet tératogène (cf Sécurité préclinique). Le risque potentiel chez l'homme n'est pas connu. Ipraalox ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse.


Allaitement :

Le pantoprazole et ses métabolites ont été identifiés dans le lait maternel. L'effet du pantoprazole et de ses métabolites pour les nouveau-nés et les nourrissons n'est pas connu. Ipraalox ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.

Fertilité :

Chez l'animal, aucune altération de la fertilité n'a été démontrée suite à l'administration du pantoprazole (cf Sécurité préclinique).


CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

Le pantoprazole n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Cependant, des effets indésirables comme des sensations vertigineuses et/ou des troubles visuels peuvent survenir (cf Effets indésirables). Les patients présentant ce type d'effets indésirables ne doivent pas conduire de véhicule ni utiliser des machines.

EFFETS INDÉSIRABLES

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SURDOSAGE

Des doses allant jusqu'à 240 mg par voie intraveineuse ont été administrées pendant deux minutes et ont été bien tolérées.

Le pantoprazole est fortement lié aux protéines et n'est donc pas facilement dialysable.

En cas de surdosage avec des signes cliniques d'intoxication, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée, à l'exception d'un traitement symptomatique et de soutien.

PHARMACODYNAMIE

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PHARMACOCINÉTIQUE

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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicologie en administrations répétées et de génotoxicité n'ont pas révélé de risque particulier chez l'homme.

Au cours d'une étude de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat, sont apparues des néoplasies neuro-endocriniennes. De plus, des papillomes des cellules squameuses ont été trouvés au niveau de l'estomac antérieur du rat dans une étude. Le mécanisme conduisant à la formation de carcinoïdes gastriques sous l'effet de benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et permet de conclure qu'il s'agissait d'une réaction secondaire à l'élévation massive de la gastrinémie survenue chez le rat apparaissant lors de traitements chroniques à dose élevée.

Durant les études sur 2 ans chez le rongeur, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée chez le rat (au cours d'une seule étude) et chez la souris femelle, et a été imputée à un métabolisme hépatique important du pantoprazole.

Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde a été notée dans le groupe de rats recevant la dose la plus élevée (200 mg/kg) au cours d'une étude sur 2 ans. L'apparition de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat. La dose thérapeutique chez l'homme étant faible, aucun effet sur la glande thyroïde n'est attendu.

Dans une étude de reproduction péri-postnatale visant à évaluer le développement osseux chez le rat, des signes de toxicité ont été observés sur la progéniture (mortalité, réduction du poids corporel moyen et du gain pondéral moyen ainsi qu'une diminution de la croissance osseuse) à des expositions (Cmax) environ deux fois supérieures à l'exposition clinique humaine. A la fin de la phase de récupération, les paramètres osseux étaient similaires entre les groupes et une tendance à la réversibilité des poids corporels des groupes était observée après une période de récupération sans médicament. L'augmentation de la mortalité n'a été rapportée que chez les rats qui n'étaient pas encore sevrés (jusqu'à l'âge de 21 jours), ce qui correspond aux nourrissons jusqu'à l'âge de 2 ans. La pertinence de ce résultat dans la population pédiatrique n'est pas claire. Une étude péri-postnatale antérieure menée chez le rat à des doses légèrement inférieures n'a identifié aucun effet indésirable à 3 mg/kg, comparativement à la faible dose de 5 mg/kg utilisée dans cette étude. Les études n'ont montré aucune action sur la fertilité ni d'effet tératogène. Le passage transplacentaire a été étudié chez le rat et semble augmenter au fur et à mesure de l'avancement de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le fœtus est brièvement augmentée avant la naissance.

MODALITÉS DE CONSERVATION

Durée de conservation :
3 ans.

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

Pas d'exigences particulières.

PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

AMM3400921798074 (2011, RCP rév 05.09.2023) 7 comprimés.
3400921798135 (2011, RCP rév 05.09.2023) 14 comprimés.
Non remb Séc soc.

Laboratoire

OPELLA HEALTHCARE France SAS
157, av Charles-de-Gaulle. 92200 Neuilly-sur-Seine
Information médicale, Pharmacovigilance, Réclamations qualité, Qualité de l'information et Déontologie de la visite médicale :
0 801 907 577 : Service & appel gratuits

Formulaire de contact
https://www.sanofi.fr/fr/nous-contacter
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