Mise à jour : 07 mars 2024

HUMEX RHUME cp/gél

Commercialisé

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SYNTHÈSE

Classification pharmacothérapeutique VIDAL
Oto - Rhino - Laryngologie > Congestion nasale > Voie orale > Vasoconstricteurs (Vasoconstricteur + antihistaminique H1 + antipyrétique)
Classification ATC
SYSTEME RESPIRATOIRE > PREPARATIONS POUR LE NEZ > DECONGESTIONNANTS A USAGE SYSTEMIQUE > SYMPATHOMIMETIQUES (PSEUDOEPHEDRINE EN ASSOCIATION)
Substances (HUMEX RHUME cp)

paracétamol

pseudoéphédrine chlorhydrate

Substances (HUMEX RHUME gél)

paracétamol

chlorphénamine maléate

Excipients
HUMEX RHUME cp : cellulose microcristalline, amidon prégélatinisé, croscarmellose sel de Na, magnésium stéarate, povidone K 30
HUMEX RHUME gél : talc, croscarmellose sel de Na, sodium laurylsulfate, silice colloïdale anhydre

colorant (gélule) :  érythrosine, indigotine

enveloppe de la gélule :  gélatine

Présentation
HUMEX RHUME Cpr/Gél Plq/16

Cip : 3400934474637

Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 36 mois (Conserver à l'abri de l'humidité)

Commercialisé

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé Jour (blanc) et gélule Nuit (bleue) : Boîte de 12 comprimés et 4 gélules, sous plaquette.

COMPOSITION

Comprimé (pour le jour) :par comprimé*
Paracétamol 
500 mg
Pseudoéphédrine chlorhydrate 
60 mg
Excipients : cellulose microcristalline, amidon prégélatinisé, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium, povidone K 30.
Gélule (pour la nuit) :par gélule**
Paracétamol 
500 mg
Chlorphénamine maléate 
4 mg
Excipients : talc, croscarmellose sodique, laurylsulfate de sodium, silice colloïdale anhydre. Enveloppe de la gélule : tête et corps bleu transparent : érythrosine, indigotine, gélatine.
* Pour un comprimé de 700 mg.
**  Pour une gélule n° 0 de 527 mg.


INDICATIONS

Traitement au cours des rhumes de l'adulte et de l'adolescent de plus de 15 ans :
  • des sensations de nez bouché,
  • de l'écoulement nasal clair,
  • des maux de tête et/ou fièvre.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

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CONTRE-INDICATIONS

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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

En cas de fièvre élevée ou persistante, de survenue de signes de surinfection ou de persistance des symptômes au-delà de 4 jours, une réévaluation du traitement doit être faite.


Mises en garde :
En raison de la présence de pseudoéphédrine :
  • Il est impératif de respecter strictement la posologie, la durée de traitement de 4 jours, les contre-indications (cf Effets indésirables).
  • Les patients doivent être informés que la survenue d'une hypertension artérielle, de tachycardie, de palpitations ou de troubles du rythme cardiaque, de nausées ou de tout signe neurologique (tel que l'apparition ou la majoration des céphalées) impose l'arrêt du traitement.
  • Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical en cas d'hypertension artérielle, d'affections cardiaques, d'hyperthyroïdie, de psychose ou de diabète.
  • Réactions cutanées graves : des réactions cutanées graves telles que la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) peuvent survenir avec des produits contenant de la pseudoéphédrine. Cette éruption pustuleuse aiguë peut survenir dans les 2 premiers jours de traitement, avec de la fièvre et de nombreuses petites pustules non folliculaires survenant sur un érythème œdémateux étendu, et principalement localisée au niveau des plis cutanés, sur le tronc et les membres supérieurs. Les patients doivent être surveillés attentivement. Si des signes et des symptômes tels qu'une fièvre, un érythème ou de nombreuses petites pustules sont observés, l'administration de Humex Rhume, comprimé et gélule doit être interrompue et des mesures appropriées doivent être prises si nécessaire.
  • Colite ischémique : des cas de colite ischémique ont été rapportés avec la pseudoéphédrine. Le traitement par pseudoéphédrine doit être interrompu et un avis médical doit être demandé en cas de douleur abdominale soudaine, de rectorragie ou de tout autre symptôme de colite ischémique.
  • Neuropathie optique ischémique : des cas de neuropathie optique ischémique ont été rapportés avec la pseudoéphédrine. La pseudoéphédrine doit être arrêtée en cas de perte soudaine de la vision ou de diminution de l'acuité visuelle, comme dans le cas d'un scotome.
La prise de ce médicament est déconseillée en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives lié à son activité sympathomimétique indirecte avec les médicaments suivants (cf Interactions) :
  • IMAO-A sélectifs,
  • alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride ou pergolide) ou vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine ou méthysergide),
  • en association avec le linézolide,
  • des troubles neurologiques à type de convulsions, d'hallucinations, de troubles du comportement, d'agitation, d'insomnie ont été décrits, plus fréquemment chez des enfants, après administration de vasoconstricteurs par voie systémique, en particulier au cours d'épisodes fébriles ou lors de surdosages.
Par conséquent, il convient notamment :
  • de ne pas prescrire ce traitement en association avec des médicaments susceptibles d'abaisser le seuil épileptogène tels que : dérivés terpéniques, clobutinol, substances atropiniques, anesthésiques locaux... ou en cas d'antécédents convulsifs,
  • de respecter, dans tous les cas, la posologie préconisée, et d'informer le patient des risques de surdosage en cas d'association avec d'autres médicaments contenant des vasoconstricteurs.
En raison de la présence de paracétamol :
Pour éviter un risque de surdosage, vérifier l'absence de paracétamol dans la composition d'autres médicaments.
Chez l'adulte et l'enfant de plus de 50 kg, la dose totale de paracétamol ne doit pas excéder 3 grammes par jour (cf Surdosage).
Précautions d'emploi :
Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez le sujet (en particulier les sujets âgés) présentant :
  • une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation,
  • une constipation chronique (risque d'iléus paralytique),
  • une hypertrophie prostatique.

La prudence est recommandée en cas d'administration concomitante de paracétamol et de flucloxacilline en raison d'un risque accru d'acidose métabolique à trou anionique élevé (AMTAE), en particulier chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère, de septicémie, de malnutrition et d'autres sources de déficit en glutathion (par exemple, alcoolisme chronique), ainsi que chez ceux qui utilisent des doses quotidiennes maximales de paracétamol. Une surveillance étroite, incluant la mesure de la 5-oxoproline urinaire, est recommandée.

Du fait de la présence de chlorphénamine, il est déconseillé de prendre, pendant le traitement, des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool ou des sédatifs (barbituriques en particulier) car ils potentialisent l'effet sédatif des antihistaminiques (cf Interactions).

L'attention des sportifs est attirée sur le fait que la pseudoéphédrine peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium, c.à-d. qu'il est essentiellement sans sodium.

INTERACTIONS

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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

La présence de pseudoéphédrine parmi les constituants conditionne la conduite à tenir pendant la grossesse et l'allaitement.

Grossesse :

Pour le paracétamol, une vaste quantité de données portant sur les femmes enceintes démontrent l'absence de toute malformation ou de toute toxicité fœtale/néonatale. Les études épidémiologiques consacrées au neurodéveloppement des enfants exposés au paracétamol in utero produisent des résultats non concluants.

Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.

En clinique, les études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif lié à l'utilisation de la pseudoéphédrine.

Cependant, par mesure de prudence et compte tenu des puissantes propriétés vasoconstrictives de ce médicament, son utilisation est déconseillée pendant la grossesse.


Allaitement :

La pseudoéphédrine passe dans le lait maternel.

Compte tenu des possibles effets cardiovasculaires et neurologiques des vasoconstricteurs, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l'allaitement.

CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament, surtout en début de traitement.
Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool.

EFFETS INDÉSIRABLES

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SURDOSAGE

Lié à la pseudoéphédrine :
Le surdosage en pseudoéphédrine peut entraîner : accès hypertensif, troubles du rythme, convulsions, délire, hallucinations, agitation, troubles du comportement, insomnie, mydriase, accident vasculaire cérébral.
Lié à la chlorphénamine :
Le surdosage en chlorphénamine peut entraîner : convulsions (surtout chez l'enfant), troubles de la conscience, coma.
Lié au paracétamol :
L'intoxication est à craindre chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) chez qui elle peut être mortelle.
Symptômes :

Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissent généralement dans les 24 premières heures.

Un surdosage, à partir de 10 g de paracétamol en une seule prise chez l'adulte et 150 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l'enfant, provoque une cytolyse hépatique susceptible d'aboutir à une nécrose complète et irréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu'au coma et à la mort.

Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lacticodéshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion.

Conduite d'urgence :
  • Transfert immédiat en milieu hospitalier.
  • Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial du paracétamol.
  • Évacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique.
  • Acidifier les urines en donnant du chlorure d'ammonium (pour augmenter l'élimination de la pseudoéphédrine).
  • Le traitement du surdosage comprend classiquement l'administration aussi précoce que possible de l'antidote N-acétylcystéine par voie IV ou voie orale si possible avant la 10e heure.
  • Traitement symptomatique.

PHARMACODYNAMIE

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PHARMACOCINÉTIQUE

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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE

Aucune étude conventionnelle s'appuyant sur les normes actuellement admises pour évaluer la toxicité pour la reproduction et le développement n'est disponible.

MODALITÉS DE CONSERVATION

Durée de conservation : 3 ans.

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

A conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de l'humidité.

MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

Pas d'exigences particulières.

PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

AMM3400934474637 (1997, RCP rév 22.01.2024).
Non remb Séc soc.

Laboratoire

Laboratoires URGO HEALTHCARE
42, rue de Longvic. 21300 Chenôve
Tél : 03 80 44 74 00
www.urgo-group.fr
Voir la fiche laboratoire
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