Mise à jour : 16 mars 2023
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Objectifs de la prise en charge

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Prise en charge
IVG
IVG
1
Consultation pré-IVG
Après détermination/vérification du terme (≤ 16 SA), elle permet d'informer la patiente sur la méthode d'IVG (médicamenteuse ou instrumentale) et de remettre le dossier-guide. Le professionnel doit s'efforcer de recueillir l'autorisation parentale et, si la mineure s'y oppose, elle peut se faire accompagner par un adulte de son choix. Un dépistage des infections sexuellement transmissibles (notamment Chlamydia) et des violences conjugales est recommandé.
2
Consultation de confirmation
La technique utilisée (médicamenteuse ou instrumentale) est décidée en fonction du terme, de contre-indications éventuelles, de l'offre de soins disponible et des préférences de la femme.
Cette consultation est l'occasion de prescrire la contraception ultérieure (cf. note 5) et d'insister sur la nécessité d'une visite de suivi entre le 14e et le 21e jour pour s'assurer de l'absence d'échec qui nécessiterait l'évacuation instrumentale du contenu utérin.
3
Technique médicamenteuse
L'hémorragie utérine survient le plus souvent 3 à 4 h suivant la prise du misoprostol, mais peut intervenir dès la prise de la mifépristone et jusqu'à 48 à 72 h après le misoprostol.
En l'absence de saignement, il est recommandé de consulter pour éliminer un échec de la méthode.
4
Technique instrumentale
Réalisée jusqu'à la fin de la 16e SA en établissement de santé, sous anesthésie du col utérin ou sous anesthésie générale, par un médecin ou une sage-femme, elle consiste en l'introduction d'une canule reliée à un appareil d'aspiration pour évacuer le contenu utérin jusqu'à la rétraction utérine traduisant la vacuité.
Elle est précédée d'une préparation du col par mifépristone (200 mg per os 36 à 48 h avant l'aspiration) ou misoprostol (400 µg per os 3 ou 4 heures avant l'aspiration) ou entre 14 et 16 SA par l'association des 2.
Un traitement antalgique est recommandé (ibuprofène ± paracétamol et/ou antalgique de palier 2).
5
Contraception post-IVG
La prescription d'une contraception est à proposer. Elle est débutée à un moment variable selon la procédure de l'IVG et le type de contraception retenu. Un DIU (au cuivre ou à la progestérone) peut être posé en fin d'aspiration pour une IVG instrumentale. Une contraception hormonale, œstroprogestative (pilule, patch transdermique) ou progestative (pilule, implant, injection IM) peut être débutée le jour même ou le lendemain d'une IVG instrumentale ou médicamenteuse. Voir rubrique dédiée « Contraception post-IVG ».
1
Consultation pré-IVG
Après détermination/vérification du terme (≤ 16 SA), elle permet d'informer la patiente sur la méthode d'IVG (médicamenteuse ou instrumentale) et de remettre le dossier-guide. Le professionnel doit s'efforcer de recueillir l'autorisation parentale et, si la mineure s'y oppose, elle peut se faire accompagner par un adulte de son choix. Un dépistage des infections sexuellement transmissibles (notamment Chlamydia) et des violences conjugales est recommandé.
2
Consultation de confirmation
La technique utilisée (médicamenteuse ou instrumentale) est décidée en fonction du terme, de contre-indications éventuelles, de l'offre de soins disponible et des préférences de la femme.
Cette consultation est l'occasion de prescrire la contraception ultérieure (cf. note 5) et d'insister sur la nécessité d'une visite de suivi entre le 14e et le 21e jour pour s'assurer de l'absence d'échec qui nécessiterait l'évacuation instrumentale du contenu utérin.
3
Technique médicamenteuse
L'hémorragie utérine survient le plus souvent 3 à 4 h suivant la prise du misoprostol, mais peut intervenir dès la prise de la mifépristone et jusqu'à 48 à 72 h après le misoprostol.
En l'absence de saignement, il est recommandé de consulter pour éliminer un échec de la méthode.
4
Technique instrumentale
Réalisée jusqu'à la fin de la 16e SA en établissement de santé, sous anesthésie du col utérin ou sous anesthésie générale, par un médecin ou une sage-femme, elle consiste en l'introduction d'une canule reliée à un appareil d'aspiration pour évacuer le contenu utérin jusqu'à la rétraction utérine traduisant la vacuité.
Elle est précédée d'une préparation du col par mifépristone (200 mg per os 36 à 48 h avant l'aspiration) ou misoprostol (400 µg per os 3 ou 4 heures avant l'aspiration) ou entre 14 et 16 SA par l'association des 2.
Un traitement antalgique est recommandé (ibuprofène ± paracétamol et/ou antalgique de palier 2).
5
Contraception post-IVG
La prescription d'une contraception est à proposer. Elle est débutée à un moment variable selon la procédure de l'IVG et le type de contraception retenu. Un DIU (au cuivre ou à la progestérone) peut être posé en fin d'aspiration pour une IVG instrumentale. Une contraception hormonale, œstroprogestative (pilule, patch transdermique) ou progestative (pilule, implant, injection IM) peut être débutée le jour même ou le lendemain d'une IVG instrumentale ou médicamenteuse. Voir rubrique dédiée « Contraception post-IVG ».

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Conseils aux patients
En cas d'IVG, l'information et l'accompagnement de la femme sont des temps essentiels : information sur l'acte lui-même, l'anesthésie éventuelle, la technique (médicamenteuse ou instrumentale), le lieu de l'intervention (en établissement de santé, en centre de santé ou à domicile) et un éventuel impact psychologique de l'IVG.
Cette information doit être réalisée avec bienveillance.
Tout professionnel de santé a le droit à la clause de conscience, mais a l'obligation d'orienter la femme vers une structure qui pourra organiser l'IVG.
Toutes les informations utiles et les réponses aux questions des patientes sont disponibles sur le site gouvernemental sur l'IVG ivg.gouv.fr et au numéro vert : 0 800 08 11 11, en particulier le mode de contraception ultérieure et la nécessité d'une visite de suivi, entre le 14e et le 21e jour pour s'assurer de l'arrêt de la grossesse.
Les frais liés à l'IVG sont pris en charge à 100 % par l'assurance maladie.
En cas d'IMG, un accompagnement psychologique doit être systématiquement proposé, et ce dès que l'IMG est envisagée.
La femme doit être informée des différentes techniques utilisées, des risques de complications liés à chaque technique et sur le déroulement pour le fœtus : analgésie avant l'utilisation du fœticide à partir du terme de 22 à 24 SA.
Après le geste, plusieurs examens peuvent être pratiqués pour compléter le diagnostic anténatal. Le but est de déterminer le risque éventuel de récidive de la maladie et d'améliorer la prise en charge des futures grossesses. Parmi les examens réalisables, l'examen fœtopathologique (autopsie) est le plus performant. Il nécessite l'accord des parents pour être réalisé. Il permet le bilan de toutes les malformations. L'examen est complété par des radiographies ainsi qu'un examen du placenta. Cet examen est réalisé au laboratoire de fœtopathologie, puis le corps est restitué à la chambre funéraire pour présentation aux parents. Les délais d'obtention des conclusions peuvent être très longs, jusqu'à 6 mois.
Expliquer avec délicatesse les modalités du traitement du corps du fœtus et les formalités d'état civil : un certificat d'accouchement d'un enfant "mort-né" est délivré quel que soit le terme. Il accompagne la demande de déclaration de l'enfant né sans vie ou est conservé par les parents en l'absence de déclaration : à partir de 22 SA, la déclaration à l'état civil est effectuée automatiquement par l'établissement. Avant 22 SA, les parents peuvent faire (sans obligation) une déclaration "d'enfant né sans vie". Cette déclaration permet de donner un prénom à l'enfant, de le faire apparaître dans le livret de famille et la réalisation d'obsèques. À défaut, l'établissement fera procéder à la crémation.
Avant 22 SA, les patientes bénéficient d'un arrêt maladie pour une durée définie par le médecin qui prescrit l'arrêt. À partir de 22 SA ou si le poids du fœtus était d'au moins 500 grammes, les patientes bénéficient d'un congé maternité.
Il est possible de consulter également « Interruption médicalisée de grossesse » sur le site AMELI.
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