#Santé

Mini pacemaker sans fil, médicaments incinérés, Coupe du Monde, euthanasie... : le buzz santé de la semaine

Quelles actualités santé ont fait l’objet de plusieurs articles ou reportages du 5 au 12 juin 2014 ? Professionnels de santé, de quoi vos patients vont-ils vous parler cette semaine ? 

Cette semaine, les innovations santé ont passionné les médias ! A l'heure où vous lisez ces lignes, le coup d'envoi de la Coupe du monde a été donné par un adolescent paralysé en exosquelette. Autre innovation prometteuse : un mini-pacemaker implanté directement dans le coeur d'un patient anglais.

Parmi les autres titres santé de la semaine, nous avons retenu deux sujets polémiques, une autre innovation et les promesses de l'auto-dépistage à domicile de certaines infections prédisposant au cancer du col de l'utérus. 


Bonne lecture !
12 juin 2014 03 juillet 2014 Image d'une montre5 minutes icon 4 commentaires
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Médicaments et produits de santé

Coupe du monde : coup d'envoi par un adolescent paraplégique en exosquelette
Un adolescent paralysé, équipé d'un exosquelette (Walk Again Project, Duke University, USA) détectant les signaux cérébraux impliqués dans la marche, a donné ce soir le coup d'envoi du match Brésil – Croatie, premier match de la Coupe du monde 2014 (édit 13/06 : ajout de la vidéo du coup d'envoi) :
 

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Un formidable coup de projecteur, en mondovision, sur une technologie encore balbutiante mais prometteuse : l'exosquelette est probablement l'avenir du fauteuil roulant et de la réadaptation neurologique.

Mais revenons à aujourd'hui : des exosquelettes, certes encore imparfaits et très coûteux, sont testés depuis une dizaine d'années dans de nombreux pays, permettant à quelques personnes paraplégiques de se déplacer à nouveau sur leurs jambes. Certains exosquelettes sont de pures assistances mécaniques, d'autres sont "commandés par la pensée" (interface et capteurs permettant de déterminer les intentions), comme celui développé par la Duke University (université de recherche privée) :
 

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Présentation du Walk Again Project (en anglais)
L'article du Monde

Autres articles

Le plus petit pacemaker du monde implanté avec succès chez un patient anglais
Un mini-pacemaker (2,6 cm de long, poids = 2 grammes) a été implanté pour la deuxième fois en Europe, à l'hôpital général de Southampton (une première a été effectuée fin décembre en Autriche). Ce dispositif, appelé Micra Transcatheter Pacing System, a été implanté directement dans le cœur (auquel il délivre des stimulations électriques via une électrode), alors qu'actuellement, le pacemaker standard est beaucoup plus gros, implanté sous la peau et relié au cœur par un fil conducteur en plomb :
 

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C'est "un moment historique", selon le Pr John Morgan qui a effectué cette implantation, interrogé par la BBC : utiliser ce mini pacemaker permettrait, selon ce cardiologue, d'alléger l'intervention pour sa pose, de  diminuer les risques infectieux et les risques de réintervention parce que les fils ont bougé ou se sont cassés. De plus, il ne sera plus senti en permanence par le patient sous sa peau.

Un tel dispositif, et/ou ses concurrents, pourrait donc à terme remplacer les pacemakers actuels, du moins si l'étude et le suivi des implantations en cours confirment ces espoirs.  

L'article de la BBC
L'article de Top Santé

Autres articles (en anglais)

"LUCID", un composé bioluminescent qui suit les médicaments à la trace
Des chercheurs de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont mis au point "des protéines-senseurs électroluminescentes, qui indiquent avec rapidité et simplicité quel est le taux de médicament présent dans le sang d'un patient simplement en changeant de couleur".

Ces protéines-senseurs ("LUCIDs", pour "LUCiferase-based Indicators of Drugs") sont au nombre de 4, précise le communiqué de l'EPFL : une protéine réceptrice capable de se lier aux molécules du médicament cible, une petite molécule qui se rattache au récepteur médicamenteux, une enzyme émettrice de lumière nommée luciférase et une molécule dite fluorophore, qui change la couleur émise par la luciférase lorsqu'elle s'en approche.

Il faut ensuite mettre ce composé dans une goutte de sang à tester, par exemple prélevée au bout d'un doigt : en l'absence de médicament dans le sang, le complexe se fixe sur les récepteurs cibles, le fluophore se rapproche de la luciférase, la lumière émise par cette dernière devient rouge. En présence de médicament dans le sang testé, le complexe ne peut se lier aux récepteurs (affinité supérieure pour le médicament), la lumière devient bleue.

Cette lumière peut actuellement être évaluée en analysant la photo prise en chambre noire d'une goutte de sang avec un logiciel spécifique. La mise au point d'un détecteur pourrait permettre, à l'avenir, d'évaluer facilement et rapidement la concentration d'un médicament dans le sang d'un patient.

Les explications de Rudolf Griss, co-auteur de cette découverte (en anglais) :
 

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Présentation de LUCID sur le site de l'EPFL
Publication dans Nature Chemical Biology

Autres articles

Des médicaments incinérés en masse et par erreur au CHU de Rennes
Selon des syndicalistes de Sud-Santé Sociaux, des caisses de médicaments et dispositifs médicaux non périmés sont détruites par erreur à l'hôpital Pontchaillou (CHU de Rennes) depuis 2010. Cette erreur, révélée le 6 juin par le Mensuel de Rennes, aurait coûté "plusieurs centaines de millions d'euros sur 4 ans", chiffre non confirmé par l'hôpital.

Selon les syndicalistes, les prestataires utilisent des palettes de médicaments qui ne sont pas "reconnues" par le robot de triage Magmatic. Cela nécessite donc un reconditionnement sur une palette adéquate, ce qui retarde la circulation et altère la gestion des stocks (d'autant que des dysfonctionnements des logiciels de commande ont également été constatés). Or l'espace de stockage du CHU étant limité, le surplus est soit réintroduit dans le circuit de l'hôpital, soit incinéré.

Cette erreur est donc liée à une mauvaise gestion informatique du flux et du stockage des produits de santé, comme l'a finalement reconnu le CHU dans un communiqué relayé par le site Pourquoi Docteur. Le CHU Pontchaillou indique "mettre en place des actions correctives au fur et à mesure des dysfonctionnements constatés".

L'article du Mensuel de Rennes
L'article de Pourquoi Docteur
Autres articles

 
Santé et santé publique

Fin de vie et euthanasie : procès très médiatisé du Dr Bonnemaison
Le procès du Dr Bonnemaison a débuté le 11 juin 2014 à la Cour d'assises de Pau. Urgentiste à l'hôpital de Bayonne, il est accusé d'avoir accéléré le décès de 7 patients, en dehors du cadre légal prévu par la loi Léonetti, sans en avoir informé les familles ni l'équipe soignante.  

 Pour sa défense, le Dr Bonnemaison a expliqué le 11 juin à la cour d'assises que c'est pour protéger l'équipe soignante et les familles qu'il gérait seul certaines situations de fin de vie, comme le relate le journal La Croix. Une seule des 7 familles s'est constituée partie civile.

Mission difficile pour le tribunal, ce procès survenant en pleine réflexion gouvernementale sur une éventuelle évolution de la loi Léonetti permettant le geste létal ("euthanasie") dans les situations insupportables.

L'article de La Croix
Autres articles


Dépistage cancer du col : l'auto-test serait aussi efficace que le frottis 
Des chercheurs tourangeaux ont comparé chez 722 femmes, entre 2009 et 2011, la performance diagnostique de deux méthodes d'auto-prélèvement vaginal, avec un écouvillon sec (APV-Sec) ou un écouvillon avec milieu de transport liquide (APV-Liq), pour la détection d'infections cervicales à papillomavirus humains à haut risque (HPV-HR). Ils ont ensuite comparé ces résultats avec ceux obtenus via un frottis réalisé par un clinicien.

Résultat, l'auto-test de dépistage avec écouvillon sec (APV-Sec) est "une méthode performante pour la détection d'infections cervicales à HPV-HR", résument les auteurs : pour l'APV-Sec, la sensibilité (capacité d'un test à donner un résultat positif lorsqu'une hypothèse est vérifiée) était en effet de 88,7% et la spécificité (capacité d'un test à donner un résultat négatif lorsque l'hypothèse n'est pas vérifiée) de 92,5%. L'APV-Liq est un peu moins performant (87,4% et 90,9% respectivement). Ces résultats sont proches de ceux obtenus avec le frottis (concordance à plus de 90 %).

Ces performances pourraient encourager le développement de ces auto-tests à domicile, en particulier pour les femmes gênées par la réalisation d'un frottis au cabinet médical. A noter cependant qu'une proportion relativement importante de femmes a déclaré des difficultés de réalisation (14,4%) et/ou des douleurs (8,9%) lors de la réalisation des auto-prélèvements.

L'article de Ken Haguenoer et coll. sur le Bulletin épidémiologique hebdomadaire
Autres articles
Sources

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Fan74000 Il y a 9 ans 0 commentaire associé
jai l'artrose le genou droite je veux une solution non des calement j'ai mal de plus 13 ans
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